mardi 19 novembre 2019

18:58

Sortie du Clara Magazine de novembre-décembre 2019

18:54

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Femmes solidaires organise et/ou partenaires de plusieurs initiatives

- le 21 novembre 2019 de 18h à 20h à la Mairie du 3e, en partenariat avec  Filactions et Viffil vous proposent  un atelier débat autour du film Manon et l'exposition Violences, elles disent NON de Clara magazine. à suivre sur Facebook

- le 23 novembre de 11h30 à 13h30 à la Maison des passages, 44 rue saint Georges Lyon 5e  avec le collectif abolitionniste " La prostitution,une violence" à suivre sur Facebook



- le 25 novembre de 17h à 19h, le comité Femmes solidaires de Saint Priest organise un rassemblement place des Nations Unis à Saint Priest. pour dénoncer les féminicides et les violences faites aux femmes.

- le 26 novembre à 18h à Saint Priest à 18h un ciné débat avec le film  Working Woman au Scénario de Saint Priest.


- le 28 novembre de 8h30 à 10h un "Caf'emmes" place du marché de l'Ecoin à Vaulx en Velin, rencontre avec les femmes

- le 30 novembre de 10h à 11h un "Caf'emmes" marché du Mas du Taureau à Vaulx en Velin.
Nous vous y attendons nombreuses

mercredi 2 octobre 2019

06:44

Communiqué de presse - Procès Müller : Balance ton quoi ?

© JACQUES DEMARTHON / AFP

Procès Müller : Balance ton quoi ?

La sentence est tombée, claire et tranchante. Sandra Müller, journalise à l’initiative du hashtag #BalanceTonPorc est condamnée à 20 000€ de dommages et intérêts pour diffamation à l’encontre d’Eric Brion, l’agresseur qu’elle dénonçait en 2017.

Ne nous trompons pas, ce jugement est une mise en garde. Victime, tais-toi ou ta parole sera utilisée contre toi. Si un agresseur te harcèle, s’approprie ton corps ou menace ta sécurité, c’est encore avec tes propres mots qu’on viendra s’en prendre à toi. La faute, depuis Eve, est toujours tienne.

Il n’y a rien de plus important au monde que la préservation de la réputation d’un homme. Qu’importe ta dignité, tes droits fondamentaux. Si sa réputation est écornée par ta parole, tu seras punie. Lui, bien sûr, jamais. S’il est chahuté publiquement, ce sera bien succinctement, et les appels à la bienveillance pleuvront sur lui sans jamais te frôler.

La réputation d’un homme mérite le plus grand soin, de l’ensemble de la société. Notre droit fondamental à vivre sans violence n’est, au mieux, qu’un sujet de conversation.

Que ceux qui craignaient qu’à balancer nos porcs, nous finirions par secouer le patriarcat dorment sur leurs deux oreilles : aujourd’hui, la justice est avec eux.

Notre position ne change pas : nous sommes du côté des victimes. Nous ne cédons pas. La priorité, nous l’affirmons depuis plusieurs années, est de tout mettre en œuvre pour accélérer le changement des mentalités. Dire Stop aux violences faites aux femmes ne suffit pas, il est indispensable de renverser les rapports de domination. Femmes solidaires continue de se mobiliser sur le territoire national au quotidien. 

Paris, mercredi 25 septembre 2019

mercredi 25 septembre 2019

16:53

Sortie du Clara Magazine de septembre-octobre 2019

dimanche 8 septembre 2019

10:11

Rassemblement contre les féminicides lundi 9 septembre à Lyon




En ce mois de septembre nous avons désormais dépassé les 100 féminicides en France. Une femme meurt 1 jour sur 2 en 2019, c'est trop !

Plusieurs organisations lyonnaises, dont Femmes solidaires du Rhône, appellent à un rassemblement contre les féminicides

lundi 9 septembre à 18h30 place Louis Pradel à Lyon


Associations signataires : Planning Familial, Filactions, Cabiria, Collectif Metoo Lyon, Agir, Lesbian and Gay Pride Lyon, Union Communiste Libertaire, Parti de Gauche 69, Osez le Féminisme, Sud Santé Sociaux, Ensemble!, LDH, Sud Educ Rhône, UTI CDFT Lyon Rhône

Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/977068802639818/

dimanche 16 juin 2019

18:17

Clara Magazine du mois de mai-juin est sorti

jeudi 6 juin 2019

17:42

Le 7 juin 2019 : coup d'envoi de la Coupe du Monde Féminine de Football en France


Le 7 juin 2019 coup d'envoi de la Coupe du Monde Féminine de Football en France

Le sport est une question sociale. Il modifie notre rapport à l’espace public, de la cour de récréation au stade du quartier. Il engage nos corps, dans la pratique ou le soutien aux athlètes et équipes. Il rassemble autour du petit écran ou dans les équipements sportifs.

Les filles et femmes en sont encore trop souvent les exclues ou les effacées. Dans la plupart des fédérations, les ligues féminines sont moins nombreuses que les ligues masculines et ne bénéficient pas des mêmes moyens.

Montrer du sport à la télévision contribue au développement de la pratique. Depuis la Coupe du Monde de 2011 – première à être diffusée à la télévision – le nombre de licenciées de la Fédération Française de Football augmente de 90%*. En 2016, seulement 13,4% des retransmissions d’évènements sportifs concerne le sport « féminin ».

Femmes Solidaires est à l’initiative d’une pétition « Du sport féminin à la télé ! » pour demander au Ministre de la culture de modifier le décret du 22 décembre 2004** qui régit la retransmission des évènements sportifs, en s’appuyant sur le rapport « Le sport à la télévision en France » de septembre 2016 porté par Monsieur David ASSOULINE, vice président du Sénat, notamment pour les points suivants :
  • Assurer une meilleure visibilité du sport féminin en faisant que tous les événements d’importance majeure soient compris comme masculins et féminins
  • Une application contraignante du décret du 22 décembre 2004 qui permet de rendre plus visible ces Événements d’Importance Majeure sur les chaînes en clair.

Nous serons présentes tout au long de cette Coupe du Monde pour soutenir les footballeuses et
rendre visible le sport féminin. Retrouvez-nous en particulier :
  • Le 8 juin à Rennes pour Allemagne - Chine
  • Le 8 juin au Havre pour Espagne - Afrique du Sud
  • Le 13 juin à Paris pour Afrique du Sud - Chine
  • Le 17 juin à Montpellier pour Allemagne - Afrique du Sud.

Vous pouvez continuer à signer la pétition « Du sport féminin à la télé ! » sur le lien : http://chng.it/2LHwCrFdHd


* Rapport du conseil supérieur de l’audiovisuel du 17/08/2017.
** Décret n°2004-1392 du 22 décembre 2004 pris par l’application de l’article 20-2 de la loi
n°86-1 067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, au sujet de la
diffusion des événements d’importance majeure.

17:29

Grande fête #GenerationNonSexiste

samedi 25 mai 2019

12:06

Appel des associations féministes lyonnaises pour le droit à l'IVG


Après Marseille et Paris, Lyon organise un rassemblement en faveur du droit à l'IVG en soutien aux femmes des États-Unis et du monde entier ✊✊ !


Depuis le début de l'année, 28 des 50 états des Etats-Unis ont mis en place plus de 300 nouvelles règles, afin de limiter l'accès à l’avortement, voire de quasiment l’interdire !
Tout récemment, le Sénat de l’État de l’Alabama a adopté un projet de loi contre l’avortement qui ne prévoit même pas d’exception en cas de viol ou d’inceste. 
Les médecins pratiquant l’avortement seront passibles de peines de prison de 10 à 99 ans, sauf en cas d’urgence vitale pour la mère ou d’"anomalie létale" du fœtus.

Dans ce pays, les Etats-Unis, où la mortalité maternelle est une des plus élevée au monde (900 décès/an) et touche près de 4 fois plus les femmes afro-américaines, nous voulons saluer la réaction de l'organisation féministe américaine Now, fondée par Betty Friedan qui a qualifié la loi d'"inconstitutionnelle".

Toutes ces lois anti-IVG n’ont JAMAIS empêché une femme d’avorter. Et ce sont ces mêmes lois qui mettent la santé et la vie des femmes en danger car elles n'auront d'autre choix qu'un avortement clandestin avec tous les risques qu'il comporte.

Ainsi, ce droit à l'IVG sûr et légal que nous considérons comme FONDAMENTAL, qui est attaqué de toutes parts, nous rappelle
➡ qu’en France, comme ailleurs, un retour en arrière est toujours possible,
➡ qu’à ce jour en Europe, comme dans le reste du monde, trop nombreuses sont les femmes pour qui l'avortement est interdit,
➡  que 47 000 femmes sont mortes des suites d'un avortement non médicalisé, en 2018, dans le monde ! 

Venez nombreu.se.s soutenir le droit à l'avortement sûr et légal✊ !

📆 MERCREDI 5 JUIN 
⏰ À 18H30 
📍 PALAIS DE LA BOURSE - PLACE DES CORDELIERS - LYON 2e 

Événement public organisé par :
Osez le Féminisme ! 69 / Femmes Solidaires / L'assemblée des Femmes 

🖊 Associations et organismes signataires : 
Osez le Féminisme ! 69 / Femmes Solidaires / L'assemblée des Femmes / Collectif Metoo Lyon / Sud Education Rhône / Solidaires Rhône / Les Femmes en Noir / PS du Rhône / PRG du Rhône / Nouvelle Donne 69 / EELV

Lien vers l'événement Facebook : https://www.facebook.com/events/431943984268833/

mardi 14 mai 2019

11:54

Interventions de Gwendoline Lefebvre, présidente de la CLEF



Retrouvez ci-dessous les liens d'interviews de Gwendoline LEFEBVRE, présidente de la CLEF et adhérente à Femmes solidaires du Rhône :

- Intervention sur les femmes en zone rurale mis en ligne par la Fondation Jean-Jaurès
https://jean-jaures.org/nos-productions/les-femmes-en-grande-precarite-en-zone-rurale  

Interview par le magazine 50/50 sur les élections européennes
https://www.50-50magazine.fr/2019/05/10/gwendoline-lefebvre-le-lobby-europeen-des-femmes-demande-une-reelle-parite-entre-femmes-hommes-dans-toutes-les-structures-decisionnelles-et-les-hautes-fonctions-de-lunion-europeenne/


Bonne lecture !

dimanche 28 avril 2019

15:21

Communiqué de presse : Julien Lauprêtre nous a quitté


Notre ami Julien Lauprêtre,  Président du secours populaire français nous a quitté  

Femmes  solidaires  et  sa  présidente  Sabine  Salmon  souhaitent  exprimer  leur  profonde tristesse  et  combien  elles  sont  bouleversées  face  à  la  disparition  de  leur  ami  Julien Lauprêtre, Président du Secours populaire français.   

Engagé dès l’âge de 16 ans dans la Résistance, Julien rencontre en 1943, Missak Manoukian dans sa cellule, la promesse de continuer le combat nait ce jour pour le jeune le jeune Julien. Il  ne  trahira  jamais  son  engagement  premier  contre  le  fascisme,  le  transformant  en  un formidable élan d’entraide en présidant, pendant plusieurs décennies, le Secours populaire français. 
Quand Julien parlait des « gosses du secours », il avait tout dit de son engagement infaillible pour l’enfance en difficulté : il accompagnait chaque sortie à la mer, chaque activité. 

Femmes  solidaires  et  le  Secours  populaire  français  sont  deux  associations  sœurs  qui  ont placé la solidarité au cœur de leur projet depuis 74 ans. Sur le terrain, dans de nombreuses villes, nos bénévoles luttent ensemble, parfois dans des activités communes chaque jour pour faire reculer la pauvreté et la précarité aux côtés et en soutien des plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants. C’est ensemble qu’ils et elles pleurent aujourd’hui la disparition de ce grand Homme.   Nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et ami.e.s, ainsi qu’aux membres du Secours populaire français. 

Paris, vendredi 26 avril 2019

lundi 22 avril 2019

17:15

Clara Magazine : nouveau numéro

dimanche 24 mars 2019

10:41

Pétition : Du sport féminin à la télé !

©Vince Fleming

Dans le cadre de notre campagne "Femmes et sports" vous trouverez en cliquant ici la pétition de Femmes solidaires "Du sport féminin à la télé !" concernant l'obtention de la modification du décret de retransmission des événements sportifs à la télévision et notamment pour assurer une meilleure visibilité du sport féminin à la TV

Signez la pétition pour plus de sport féminin à la télé !  http://chng.it/2LHwCrFdHd


jeudi 7 mars 2019

20:02

Suivez-nous sur Facebook !

mercredi 6 mars 2019

21:04

Communiqué : "Plus que jamais nous sommes et resterons universalistes !"



Plus que jamais nous sommes et resterons universalistes! 

Forte  d’une  expertise  territoriale  sans  faille,  Femmes  solidaires,  mouvement  féministe, d’éducation populaire qui intervient depuis de nombreuses années  auprès des jeunes des collèges,  des  lycées  dans  tous  les  territoires,  n’a  cessé  d’alerter  et  d’interpeler  les pouvoirs publics, les élu.e.s de la République et les ministères, sur la montée exponentielle et décomplexée du racisme, de l’antisémitisme, de l’homophobie et du sexisme. 

Femmes  solidaires  est  engagée  à  lutter  contre  ces  fléaux.  Ces  combats  possèdent  un fondement commun, constitutif par ailleurs de l’ADN de notre mouvement : l’universalisme. Ce courant de pensée, véhicule un principe simple selon lequel, tout être humain, et donc toutes femmes, doivent bénéficier des mêmes droits, peu importe leur identité, leur culture, leur  nationalité,  leur  emplacement    géographique,  leur  classe  sociale,  leurs  convictions philosophiques, politiques ou religieuses. Aujourd’hui, deux courants s’affrontent  dans notre monde et aussi dans notre pays. Il y a d’un  côté  le  relativisme  culturel  qui  remet  en  cause  les  principes  et  l’universalité  des libertés fondamentales et des droits humains, véritable désastre  à l’échelle de la politique française et sur l’échiquier international. Il tente de diviser les femmes, de les renvoyer à leur culture, leur pays, leur quartier, leur communauté, voire leur religion. De l’autre, le courant universaliste  qui défend l’idée  que les femmes doivent bénéficier des mêmes  droits quels que soient leurs cultures, leurs convictions philosophiques, religieuses, leurs croyances, le lieu où elles sont nées. Nous sommes de ce courant. L’universalité et la diversité culturelle forment un couple inséparable. Nous nous opposons à la «racialisation» des luttes qui, au nom des spécificités culturelles, de l’identité ou de la religion, relativise la question des droits fondamentaux des femmes, en tête desquels le droit des femmes à disposer de leur corps. Pour nous, la laïcité demeure le seul cadre législatif garantissant les droits égaux à toutes les femmes, les religions n’ayant jamais donné de droits nouveaux aux femmes, ni même garanti ceux déjà acquis. Nous revendiquons  un alignement des droits des femmes par le haut dans un cadre universaliste et laïque. 

Ce 8 mars 2019 sera donc placé sous le signe de la mobilisation, toujours plus importante de notre mouvement à travers plus d’une centaine d’actions sur tout le territoire. Plus que jamais nous sommes et resterons universalistes. 

Retrouvez-nous  sur   Femmes solidaires sur tous les territoires      
Contact : 01 40 01 90 90    
                                            
Paris, lundi 3 mars 2019

lundi 25 février 2019

17:30

Communiqué de presse "Protégeons Mohamed Kadamy"


Paris – Djibouti : Extrader un réfugié, c’est le tuer
Protégeons Mohamed Kadamy


Pour rejoindre le comité de soutien de Mohamed : http://www.ardhd.org/comite-de-soutien-a-mohamed-kadamy/ 

Depuis 1995, nous soutenons le combat légitime des femmes Djiboutiennes contre les viols par l’armée régulière. C’est à cette période que nous avons rencontré Aïcha Dabalé, militante féministe djiboutienne, avec qui nous sommes allées porter la voix de ces femmes à la Conférence mondiale des femmes à Pékin. Depuis plus de 20 ans, les violences faites aux femmes et plus généralement à une grande partie de la société civile s’est poursuivie dans une impunité totale.

Nous n’avons jamais cessé de soutenir les militant.e.s des droits humains en proie à la répression sanglante du pouvoir djiboutien et des dictateurs qui s’y sont succédé, dont l’actuel Président Ismaël Omar Guelleh. Nous n’oublions pas l’assassinat du fonctionnaire français, le juge Borrel, toujours impuni.

Djibouti est un petit pays de la Corne de l’Afrique très convoité pour sa position géostratégique. La France y a d’ailleurs sa plus grande base militaire à l’étranger. Des hommes et femmes, pourtant attaché.e.s à Djibouti, ont dû fuir ce petit pays de la Corne de l’Afrique pour sauver leurs vies. Certain.e.s d’entre eux ont obtenu la reconnaissance de leur statut de réfugiés en France.
C’est le cas de Mohamed Kadamy, qui n’est autre que l’époux de notre amie Aïcha Dabalé. Mohamed est un réfugié politique sous la protection de l’Etat français, et un leader d’un mouvement d’opposition démocratique au dictateur Omar Guelleh. Il a par ailleurs contribué durant des longues années à faire vivre la pluralité des opinions dans la Corne de l'Afrique en collaborant entre autres aux Nouvelles d'Addis.

Aujourd’hui, la vie de Mohamed Kadamy est en danger. Il est accusé par les autorités djiboutiennes de terrorisme comme régulièrement depuis 20 ans qu’il vit dans notre pays. Cependant, pour la première fois, la France vient de répondre positivement au dictateur IOG. Le militant a été mis en examen en France, un juge djiboutien a même été autorisé à venir pour l’interroger dans le cadre de cette procédure. C’est une décision très inhabituelle et qui révèle très probablement une entente entre les gouvernements djiboutiens et français. Bien que réfugié politique, Mohamed risque l’extradition.

Une extradition de Mohamed Kadamy signifie, sans la moindre ambigüité, sa condamnation à mort.

Femmes solidaires tient à rappeler à la France ses engagements en tant que partie prenante de la Convention de Genève, et notamment celles comprises par l’article 33 : « 1. Aucun des Etats Contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. »

Femmes solidaires demande au gouvernement français, au nom de son engagement pour les droits humains et de tous les traités internationaux ratifiés par la France, de refuser d’extrader Mohamed Kadamy et de mettre un terme à toutes les poursuites contre ce militant des droits humains. A travers la persécution de Mohamed Kadamy, c’est une certaine idée de la France qui est remise en cause.

Paris, le 21 février 2019.
17:18

Table ronde « Femmes, société, violences : rendre visible l’invisible » à Vénissieux 69




Femmes solidaires vous invite à participer au Festival Essenti’elles, organisé à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, du 6 au 8 mars par la Ville de Vénissieux en partenariat avec Femmes solidaires.
Le 6 mars, Sabine Salmon, présidente nationale de Femmes solidaires et directrice de publication de Clara-Magazine vous présentera l’exposition réalisée par Clara-Magazine « Violences, elles disent non » à 18 h, puis à 18 h 45 participera à la table ronde « Femmes, société, violences : rendre visible l’invisible » Plusieurs invitées seront présentes : plasticienne, costumière, photographe et représentante associative.


Venez nombreuses et nombreux
Contact : femmessolidairesrhone@voila.fr

mercredi 13 février 2019

13:30

Communiqué de presse Gilets Jaunes, féministes, militantes…

Gilets Jaunes, féministes, militantes… la précarité est une violence faite aux femmes.

Femmes solidaires est un mouvement féministe, d’éducation populaire et laïque. Militantes, engagées dans 190 antennes et associations, nous vivons dans des contextes géographiques et économiques très différents, mais partout la pauvreté est très présente. Certaines d’entre nous connaissent des situations de grande précarité, accompagnons au quotidien des femmes dans leurs parcours. Nous savons donc à quel point il est de plus en plus difficile d’accéder à une insertion sociale et professionnelle, tant les freins sont nombreux et grands, tant les injustices sont de plus en plus prégnantes, à en devenir insupportables. C’est pourquoi nous comprenons la colère qui s’exprime actuellement.

Rappelons que les femmes représentent 82% des familles monoparentales. En 2018, 30,7% des femmes travaillaient à temps partiel contre 7,8% des hommes (Ministère du Travail). 9,4% des femmes étaient au chômage en France en 2017. Ces situations créent des difficultés d’accès au logement, à la santé, à l’éducation, mais aussi à la culture, de plus en plus considérée comme un luxe. Femmes solidaires refuse le discours de culpabilisation et de marginalisation de la population pauvre et précaire qui n’est pas responsable de cette situation. Depuis des décennies, l’Etat se désengage en matière de services publics au prétexte du déficit public. Comment payer des frais de garde pour chercher un emploi lorsque l’on est chômeuse ? Comment se déplacer quand les transports sont réduits voire inexistants dans les zones rurales pour accéder aux services publics de la santé, justice, etc., et que les tribunaux, les hôpitaux, les maternités, les centre IVG de proximité ferment ? Où est l’égalité d’accès aux droits sociaux quand les inégalités territoriales frappent encore les plus précaires ?
Pour toutes ces raisons, des femmes se mobilisent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national pour exiger des conditions de vies plus dignes et une meilleure représentativité de nos institutions.

Le mouvement actuel des Gilets Jaunes reflète une réalité que nous dénonçons depuis notre création en 1945 : la pauvreté est une violence. La meilleure façon de remédier aux inégalités sociales et territoriales, et notamment à l’inégalité femmes/hommes, est de s’attaquer à leurs causes. Il s’agit de garantir à toutes les populations des seuils décents de rémunération, de pensions et de prestations sociales pour prévenir de façon efficace et durable les situations de précarité, d’exclusion sociale qui touchent en premier lieu les femmes.

Notre force et nos engagements se subliment dans l’action pacifiste et solidaire.

Le 13 février 2019

dimanche 10 février 2019

14:33

Sortie du nouveau numéro de Clara Magazine

mercredi 6 février 2019

16:56

Campagne de financement participatif




Femmes solidaires a lancé une campagne de financement participatif sur Ulule pour le projet en Ethiopie : Kimbidalé.
L’objectif est de récolter au moins 10 000 € pour nous aider à accueillir des jeunes filles dans le pensionnat, d’aider plus de femmes dans l’autonomie et l’alphabétisation, de sensibiliser encore et toujours sur l’excision et enfin, de recueillir les fonds nécessaires à la réalisation du documentaire Kimbidalé 2.
Aidez-nous à dire STOP aux violences faites aux filles, aux femmes, OUI à leur scolarisation et à leur autonomie.
Notre campagne est en ligne depuis le 6 février 2019, date symbolique car journée internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines.
Votre soutien est très important ! Restez connecté et rendez-vous sur https://fr.ulule.com/kimbidale/

samedi 2 février 2019

10:45

Communiqué presse "La pénalisation d'achat d'actes sexuels reconnue conforme par le Conseil Constitutionnel"



La pénalisation d’achat d’actes sexuels reconnue conforme par le Conseil constitutionnel


Femmes Solidaires se félicite de la décision prise par le Conseil constitutionnel en matière de
prostitution.

En effet, les juges ont considérés que le dispositif pénalisant l’achat d’actes sexuels était bien
conforme à la Constitution.

Pour ce faire, ont été repris les principes selon lesquels la très grande majorité des personnes
se livrant à la prostitution étaient victimes du proxénétisme ainsi que de la traite des êtres
humains et que de telles infractions étaient rendues possibles par l’existence d’une demande
de relations sexuelles tarifées.

Par conséquent, les juges ont estimé que la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte
contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées ne visait
qu’à « assurer la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre ces différentes
formes d’asservissement ».

Cette décision s’inscrit donc pleinement dans le mouvement de renforcement de la lutte
contre le système prostitutionnel et d’accompagnement des personnes prostituées.

La haute juridiction française envoie un message fort aux législations du monde entier : la
prostitution n’est pas un simple contrat de service mais bien une violence, faite le plus
souvent aux femmes.

Plus de doute possible désormais, le corps de la femme n’est pas une marchandise dont
autrui peut librement disposer moyennant rémunération !


Paris, vendredi 1 février 2019

vendredi 1 février 2019

16:50

Journée internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines

Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines, le comité du Rhône de Femmes solidaire vous convie aux événements suivants :


- 5 février à 14h30 : Reportage photo sur l'action de solidarité avec les femmes Afar qui luttent contre les mutilations - Centre Social de Chaponost





- 6 février 2019 à 20h : Ciné débat à l'occasion de la Journée Internationale contre l'excision - Cinéma Le Scénario de St Priest
Soirée de lancement d'une campagne de solidarité avec les femmes Afar en Ethiopie qui luttent contre l'excision.

dimanche 13 janvier 2019

19:05

1er février à 19h30 : projection du documentaire les femmes en noir


Vous trouverez ci-dessous l'invitation pour la projection du film documentaire sur l'action des Femmes en noir de Lyon en soutien aux forces de paix de la région du Moyen-Orient.

Depuis 2002, ces femmes se rassemblent tous les vendredis soir sur le perron de l'Hôtel de Ville, place des Terreaux.

Nous comptons sur votre présence solidaire.




samedi 12 janvier 2019

15:00

Communiqué de Presse : N’abrogez pas !


Veuillez trouvez ci dessous  le communiqué de la campagne contre la QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité), signé par plusieurs organisations et associations dont Femmes solidaires.
Ainsi qu'une tribune de médecins parue cette semaine dans le Monde (c'est dans le cadre de la même campagne) ;   https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/09/loi-sur-la-prostitution-depenaliser-serait-une-catastrophe_5406832_3232.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1547052662


N’ABROGEZ PAS !

« L’homme fait ce qu’il veut, il impose. Il achète votre détresse. Il n’y aurait pas de prostitution, sans demande masculine »

Anne Darbes, survivante française

« La prostitution n’est ni du travail, ni du sexe. C’est de la violence sexuelle ».

Rachel Moran, survivante irlandaise

« Il existe des droits constitutionnels irréfragables comme la dignité. Le modèle abolitionniste est le seul qui soit conforme à ces droits ».

Mickey Meji, survivante, Afrique du sud

« Je ne peux pas laisser des gens parler à notre place, ce n’est pas possible que des hommes puissent violer contre de l’argent." Rosen Hicher, survivante, France

Une mobilisation exceptionnelle qui crie haut et fort : #nabrogezpas !

Le Conseil Constitutionnel est saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité visant à abroger l’interdiction de tout achat d’un acte sexuel issue de la loi du 13 avril 2016 renforçant la lutte contre le système prostitutionnel et l’accompagnement des personnes prostituées.

Plus de 60 associations de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, ainsi que des personnalités féministes, se mobilisent et demandent au Conseil constitutionnel d’écouter la parole des survivantes de la prostitution et de ne pas abroger.

Parmi elles, 13 associations se sont déjà portées parties intervenantes auprès du Conseil constitutionnel en défense de la loi : Osez le Féminisme !, la CLEF (Coordination pour un lobby européen des femmes, qui réunit 67 associations), le Mouvement du Nid, Mémoire Traumatique et Victimologie, l’Amicale du Nid, CAP international, Zéromacho, la Fondation Scelles, l’AVFT (Association de lutte contre les violences faites aux femmes au travail), le CFCV (Collectif féministe contre le viol), la Maison des femmes de Paris, EACP (Equipes d’action contre le proxénétisme), Regards de femmes (aux côtés d’Yvette Roudy) défendront devant le Conseil Constitutionnel le maintien de cette loi essentielle. Toutes les autres associations s’associent à cette démarche (voir liste complète en bas de ce mail).

Il ne peut y avoir d’égalité entre les femmes et les hommes, sans lutte contre toutes les violences sexuelles et sexistes, y compris la prostitution.

Parce que les femmes et les enfants les plus pauvres ou vulnérables, les migrant·e·s, les réfugié·e·s, les personnes racisées ou appartenant à des minorités ethniques ou sociales, les victimes de violences sexuelles dans l’enfance sont les premières victimes de la prostitution. Cette loi les protège.

Parce que c’est cette vulnérabilité que les « clients » prostitueurs exploitent en imposant un acte sexuel par l’argent, indifférents à l’âge ou la condition de la personne qu’ils achètent. Ils paient pour avoir le droit de faire ce qu’ils veulent de la personne prostituée. Cette loi met fin à leur impunité.

Parce que la prostitution, répétition d’actes sexuels non désirés, a des conséquences physiques et psychiques similaires au viol et à la torture sur la santé des personnes en situation de prostitution : stress post-traumatique, dépression, suicide, dissociation traumatique. Cette loi vise à diminuer le nombre de victimes.

Parce qu’il est faux de dire, comme le font les requérants de la QPC, qu’en France, c’est la loi du 13 avril 2016 qui tue. Ce sont les proxénètes et les “clients” de la prostitution qui tuent. Ainsi, en 2014, 2 ans avant la loi, 8 personnes prostituées avaient été tuées en France, et à chaque fois que le meurtrier a été identifié, c’était un « client » prostitueur. Cette loi reconnaît que la prostitution est violence.

Parce que l’interdiction de tout achat d’acte sexuel et la lutte contre la marchandisation des êtres humains a une valeur normative forte et positive notamment auprès des jeunes. Cette loi renforce la lutte contre la prostitution des mineur.e.s.

Parce que chaque euro dépensé par un “client” prostitueur alimente les réseaux de proxénétisme et de traite des êtres humains (80% des personnes prostituées en France sont sous l’emprise de réseaux) et donc l’achat de femmes et d’enfants aux fins d’exploitation sexuelle. Cette loi est un outil de lutte contre le proxénétisme et la traite.

Parce que les requérants de la QPC veulent faire primer la liberté de commerce sur les principes d’égalité, de dignité humaine et d’indisponibilité du corps humain.

Parce qu’abroger la pénalisation des “clients” de la prostitution, au nom de la “liberté d’entreprendre” invoquée par les requérants, c’est admettre que la prostitution est une activité commerciale comme une autre, et rendre possible son organisation et donc rendre légale l’exploitation sexuelle d’autrui, comme en Allemagne.

La campagne #Nabrogezpas vise à interpeller le Conseil Constitutionnel sur la nécessité impérative de maintenir cette loi dans sa totalité. Elle vise également à interpeller le gouvernement (dont la grande cause du quinquennat est la lutte contre les violences faites aux femmes) pour qu’il défende cette loi auprès du Conseil Constitutionnel.

Signataires

Maud Olivier, ancienne députée et auteure de la loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel
Rosen Hicher, survivante de la prostitution
Amicale du Nid, Mouvement du Nid, Fondation Scelles, Elues contre les violences faites aux femmes, Regards de femmes, la CLEF (Coordination pour un lobby européen des femmes) Osez le féminisme, FDFA (femmes pour le dire, femmes pour agir), CNFF, Choisir la cause des femmes, L’égalité c’est pas sorcier, Femmes solidaires, Clara Magazine, Coalition against Trafficking in Women, Réseau féministe Ruptures, Mémoire traumatique et victimologie, Résistances de femmes, Fédération nationale solidarité femmes, Le monde à travers un regard, CRIFIP, AFCJ, EACP, Collectif féministe contre le viol (CFCV) L’escale, MJF, ACPE, CNDF, Cadac, SOS les mamans, CNIDFF, Le CRI, Zonta club de France, Fit une femme un toit, Chiennes de garde, CPL, Zeromacho, Marche Mondiale des femmes, CQFD Lesbiennes féministes, SOS sexisme, Encore féministes, Rajfire, Fédération nationale GAMS, Maison des femmes de Paris, Planning familial 75, Zero impunity, l’Assemblée de Femmes, La ligue du droit international des femmes, Réussir l’égalité femmes hommes, Libres MarianneS, Femmes migrantes debout, Efi-Ife, Collectif lesbiennes féministes Bagdam, collectif fièr·e·s et révolutionnaires du PCF, Les trois quarts du monde, Lobby européen des femmes, Espace Simone de Beauvoir, Collectif alouette, Mue, CAP international, Moi aussi amnésie, Association française des femmes médecins.

vendredi 11 janvier 2019

13:30

"Comme une poupée" au festival du film court à Vaulx en Velin


Le court métrage de Laura Monnier, militante de Femmes solidaires a été sélectionné par le festival du Film court de Vaulx en Velin
La séance est projeté le mercredi 23/01/2019 17:00 aux Amphis (12 Rue Pierre Cot, 69120 Vaulx-en-Velin)