lundi 16 mars 2015

13:07

Women are heroes

 Dans le cadre du festival "Quand les souris dansent"
MERCREDI 18 MARS à 20 h 30 | “Women Are Heroes”
Projection suivie d’un débat avec Denise Margery, présidente de l’association “Femmes Solidaires”
au Cinéma Saint-Denis – durée 1 h 25 (Version Orignale sous-titrée)
Tarif Unique 5,50 € – préventes +0,95 cts
77 Grande rue de la Croix-rousse, 69004 Lyon
(métro C – Hénon – parking Théâtre de la Croix-Rousse)

lundi 9 mars 2015

14:01

Exposition "çà nous est ég=les" à Saint Priest

samedi 7 mars 2015

13:14

La laïcité est le seul cadre politique dans lequel peut se construire l’égalité et donc la liberté

A l’occasion du 8 mars, Femmes solidaires tient à réaffirmer son attachement aux principes d’universalité et de laïcité pour les droits des femmes. Dans le monde, les femmes sont toujours les premières victimes des archaïsmes, des fondamentalismes et des fanatismes, politiques ou religieux, qui n’ont de cesse de limiter voire de réduire leurs libertés, notamment celle de disposer de leur corps.

Femmes solidaires agit pour faire avancer l’égalité des droits, la mixité et l’éducation non sexiste en France et dans le monde. Nos 190 comités locaux et départementaux se mobilisent toute l’année, partout en France, pour ces valeurs et bien sûr plus particulièrement autour de la Journée Internationale des Droits des Femmes.

Notre engagement se manifestera aussi par la participation d’une délégation de Femmes solidaires à New-York à la 59ème session de l’ONU sur le statut des femmes, notre association y bénéficiant d’un statut consultatif. Nos déléguées seront accompagnées de plusieures représentantes du Réseau International Féministe Laïque, créé en 2013, afin de porter ensemble la voix des femmes de notre planète et leur volonté de vivre dans un monde libéré des inégalités de genre.

Face aux attentats qui ont frappé notre pays, notre République en plein cœur, nous devons nous mobiliser contre le repli sur soi qu’il soit religieux, communautaire ou identitaire. Les femmes savent que la laïcité est le seul cadre politique dans lequel peut se construire l’égalité et donc la liberté. Femmes solidaires se fait le porte-voix de celles qui ne peuvent l’exprimer, en France et dans le monde.

vendredi 6 mars 2015

13:28

Projection du film Kimbidalé

Le comité Femmes Solidaires de Chaponost-Oullins vous invite à la projection du film Kimbidalé le samedi 7 mars 2015 à 14h30 à la salle socio-culturelle - Place Clémenceau - à Chaponost.
 

jeudi 5 mars 2015

13:04

De l’importance de la sémantique dans les droits des femmes ou 10 mots-clés pour faire avancer l’égalité et les droits des femmes

Des associations féministes (Les Chiennes de garde, La CLEF, Femmes Solidaires, Libres Mariannes, Mouvement HF–égalité dans les arts et la culture, Osez le Féminisme!) se mobilisent à l’occasion du 8 mars, vitrine médiatique pour les droits des Femmes, afin que le vocabulaire médiatique rende justice aux droits des femmes. Pour cela, elles ont réalisé un petit bréviaire journalistique des 10 expressions clés à bannir des ondes !

Cette année, comme tous les 8 mars, de nombreuses chaînes parleront de l’égalité femmes-hommes et des problématiques qui touchent les femmes. Comme tous les 8 mars, on observera un vocabulaire qui tend à minimiser les violences contre les femmes. Les termes discriminants symboliques visent à rendre les femmes invisibles et à légitimer leur exclusion de l’espace public.
La langue n’est pas neutre. Elle est le véhicule de la pensée, c’est elle qui donne le sens. Les euphémisations ont un caractère politique. Employons donc les mots justes ! Sans reconnaissance de la place des femmes dans la société, sans reconnaissance des violences quelles subissent et des causes de ces violences, pas d’égalité, pas de démocratie !

PETIT BREVIAIRE JOURNALISTIQUE

1/ 8 mars : Journée internationale DES DROITS DES femmes au lieu de journée internationale de la femme
La Femme est un concept, un fantasme « idéal », bien loin des réalités des femmes dans la vie quotidienne. Le 8 mars est un moment important pour faire le point sur les avancées pour les droits des femmes.

2/ Droits humains au lieu de droits de l’Homme 
Cf. la campagne de ZéroMacho sur le sujet
Cette terminologie date de la Révolution française qui a exclu volontairement les femmes de la citoyenneté. Seuls les pays francophones parlent de droits de l’Homme, tous les autres pays du monde évoquent les droits humains. Au nom de quoi l’Homme même avec un grand H (que l’on n’entend pas, même si on le lit) engloberait toutes les femmes?

3/ User du féminin pour les noms de métiers, les grades, les titres et les fonctions occupés/portés par des femmes : artisane, compositrice, etc… les noms de métiers, grades, titres et fonctions existent dans la langue française, il faut les utiliser quand on parle d’une femme (cf. Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin d’Eliane Viennot aux éditions iXe (2014). À l’inverse, user du neutre lorsqu’il s’agit de stéréotypes féminins « 4h30, à l’école, c’est l’heure des mamans parents ».

4/ Gestion raisonnable au lieu de gestion en bon père de famille
Notion dépassée du droit français qui a disparu le 21 janvier 2015 du droit français.

5/ Violence contre les femmes au lieu de violences à l’égard des femmes
Contre = opposition à quelqu’un = à l’encontre de
À l’égard de = avoir de la considération pour quelqu’un = respect, attention, etc…

6/ Viols au lieu d’agressions sexuelles / Elle a été violée, il a violé une femme, au lieu de elle s’est fait violer.
Les viols sont des crimes, les agressions sexuelles des délits : parler d’agression est une minimisation. Par ailleurs les victimes subissent. Elles ne sont pas actrices du viol, elles ne l’ont pas « cherché ». (Cf. la différence entre « se faire tatouer » et « être tatouée » ou « il a tatoué »)

7/ Agression sexuelle, agresser sexuellement au lieu de abus, abuser

8/ Mutilations sexuelles féminines au lieu de mutilations génitales féminines
Cette expression ne prenant pas en compte la sexualité des femmes comme droit fondamental mais reléguant les femmes à leur fonction physiologique de procréation. 

9/ Féminicide au lieu de meurtre d’une femme
Meurtre d’une femme en raison de son sexe (ex : une joggeuse violée puis tuée par un inconnu). Plusieurs pays d’Amérique latine et d’Europe (Chili, Costa Rica, Colombie, Salvador, Guatemala, Mexique, Pérou, Italie et Espagne) font ainsi du machisme la circonstance aggravante du meurtre, comme cela existe pour le racisme ou l’antisémitisme.

10/ Meurtre (machiste) au lieu de crime passionnel ou drame intra-familial
Ces crimes – également des féminicides- souvent motivés par la jalousie inhérente au machisme, montrent une situation dans laquelle l’homme considère que la femme –et parfois les enfants- est son objet, et non un sujet autonome. Parler de crime « passionnel » revient à penser « il l’aimait trop ». Or la violence –et encore moins le meurtre- n’est jamais une preuve d’amour.

lundi 2 mars 2015

20:18

Femmes solidaires signataire de l'appel "Droits humains pour tou-te-s"

Le collectif Droits humains, créé par des actrices et acteurs de la société civile, a lancé la campagne Droits humains pour tou-te-s. Elle vise à obtenir l’abandon par les institutions de la République française de l’expression « droits de l’Homme » pour la remplacer par celle de « droits humains ».

Vous pouvez consulter l'appel et signer la pétition ici.