lundi 26 novembre 2012

Le Collectif de défense de l’IVG à Lyon alerte les élus, les ministères des Droits des femmes et de la Santé et poursuit la mobilisation contre les restructurations qui remettent en cause l’accès à l’IVG pour certaines femmes de la région lyonnaise

Le Collectif de défense de l'IVG à Lyon alerte depuis quelques mois déjà les élus locaux et les Ministères sur les projets de restructuration de services hospitaliers envisagés par les Hospices Civils de Lyon (HCL), notamment dans les hôpitaux de Lyon Sud et de la Croix-Rousse.
Ces projets fragiliseraient l’accès et la prise en charge des femmes en demande d’IVG ainsi que le personnel les accueillant. Ces éléments sont primordiaux pour le maintien à l’hôpital public d’une prise en charge de qualité des femmes, dépendant aussi de conditions de travail acceptables pour le personnel des CIVG. Des négociations ont été engagées.

Le collectif pensait avoir obtenu une première avancée puisque Gérard Collomb, lors du Conseil de Surveillance des HCL du vendredi 19 octobre, avait exprimé son souhait que le dossier soit revu. Malheureusement l’état des lieux effectué ce jour nous mène au constat que la restructuration a été d’ores et déjà mise en place à Lyon-Sud et qu’aucune avancée notable n’a été faite à la Croix-Rousse.

Nous nous tournons à nouveau vers nos éluEs locaux, et vers les Ministres qui nous avaient demandé de les tenir informées (droit des femmes et Santé). Nous comptons sur leur soutien. Tous les centres hospitaliers doivent être dotés d’un centre d’interruption volontaire de grossesse et donc des moyens pour le faire fonctionner. Le droit à l’IVG ne doit pas être un droit théorique mais un droit effectif.

Nous attendons de leur part une intervention ferme et concrète s’inscrivant dans la logique des mesures prises pour le remboursement à 100% de l’IVG, des projets de mise en place de la revalorisation de l’acte permettant aux CIVG de maintenir financièrement leur activité. Cette intervention permettrait d’obtenir de la Direction des HCL :
- Le choix des modalités de l’IVG, tel que défini dans la loi : IVG médicamenteuse, sous anesthésie locale ou générale, prise en charge des femmes de 12 à 14 semaines de grossesse
- Un personnel dédié et pluridisciplinaire composé d’infirmières, aide soignantes et de conseillères conjugales travaillant en équipe avec les médecins.
- Un lieu autonome préservant la spécificité de la prise en charge des IVG.

Le collectif poursuivra résolument dans les prochains jours sa mobilisation auprès du grand public notamment en amplifiant le mouvement de signature de la pétition papier et de la pétition en ligne

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