Nous venions défiler pour la Paix
- l’engagement pour un désarmement total et l’élimination des armes nucléaires,
- la dissolution de l’OTAN, véritable instrument de guerre,
- la mise en œuvre par tous les Etats signataires de la résolution 1325 du conseil de sécurité de l’ONU qui prévoit la participation des femmes à la prévention, la gestion, et à la résolution des conflits, puis à la consolidation de la Paix.
Sans être jamais libres d’aucun mouvement, victimes dès le début du rassemblement de jets de pierres et d’actes d’une violence inouïe, du fait d’individus cagoulés, nous avons été maintenues dans des zones non sécurisées sans bénéficier d’aucune protection des forces de l’ordre pendant plus de deux heures. Des bâtiments brûlaient à quelques mètres de nous et nous étions la cible des pierres lancées par les uns et des gaz lacrymogènes envoyés par les autres.
Nous, Femmes solidaires, condamnons avec fermeté, sans leur trouver aucune légitimité ces groupuscules radicaux qui instrumentalisent des rassemblements pacifiques à des fins crapuleuses. Mais, nous condamnons avec tout autant de fermeté l’attitude des pouvoirs publics et avec eux des forces de l’ordre qui, désireux de faire échouer la rencontre de 50 000 actrices et acteurs de la Paix et du mouvement social européen ont laissé tout un quartier dériver dans la violence et le chaos.
Nous souhaitons également exprimer notre solidarité aux strasbourgeoises et strasbourgeois de ce quartier sacrifié et qui mettront des mois à retrouver une vie normale.
Nous demandons aux pouvoirs publics des explications sur le traitement inhumain qu’il a réservé à des militantes et militants du monde associatif et à des citoyennes et citoyens, traitement indigne d’une démocratie.
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