samedi 22 décembre 2018

14:52

Lancement campagne pour défendre la loi sur l'abolition de la prostitution !


Le Collectif Abolition 2012 a lancé ce matin une campagne sur les réseaux sociaux pour défendre la loi sur l’abolition de la prostitution qui est attaquée et fait l’objet d’une Question Prioritaire de constitutionnalité.
Nous devons montrer aux pouvoirs publics et judiciaires que la société française refuse un retour arrière notamment sur la pénalisation des « clients ».

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Prenez vous en photo avec un le message suivant :

"La prostitution est une violence sexuelle qui touche les plus vulnérables" "oui à la pénalisation des "clients"" #NAbrogezPas  #Listentosurvivors  #PasAVendre

Envoyez votre photo sur la boîte mail de femmes.solidaires@wanadoo.fr
Ou sur le portable de l'association au 06.76.71.08.54 

N’hésitez pas aussi à partager la page Facebook nationale sur laquelle sera relayée la campagne Abolition #NabrogerPas

Merci pour votre mobilisation !

lundi 17 décembre 2018

18:56

Solidarité avec les femmes turques licenciées




APPEL URGENT


La direction de Kosan Kosmetik, une filiale à 51 % du groupe Rocher bien connu pour sa marque Yves Rocher, a exclu 132 de ses salarié·e·s, en majorité des femmes, coupables à ses yeux de s’être syndiqué·e·s.

Elles demandent leur réintégration et dénoncent l’inaction complice du groupe français.


Ce jeudi 20 décembre, à partir de 16h30,  nous serons devant le magasin Yves Rocher (48 rue de la République) pour demander au groupe Rocher, de respecter les droits de ses ouvrières en Turquie.

Vous pouvez également signer la pétition en ligne en cliquant ici

Nous vous y attendons nombreuses




dimanche 2 décembre 2018

09:14

Le nouveau numéro de Clara Magazine est paru !

mardi 20 novembre 2018

13:25

#SansNous pour la marche du 24 novembre

#SansNous pour la marche du 24 novembre
#PPDC Plus Petit Dénominateur Commun
#NousLesFemmes Nous valons mieux que ça !


Nous n’irons pas marcher le samedi 24 novembre. Nous avons collectivement pris cette décision au vu des différentes positions exprimées lors des initiatives de préparation. Cette décision est lourde de sens, mais nous l’avons prise en pleine conscience de nos responsabilités de mouvement féministe rassemblant 190 associations locales en France et sur la base de deux valeurs qui nous animent et constituent l’ADN de notre engagement.

Nous sommes abolitionnistes. Nous nous inscrivons dans le combat avant-gardiste du Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie (MAPP). Femmes solidaires a participé depuis plusieurs décennies à toutes les luttes contre le système prostitutionnel qui fait de la marchandisation des corps une machine de guerre contre l’intégrité des femmes et encourage toutes les autres violences faites aux femmes. Organisées au sein de Abolition 2012, nous sommes fières d’avoir, à notre niveau, accompagné l’adoption d’une loi abolitionniste en France : la loi du 13 avril 2016, visant au renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et à l’accompagnement des personnes prostituées. Certaines associations ouvertement réglementaristes ont déposé il y a quelques jours une question prioritaire de constitutionnalité pour revenir sur la pénalisation des clients prostitueurs. Nous devons d’autant plus être claires sur la prostitution : elle est, à toute époque, en tout contexte, une violence patriarcale qui ne concerne pas seulement les victimes directes de la prostitution et de la traite mais également toutes les femmes en affirmant que l’on peut acheter leur corps, contrôler leur sexualité.

Nous sommes universalistes. Aujourd’hui, deux courants se font face dans notre monde et aussi dans notre pays. Il y a d’un côté le relativisme culturel, véritable fléau à l’échelle de la politique française et sur l’échiquier international, qui tente de diviser les
femmes, de les renvoyer à leur culture, leur pays, leur quartier, leur communauté, voire leur religion. De l’autre, le courant universaliste qui défend l’idée que les femmes doivent bénéficier des mêmes droits quels que soient leur culture, leurs convictions philosophiques, religieuses, leurs croyances, le lieu où elles sont nées. Nous sommes de ce courant. Nous nous opposons à la « racialisation » des luttes qui, au nom des spécificités culturelles, de l'identité ou de la religion, relativise la question des droits fondamentaux des femmes, en tête desquels le droit des femmes à disposer de leur corps. Pour nous, la laïcité demeure le seul cadre législatif garantissant les droits égaux à toutes les femmes, les religions n’ayant jamais donné de droits nouveaux aux femmes, ni même garanti ceux déjà acquis. Nous voulons un alignement des droits des femmes par le haut dans un cadre universaliste.

Enfin, Femmes solidaires considère que les violences faites aux femmes sont un continuum. Elles ne sont pas une suite de faits divers. Demander légitimement la fin de l‘impunité des violeurs n’a aucun sens si nous acceptons par ailleurs le viol organisé et réglementé qui porte un nom : la prostitution, si nous acceptons les dogmes religieux comme des normes à respecter. Il faut arrêter avec les traitements symptomatiques des violences faites aux femmes et cela ne passe pas par le plus petit dénominateur commun mais par des bouleversements systémiques. La stratégie du plus petit dénominateur commun peut révéler l’ampleur du phénomène des violences à court terme, mais sera contre-productive à long terme si nous ne remettons pas en cause les systèmes d’oppression des femmes dont le patriarcat et les dogmes religieux.
Nous restons solidaires de toutes les femmes donc pensons que nous valons mieux que le plus petit dénominateur commun.

Paris, lundi 19 novembre 2018


Retrouvez tous nos communiqués en cliquant ici.

dimanche 18 novembre 2018

13:18

Monopoly pour TRON et RAMADAN


Monopoly pour TRON et RAMADAN...


Recevez une carte chance : vous êtes libéré de prison, vous êtes acquitté A 10 jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce 15 novembre 2018 est une date sombre pour la justice, une journée de colère pour les victimes de violences sexuelles en France. Georges Tron, maire de Draveil, a été acquitté aux assises, de faits de viols et d’agressions sexuelles avec sa complice. Tariq Ramadan, accusé de viols et d’agressions sexuelles, bénéficie d’une remise en liberté conditionnelle contre 300 000€ rapidement rassemblés.

Femmes solidaires est un mouvement féministe d’éducation populaire et laïque fort d’un réseau 190 associations locales et 10 000 membres. Nous accueillons et accompagnons, dans 50 permanences, des femmes victimes de violence. Ces deux affaires rappellent que les hommes violents en général et les hommes violents et puissants en particulier bénéficient d’une révoltante impunité.

Nous ne sommes pas surprises de ces décisions, mais profondément écoeurées. C’est comme une nausée tenace, un sentiment poisseux qui montent en nous quand on pense que ces hommes sont libres, libres de continuer, de recommencer. Georges Tron est acquitté, Dominique Strauss-Kahn donne des conférences, Tariq Ramadan comparaîtra libre et le plus souvent monsieur. La justice garde les yeux rivés quasi-exclusivement sur la preuve matérielle qu’il peut être difficile d’apporter plusieurs années après les faits, encourageant ainsi l’impunité.

Ces violeurs et agresseurs sont libres parce que la justice continue de leur donner ces « cartes chances » magiques qui remettent toujours leurs compteurs à zéro, leur permettent de repasser par la case départ, comme dans un célèbre jeu de société. Mais nous appelons les victimes à ne pas se décourager nous sommes à leurs côtés pour continuer la bataille contre le continuum des violences et pour plus de justice.

Paris, vendredi 16 novembre 2018


Retrouvez tous nos communiqués en cliquant ici.

jeudi 15 novembre 2018

17:31

25 novembre : Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes


- mardi 20 novembre : inauguration de l'exposition  "C'est mon genre !"
exposition élaborée par Clara Magazine et Femmes solidaires avec les Éditions Talents Hauts. Histoires de sexisme ordinaire pour les petites filles et petits garçons



samedi 24 novembre à 16h : le comité de Vaulx en Velin  sera au centre social Joséphine Peyri Rue Joseph Blein, 69120 Vaulx-en-Velin.
rencontre débat  autour du film de Laura Monnier "Comme une poupées" et l'exposition de Clara magazine "Violences, elles disent NON"




- mercredi 28 novembre à 18h30 :  Femmes solidaires du Rhône recevra à Lyon les amies éthiopiennes éthiopiennes,en pays Afar qui luttent Luttes contre les mutilations génitales féminines, les mariages préférentiels et pour l’autonomie des femmes à la Maison des associations - 36 avenue Lacassagne Lyon 3ème suivi d'un buffet



mercredi 19 septembre 2018

19:39

Nouveau clip sur notre campagne "cartes postales sexistes"

#GénérationNonSexiste : 
Un nouveau clip à découvrir !

Femmes solidaires a dénoncé, tout au long de l’été, la culture de viol dans une de ses manifestations : les cartes postales sexistes.
Elles perpétuent l’idée que le corps des femmes est éternellement disponible, consommable et soumis... aux désirs des hommes.

Découvrez le clip :

jeudi 6 septembre 2018

04:32

Femmes solidaire sera présente sur les forums des associations de l'agglomération lyonnaise




Femmes solidaires sera présente aux forums des associations suivants : 


  • Vaulx en Velin - Le samedi 8 septembre de 11h à 18h au Parc Elsa Triolet. (bus 83)
  • Saint Priest - Le dimanche 9 septembre de 13h30 à 18h au Parc du Château. ( - T2  )  (ou Espace Mosaïque en cas de pluie) 
  • Lyon 3ème - Le samedi  15 septembre de 10h à 18h place Guichard. (Métro B)


N'hésitez pas à venir nous y retrouver 

jeudi 2 août 2018

13:39

En vente libre près de chez vous ! #StopCultureDuViol

Nous dénonçons la publication et la vente des cartes postales estivales à caractère sexiste et parfois pornographique dans nos régions

Ces cartes postales traditionnelles sont disponibles à toutes et tous quel que soit l’âge des client.e.s. Elles concourent à la culture du viol qui impose une image dégradante des femmes et participent à légitimer et banaliser les violences faites aux femmes. 


Ces cartes renforcent le stéréotype de la femme objet, « consommable et jetable » sous prétexte de loisir et de divertissement.

Femmes solidaires exige des éditions d’ART Jack, Ester-Blois, Valorie, Yvon, Cellard, Normandes et des sociétés PEC, As de Cœur… et de l’Union Professionnelle de Carte Postale l’arrêt de l’impression et de la vente de ces cartes.

Nous posterons une carte postale par jour à partir du 1er août dans le but de dénoncer le message sexiste qu’elles véhiculent et de montrer l’ampleur et la gravité du phénomène.

Ensemble, mettons fin à la culture du viol.
#StopCultureDuViol #GénérationNonSexiste


Paris, mercredi 1er août 2018


Femmes solidaires est une association féministe, laïque et d’éducation populaire. Nous luttons contre les stéréotypes, discriminations et violences sexistes. Notre but : voir émerger une #GénérationNonSexiste.


mercredi 25 juillet 2018

19:31

#GénérationNonSexiste : le clip !

Le clip de #GénérationNonSexiste a été officiellement lancé samedi 21 juillet lors de l'action de Femmes solidaires au festival d'Avignon avec l'association H/F.



Vous pouvez le partager, le relayer ...Voici son lien : https://www.youtube.com/watch?v=Ihpvla1a4mI&feature=youtu.be

Voici aussi le lien vers une interview  sur BFM/RMC suite aux agressions sexuelles pendant la coupe du monde de football :
https://rmc.bfmtv.com/ emission/875percent-de-femmes- disent-avoir-ete-victimes-d- agression-sexuelle-dans-l- espace-public-sur-les-12- derniers-mois-1492079.html


dimanche 8 juillet 2018

17:41

Départ de "Donnons des elles au vélo"

© Donnons des elles au vélo


Nos amies cyclistes "Donnons des elles au vélo" sont parties vendredi pour leur Tour de France.

Elles vont parcourir l’intégralité des étapes de la Grand Boucle, un jour avant les hommes et vont pouvoir compter sur le soutien de Femmes solidaires.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de Femmes solidaires.
Retrouvez tous nos communiqués en cliquant ici.


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Sur le Tour de Fance, pas de fille hors jeu !

En 1989, l’organisation du Tour de France supprime la course féminine qui se déroulait alors sur 3 semaines, juste avant la course masculine. Les deux tours, féminins et masculins, bénéficiaient à cette époque des mêmes moyens et d’une couverture médiatique similaire.

Cette année, un groupe de onze femmes cyclistes de l’association « Donnons des elles au vélo J-1 », organise et participe à un nouveau tour de France féminin. Elles vont parcourir l’intégralité des étapes de la Grand Boucle, 1 jour avant les hommes et vont pouvoir compter sur le soutien de Femmes solidaires.

Femmes solidaires est un mouvement féministe qui a pour ambition de changer la société notamment en déconstruisant les stéréotypes sexistes qui perdurent dans notre société et qui sont sources de discriminations et donc de violences.

Au fil des régions traversées, ce soutien se verra régulièrement renforcée par des femmes et des hommes partageant les mêmes valeurs de mixité, d’égalité et d’universalité pour les droits des femmes, renforçant ainsi la portée du message.

Femmes solidaires sera présente tout au long de leur course pour échanger, débattre sur la place des femmes dans le sport et les encourager dans leur démarche.

Nous les accueillerons et les rejoindrons sur 6 étapes avec les dégluée aux droit des femmes de chacun de ces territoires.
  • 8 juillet, contre la montre à Cholet : RDV entre 11h et 13h,
  • 11 juillet, arrivée à Mur-de-Bretagne : RDV entre 18h30 – 19h30
  • 13 juillet, arrivée à Amiens : RDV entre 18h30-19h30,
  • 19 juillet, arrivée à Valence : RDV entre 17h30-18h30,
  • 21 juillet, arrivée à Carcassonne : RDV entre 19h30-20h30,
  • 28 juillet, dernière étape à Paris
Le sport est un révélateur du taux de mixité dans l’espace public et du degré de liberté des femmes à disposer de leur corps.

Paris, le 5 juillet 2018




mardi 12 juin 2018

13:09

#Musique #NINIskaNICantat


#Musique #NINIskaNICantat


Femmes solidaires est un mouvement féministe d’éducation populaire implantée dans 190 territoires, villes, quartiers et zones rurales traversés par des réalités diverses. Nous avons lancé une campagne il y a quelques jours intitulée #GénérationNonSexiste pour aller à la rencontre des festivaliers et  articipant.e.s aux fêtes de villes et de villages. A cet effet, nous souhaitons donner sans ambigüité notre position quant à la venue du rappeur Niska à la fête d’Ivry (94) le samedi 16 juin, suite aux différentes déclarations et prises de parole des derniers jours et notamment des déclarations de la municipalité.

Nous souhaitons tout d’abord remettre au centre du débat les propos sexistes et violents des chansons du chanteur Niska qui semblent aujourd’hui passer au second plan. On nous dit qu’il plait à la jeunesse et que ce seul fait justifie qu’on le programme. Un grand service public de la culture doit avoir d’autres ambitions. Rappelons ces paroles que nous rejetons :

« Elle a mal aux reins quand je la démonte
Quand je la monte en l’air... » (…)
« C’est moi qui fait l’oseille,
Pétasse, fais le ménage. Ramasse ! »
« Ma femme c’est ma princesse, ma Naomi
Campbell. Y’a pas d’égalité, on frappe à la pelle »
ou encore…
« Il y a tous les vautours en bas de la tour Et dans l’escalier c’est chacun son tour Copine rentre dans le bloc On te fera du X et non pas l’amour », « Les filles égarées se prennent pour Madonna Faut les enfermer à coup de cadenas »

Les actions de notre association pour déconstruire les rapports de domination sexistes incluent aussi bien un accompagnement de femmes victimes de violences que des actions de prévention auprès des adolescent.e.s et des adultes. Partout, et auprès de tous et toutes, nous maintenons la même exigence de respect des droits des femmes. Nous ne nous taisons pas plus en banlieue que dans les quartiers d’affaires ou les bars branchés. Le sexisme persiste dans tous les domaines de la société, et nous le combattrons partout. Sans complaisance pour qui que ce soit.

Nous avons manifesté notre opposition aux concerts de Bertrand Cantat et à une rétrospective concernant Woody Allen à Paris et avons attaqué en justice Orelsan… À chaque fois que les auteurs de violences sexistes, y compris verbales, sont programmés, on banalise davantage les violences faites aux femmes. Et nos militantes retournent dans les classes expliquer que non, une femme victime d’un viol ne l’a pas « cherché ». Les violences faites aux femmes ne sont pas des faits divers, ils s’inscrivent dans un continuum qui commence par accepter les propos sexistes et finit par légitimer les pires crimes.

La création urbaine, dans toutes ses composantes, n’a pas plus de légitimité à être sexiste que toute autre expression artistique. Il nous a été opposé dans la presse que « la création française » regorge d’exemples de cette nature, c’est oublier un peu vite que la banlieue n’est pas moins française que le reste des territoires de notre pays. Les lois de la République s’y appliquent et la liberté d’expression en droit français est restreinte en matière de propos racistes mais aussi sexistes. Faudrait-il fermer les yeux, et murmurer avec condescendance que la violence est inévitable lorsque l’on est en « banlieue » ?

Nos militantes, nos associations sont implantées dans de nombreux quartiers sensibles où nous travaillons à la déconstruction de ce discours préjudiciable aux femmes et aux jeunes filles qui y vivent. Ce n’est pas pour nous y conformer aujourd’hui.

Il est vrai que la variété n’est pas plus irréprochable que le rap et que beaucoup de chansons sont à dénoncer dans les décennies passées. Mais voulons-nous vivre en nous référant à des titres d’il y a trente ans ou en espérant des normes sociétales plus émancipatrices pour l’avenir ? Les chansons de Niska sont contemporaines et elles sont chantées en ce moment. Nous les regardons avec les yeux du présent.

Nous n’appelons pas à la déprogrammation du concert Niska à Ivry-sur-seine, mais proposons juste une réflexion universaliste sur les droits des femmes.

Enfin, il est préoccupant de marquer notre désaccord contre ces violences comme un risque d’encouragement à troubler l’ordre public. On a, de tout temps, tenté de faire pression sur les femmes qui résistent au patriarcat en les accusant de bouleverser dangereusement l’ordre établi. Mais nous continuerons pour notre part, à nous opposer pacifiquement à toutes les manifestations de la culture du viol et des violences.

#NiNiskaNiCantat, nous voulons des #GénérationsNonSexistes.

Paris, le 12 juin 2018

jeudi 24 mai 2018

17:24

Le nouveau numéro de Clara Magazine est paru !

lundi 14 mai 2018

22:45

Communiqué : Projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles





Vous trouverez ci-dessous le communiqué de Femmes Solidaires concernant le"Projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles, gardons les avancées et gardons-nous des reculs"

Ce communiqué est envoyé aux député-es.

Retrouvez tous nos communiqués en cliquant ici.


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Projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles
Gardons les avancées et gardons-nous des reculs


Femmes Solidaires, mouvement féministe universaliste, laïque, et d’éducation populaire, est engagé dans la lutte contre les violences faites aux femmes et reçoit régulièrement des femmes victimes de violences pour les accompagner dans leurs démarches et les informer sur leurs droits.

Nous souhaitons solliciter l’attention notamment des parlementaires sur le projet de loi visant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexiste porté par la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa. Il présente conjointement des avancées importantes et des régressions préoccupantes.

Nous saluons en particulier les avancées de ce projet de loi, relatif à
L’allongement du délai de prescription de 20 à 30 ans pour les viols sur mineur.e.s. La parole de toutes les victimes ne se libère pas de la même façon, dans la même temporalité ou les mêmes circonstances. En accordant aux victimes 10 ans supplémentaires pour porter plainte, on leur laisse un temps qui pourra faire toute la différence dans leur parcours traumatique.
La reconnaissance de l’outrage sexiste est une bonne chose. Les agresseurs de rue ont trop longtemps bénéficié de l’impunité et de la tolérance de la société.
La condamnation des raids numériques est une avancée importante : le (cyber)harcèlement que nous combattons au quotidien, y compris dans nos interventions en milieu scolaire, est un fléau sexiste.
Contrairement à ces dispositions législatives nouvelles, l’article 2 du projet de loi qui porte sur la création d’un délit « d’atteinte sexuelle sur mineur avec pénétration » est particulièrement dangereux et préoccupant. Nous exprimons notre désaccord avec cet article. Tout acte de pénétration commis par « violence, contrainte, menace ou surprise » est un viol. La déqualification du viol, un crime, en agression sexuelle, un délit, est déjà un phénomène récurrent que nous dénonçons avec force.

Nous soutenons par ailleurs la fixation d’un âge minimum de consentement à 15 ans. Nous regrettons que la présomption de non consentement n’ait pas été retenue lors du passage du projet de loi devant la commission des lois de l’assemblée nationale le mercredi 9 mai 2018. Indépendamment des difficultés constitutionnelles, la protection des mineur.e.s devrait être une priorité absolue de l’Etat.

Pour continuer à protéger les femmes et les mineur.e.s des violences sexuelles, dans la logique de notre lutte, nous demandons au gouvernement de revenir sur la suppression de la création de ce nouveau délit, que nous jugeons contre-productif à la protection des mineur.e.s. S’il était finalement maintenu, nous demandons aux parlementaires de faire échec aux mesures préoccupantes de ce texte.

Paris, le 11 mai 2018


22:00

Loi asile et immigration : Liberté, égalité, sororité



Vous trouverez ci-dessous notre communiqué "Loi asile et immigration : Liberté, égalité, sororité"
Ce texte de loi est en discussion au Sénat, nous leur adressons également ce communiqué.

Retrouvez tous nos communiqués en cliquant ici.


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Loi asile et immigration : Liberté, égalité, sororité


Femmes solidaires est une association féministe universaliste constituée de 190 antennes et comités sur le territoire national. Nous accompagnons des femmes en situation de violence, indépendamment de leur statut national.

Le 22 avril dernier, l’Assemblée nationale a voté la loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif ». Cette loi sera examinée prochainement au Sénat. Si nous saluons l’engagement des député.e.s progressistes de plusieurs partis qui ont proposé des amendements pour protéger les personnes bénéficiant d’une protection subsidiaire ou d’un statut d’asile, la loi contient des mesures qui détériorent les droits des femmes.

L’article 6 prévoit ainsi que le délai de recours passe d’1 mois à 15 jours en cas de rejet d’une demande par l’OFPRA. Les personnes qui déposent une demande d’asile, de statut de réfugiée ou de protection subsidiaire ont subi des violences profondément traumatisantes qui les ont contraintes, pour survivre, à partir. Les premiers entretiens sont intimidants et la parole s’y libère difficilement. La
plupart des femmes que nous accompagnons dans ces procédures obtiennent en recours le statut qui leur avait été initialement refusé. Diviser de moitié le délai de recours, c’est réduire considérablement la possibilité pour les personnes victimes de réussir à témoigner des violences qu’elles ont subies. À quelle fin ?

L’article 9 prévoit la répartition géographique imposée des personnes bénéficiant de l’asile en fonction de quotas régionaux. Les associations qui accompagnent les personnes concernées s’inscrivent dans un processus de longue durée sur la sortie des violences et la reconnaissance du statut de réfugiée ou de la demande d’asile. Un déménagement après l’obtention du titre déconstruit immédiatement ce travail d’accompagnement qui doit être recommencé par d’autres associations (lorsqu’elles existent et sont en capacité de le faire) sur le nouveau lieu d’hébergement.

L’article 16 allonge la durée de rétention maximale à 90 jours, soit 3 mois, y compris pour des enfants en dépit de multiples condamnations de la France par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) pour la détention de mineur.e.s.

Cette loi interroge profondément notre capacité à préserver les valeurs qui ont écrit les grandes pages de notre histoire et présidé à l’écriture de nos textes fondateurs et de notre constitution. Il est toujours plus facile de fermer sa porte que de l’ouvrir, toujours plus rassurant de rester chez soi que de s’exposer à autrui. Lorsque l’on doit partir, risquer sa vie pour avoir une chance de la préserver, on porte en soi l’espoir d’un ailleurs, une terre d’accueil… Ce que notre pays a souvent été pour le  meilleur.

À ce titre, l’inscription dans la loi du délit de solidarité a fait l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité déposée le 9 mai dernier et qui vise à déterminer s’il est compatible avec la devise républicaine de fraternité. Pour notre part, nous avons tranché : si être solidaire est un délit, alors nous sommes toutes des délinquantes.

On peut toujours envisager les déplacements humains comme des phénomènes comptables, un rapport sur investissements. On ne peut ouvrir nos frontières que lorsque l’on a besoin de main-d’oeuvre à bon marché – comme le fait l’Allemagne – ou de cerveaux – comme le prévoient les articles 20 et 21 de la loi qui facilitent l’entrée et le maintien en France d’étudiant.e.s, de chercheurs et chercheuses ou de personnes pouvant « contribuer au rayonnement de la France ».

Mais nous pouvons aussi décider de faire preuve de plus d’ambition et tâcher de construire ensemble, une société où la protection de nos droits et libertés fondamentales n’est pas inférieure à notre droit à vivre en sécurité, et ce indépendamment des chemins que nous avons dû prendre pour être en France
hier ou aujourd’hui. En réalité, une société plus juste, plus égalitaire, plus…sororale.

Paris, le 11 mai 2018




13:30

Rencontre-débat "Femmes et santé"




Femmes solidaires vous propose une rencontre débat sur le thème : Femmes et santé.

mardi 19 juin à 18h30 

au local de Femmes Solidaires

218 rue Garibadli - Lyon 3e


Son contenu :

- Introduction : Denise Margery
- Impact des produits chimiques sur la santé des femmes, introduction par Véronique Moreira
Les femmes n’ont pas la même sensibilité que les hommes aux produits chimiques, pour des raisons biologiques et des raisons sociales : les rôles genrés ont un impact sur l’exposition aux produits chimiques. Nous verrons le contexte et explorerons des pistes de recommandation.
- Les violences obstétricales, introduction par Julie Sau
En France, la société a longtemps banalisé l'acte gynécologique et a permis, par ce biais, la normalisation de pratiques violentes. Aujourd'hui, nous nous mobilisons afin que le corps des femmes cesse d'être victime de brutalité gynécologique et/ou obstétricale.
- Précarité et santé introduction par Martine Cointy
La pauvreté et la précarité ont de graves conséquences sur la santé.


Nous vous remercions de vous inscrire très rapidement afin d'organiser au mieux cette rencontre.

11:53

Rassemblement en soutien aux féministes irlandaises pour leur droit à l'avortement




Femmes solidaires du Rhône appelle à participer au rassemblement en soutien aux féministes irlandaises pour leur droit à l'avortement


mercredi 23 mai à 18h, place de la Comédie - métro Hôtel de Ville-opéra


Découvrez ci-dessous le tract :



mardi 1 mai 2018

15:00

Depuis quand les violences au travail envers les femmes sont inscrites dans les missions des salariés ?



Femmes solidaires fait partie des 12 organisations co-signataires d'une tribune parue à l'occasion du 1er mai dont voici 2 extraits :

"...En Europe, 40 à 50 % des femmes ont subi une forme de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail. En Inde, 70% des travailleuses victimes de harcèlement sexuel n'osent pas le dénoncer. A l'heure actuelle plus d'un pays sur trois n'a pas de loi pour interdire le harcèlement sexuel au travail, ce qui représente des millions de personnes qui n'ont aucun moyen de recours face au harcèlement au travail..."

"...le 28 mai prochain, au siège de l'OIT à Genève, gouvernements, entreprises et syndicats se réuniront pour décider de la nécessité d'adopter ou pas une convention internationale contre les violences et le harcèlement au travail. Cette convention permettrait de garantir une protection accrue des travailleurs et travailleuses du monde entier, quels que soient leurs conditions de travail ou leur secteur d'activité et d'apporter une réponse uniforme à ces abus et de les condamner. Nous appelons la France à soutenir pleinement l'adoption de cette nouvelle convention et à user de son pouvoir diplomatique auprès d'autres États afin qu'ils se mobilisent également..."

L'intégralité du texte est disponible en cliquant ici.

Nous vous en souhaitons bonne lecture.

jeudi 5 avril 2018

22:00

Signez la pétition pour l'entrée de Marie-Claude Vaillant-Couturier au Panthéon



Notre mouvement Femmes solidaires fait officiellement la demande au Président de la République de l’entrée de Marie-Claude Vaillant-Couturier au Panthéon.

Vous trouverez ci-dessous la lettre officielle envoyée à Monsieur Emmanuel Macron avec les premier.e.s signataires de cet appel..


Pétition pour l'entrée de Marie-Claude Vaillant-Couturier au Panthéon


À l’attention de Monsieur le Président de la République française,
Emmanuel Macron,
Palais de l’Elysée

Monsieur le Président de la République,

Nous venons par la présente solliciter de votre haute bienveillance une demande qui nous est chère et qui est de votre seul ressort. Nous souhaitons que vous puissiez faire entrer Marie-Claude Vaillant-Couturier dans la crypte du Panthéon au côté de sa chère amie et camarade de déportation Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Il nous semble qu’au regard de ce qu’elle a apporté à notre pays et des valeurs qu’elle a défendues, tant dans ses convictions que dans ses actes, elle devrait naturellement trouver sa place auprès des grand.e.s femmes et hommes envers lesquel.le.s la Patrie est reconnaissante. Permettez-nous de porter à votre connaissance quelques étapes de sa vie qui nous semblent pouvoir vous convaincre de la légitimité de notre démarche.

En 1933, toute jeune reporter à la revue Vu comme photographe, deux mois après l’accession d’Hitler au pouvoir, elle réalise clandestinement, au péril de sa vie, les premiers clichés des camps d’Oranienburg et de Dachau, publiés dès son retour en France afin de dénoncer la politique du parti nazi.

Dès l’été 1940, engagée au Parti communiste, elle entre dans la Résistance et participe à des publications clandestines, notamment à L’Université Libre et à l’édition de L’Humanité clandestine. Elle assure la liaison entre la résistance civile (Comité des Intellectuels du Front national de lutte pour l’indépendance de la France) et la résistance militaire de l’Organisation spéciale.

Le 9 février 1942, elle est arrêtée à la suite d’une opération des brigades spéciales avec 150 autres résistant.e.s communistes. Les hommes seront fusillés au Mont-Valérien tandis que les femmes seront déportées à Auschwitz-Birkenau puis à Ravensbrück. Son convoi, parti de Compiègne le 24 avril 1943, comprenait 232 femmes et seulement 49 d’entre elles sont rentrées.

A la libération du camp de Ravensbrück le 30 avril 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier fait le choix de rester pour accompagner les Français.e.s intransportables. Elle sera la dernière Française à quitter le camp le 25 juin 1945. Son courage et sa bienveillance auprès de ses camarades de déportation sont salués par tous et toutes, y compris par la presse française. Ainsi Le Monde fait paraître un article en juin 1945 insistant sur l’incomparable loyauté de Marie-Claude Vaillant-Couturier : « Chaque jour, cette magnifique Française parcourt les blocs, relève les courages, donne de l'espoir qui n'est souvent que de l'illusion. Le mot de sainteté vient à l'esprit quand on voit cette grande soeur de charité auprès de ces hommes et ces femmes qui meurent chaque jour ».

En 1945, à son retour bien qu’épuisée, elle participe à l’Assemblée constituante. Elle sera par la suite plusieurs fois députée de la Seine et vice-présidente de l’Assemblée nationale.

Le lundi 28 janvier 1946, lors de la quarante-quatrième journée, Marie-Claude est citée comme témoin au Tribunal de Nuremberg. Lors de son témoignage face aux criminels nazis, elle affrontera ces derniers avec courage et responsabilité. Elle témoignera du sort fait à ses camarades des 31 000 mais aussi du génocide des juifs et des tziganes et sera en mesure de parler en détail de nombreux convois dans lesquels elles et ils périrent.

Dès son retour des camps, Marie-Claude Vaillant-Couturier voue le reste de son existence à la justice sociale et à la mémoire de ses camarades mort.e.s en déportation. Membre dirigeante de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes dès 1945, elle en devient ensuite vice-présidente, puis co-présidente en 1978.

Elle est également une des premières animatrices de l’Amicale d’Auschwitz. En 1964, devant l’Assemblée nationale, elle défend la notion d’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité, ouvrant ainsi la voie à la ratification par la France en 1968 de la Convention de l’ONU sur l’imprescriptibilité de ces crimes.

En 1987, elle est appelée par toutes les parties civiles à témoigner contre Klaus Barbie.

Lors de la création de la Fondation pour la Mémoire de la déportation en 1990, elle en est désignée unanimement présidente, puis présidente d’honneur jusqu’à son décès.

Dès le 20 novembre 1945, Marie-Claude Vaillant-Couturier est nommée Chevalier de la Légion d’honneur puis élevée au grade d’Officier en 1981. Le 16 avril 1995, elle reçoit la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur des mains de son amie Geneviève de Gaulle. Elle s’éteint le 11 décembre 1996 à Paris.

Enfin, cette grande militante féministe fut vice-présidente de l’Union des femmes françaises, aujourd’hui Femmes solidaires, et mena nombre de batailles pour l’égalité salariale et les droits des femmes.

Monsieur le Président, voici les quelques éléments que nous souhaitions porter à votre connaissance. Nous savons qu’une telle décision doit emporter un consensus national, mais Marie-Claude Vaillant-Couturier fait partie de ces femmes d’exception dont le parcours exemplaire fait l’unanimité au-delà de son engagement politique.

Dans l’espoir que notre demande retienne favorablement votre attention, veuillez recevoir, Monsieur le Président, nos salutations les plus respectueuses.

Sabine SALMON,
Présidente nationale de Femmes solidaires,
membre du Haut Conseil à l’Egalité,

Marie-José CHOMBART de LAUWE, résistante, déportée,
Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la déportation,
Co-Présidente de l’Amicale de Ravensbrück et des Kommandos dépendants,
Jean VILLERET, résistant, déporté,
Président de la Fédération nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes,
Jean-Claude PASSERAT, déporté, né à Ravensbrück,
Thomas GINSBURGER,
fils de Marie-Claude Vaillant-Couturier,
Isabelle ANTHONIOZ-GAGGINI,
fille de Geneviève de Gaulle-Anthonioz,
Marie-France CABEZA, fille de déportée,
Co-Présidente de l’Amicale de Ravensbrück et des Kommandos dépendants,
Dominique DURAND, fils de déporté,
historien, auteur de Marie-Claude Vaillant-Couturier : une femme engagée,
Carine DELAHAIE,
Rédactrice en Cheffe de Clara-magazine,
Patrick APEL-MULLER
Directeur de la rédaction de l’Humanité
Pierre LAURENT, Secrétaire national du PCF,
Anita BAUDOUIN,
Secrétaire générale de la Fédération nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes,
Françoise BULFAY,
Présidente nationale des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation.



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Nous vous invitons à signer cet appel et nous vous remercions pour votre engagement.


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mercredi 28 mars 2018

10:20

Communiqué de presse - Hommage à Mireille Knoll, femme, juive, assassinée




Voici le communiqué de presse de Femmes solidaires suite au meurtre de Mireille Knoll.
Un rassemblement est prévu ce soir à 18h30 devant le Veilleur de pierre, place Bellecour.


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Hommage à Mireille Knoll, femme, juive, assassinée

L’antisémitisme n’est pas une fatalité, il se combat

Femmes solidaires, mouvement féministe universaliste, laïque et d’éducation populaire, issu des comités féminins de la Résistance, est engagé depuis sa création en 1945 contre le racisme, le fascisme et l’antisémitisme.

L’association tient à exprimer son indignation et sa profonde tristesse face à l’assassinat de Mireille Knoll survenu le vendredi 23 mars dernier, femme de 85 ans de confession juive. Ce crime odieux pour lequel le caractère antisémite vient d’être retenu est une barbarie, une barbarie d’abord pour la victime et ses proches, une barbarie pour les juives et les juifs de France, une barbarie pour notre pays tout entier, car quand les juives et les juifs de France ne sont plus en sécurité, ce sont les valeurs de la République qui sont attaquées et notre histoire qui s’assombrit.

L’antisémitisme est dans notre pays une plaie béante, dès qu’on cesse de la soigner le sang coule à nouveau. Nous ne pouvons plus faire comme si nous ne savions pas et fermer les yeux, faire comme si les juives et les juifs de France vivaient en toute sérénité alors qu’ils et elles subissent insultes et violences en tous genres. Ils en viennent même à craindre pour leur vie, celle de leurs enfants.

Depuis plusieurs années, Femmes solidaires intervient dans de nombreux lycées et collèges de France et alerte les pouvoirs publics, les élu.e.s de la République, les ministres, sur la montée de l’antisémitisme porté par les théories complotistes. Nous constatons que comme les violences faites aux femmes, les violences antisémites sont le fruit d’un continuum qui prend corps dans les stéréotypes qui engendrent discriminations et violences. A l’occasion de débats sur l’égalité femmes/hommes, nos intervenantes constatent que l’antisémitisme devient une idée comme une autre que l’on peut exprimer dans certains établissements de façon décomplexée, plongeant les enseignant.e.s dans un profond désarroi. Certain.e.s ne souhaitent plus aborder la question de la Shoah dans leurs classes et subissent l’instrumentalisation systématique du conflit israélo-palestinien qui fige toute réflexion. Si Femmes solidaires est si souvent témoin de ces propos antisémites, c’est parce que ceux qui les propagent rejettent également l’égalité femmes/hommes et le droit des femmes à disposer de leur corps. En première ligne de ces attaques nous retrouvons l’extrême droite et l’islamisme politique sous toutes ses formes porté par des lieux de culte laissés sans contrôle aux abords des lycées. Ces groupes convergent dans leur pensée et leurs actes.

Il est temps de prendre la mesure de ce qui se passe dans nos écoles, l’histoire de Mireille Knoll doit interroger chacun.e de nous. Comment une enfant qui a échappé à la Rafle du Vel’d’hiv, qui épousera un rescapé de la Shoah, peut mourir en 2018 sous les coups d’un meurtre antisémite soixante-seize ans plus tard ?

La présence des juives et des juifs de France dans notre pays atteste de la longue tradition d’accueil d’une France de la diversité. Nous combattrons efficacement et durablement cette barbarie par la connaissance, le courage du dialogue et la lucidité sur la situation de certains de nos quartiers.

Pour rendre hommage à Mireille Knoll et parce que nous continuerons sur tous les terrains à lutter contre les assignations communautaires, les préjugés, le racisme et l’antisémitisme, nous appelons à la Marche blanche du mercredi 28 mars à 18h30, Place de la Nation.

Paris, mardi 28 mars 2018


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vendredi 9 mars 2018

09:30

Débat sur les mutilations sexuelles



Le mercredi 28 mars le comité Femmes solidaires de Vaulx en Velin Décines sera à l'Espace Frachon 3 rue Maurice Thorez Vaulx en Velin de 17h30 à 20h30 avec l'association Le GAMS autour du livre Les fleurs coupées et du film Kimbidalé.
Débat sur les mutilations sexuelles.

lundi 5 mars 2018

17:00

Communiqué de presse #GénérationNonSexiste





Voici le communiqué de presse de Femmes solidaires du 8 mars pour le lancement de nos initiatives sous le label #GénérationNonSexiste qui sera notre grande campagne 2018.


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Nous sommes #GenerationNonSexiste


Femmes solidaires, mouvement féministe universaliste, laïque et d’éducation populaire, défend les valeurs d’égalité entre les femmes et les hommes, de mixité et de laïcité.

Le temps du constat. Nous avons assisté ces derniers mois simultanément à une libération de la parole et à une amélioration de la qualité de l’écoute. La violence que nous constatons au quotidien sur tous les territoires est désormais largement révélée et entendue dans l’espace public. Des millions de femmes et de filles en France ont partagé leurs expériences de citoyennes dans des sociétés sexistes sur les réseaux sociaux mais également auprès de leurs proches. Une partie de notre société a réalisé que le sexisme est bien vivant et que les droits des femmes sont encore trop souvent bafoués. Si une prise de conscience nécessaire est en cours, elle est constamment ralentie par la tentation du statu quo et de la déresponsabilisation des auteurs de violences notamment des plus célèbres et des plus puissants dans le monde. Il est temps de passer à la vitesse supérieure.

Place à l’action. Transformer notre société nécessite de déconstruire les rapports de violence et de domination. Femmes solidaires est durablement engagée dans cette déconstruction, que ce soit dans nos actions en direction de la jeunesse et de tous les lieux d’éducation populaire, avec plus de 10 000 élèves sensibilisé.e.s l’an dernier, ou durant nos campagnes. Nous avons mené depuis 2016 des actions estivales en direction des lieux festivaliers et culturels pour sensibiliser à la non-violence et au respect, avec notre campagne #CetÉtéCRespect. Pour que la transmission de cette culture de la non-violence commence dès le plus jeune âge, Femmes solidaires propose la création d’Observatoires de l’égalité fille-garçon dans chaque établissement scolaire, proposition que nous avons présentée le 25 novembre dernier au Président de la République, Emmanuel Macron et à la secrétaire d’Etat, Marlène Schiappa.

#GenérationNonSexiste. En cette journée internationale des droits des femmes, nous réaffirmons que nous avons toutes et tous le droit de vivre dans une société sans sexisme, de vivre en sécurité. Pour que cette société émerge, nous lançons une nouvelle campagne #GénérationNonSexiste. À partir du 8 mars, Femmes solidaires sera à l’initiative d’une centaine d’actions sur toute la France, manifestations culturelles, débats, rencontres qui participeront à développer une culture de l’égalité de genre et de la non violence à travers toutes les générations.
Ainsi le 8 mars nous serons partenaires de l’émission Rire contre le sexisme sur France 4 à 20h30 où des artistes, comédien.nes et comiques viendront animer une soirée dont l’intégralité des dons nous seront reversés pour nos actions de sensibilisation auprès de la jeunesse. En effet, Femmes solidaires s’engage par le biais d’interventions en milieu scolaire et dans des lieux d’éducation populaire, de réalisation de supports de communication et de plaidoyer qui vont se décliner sur tous les territoires, dans les salles de classes et les maisons de quartier, dans nos rues et sur nos écrans.

Nous sommes #GénérationNonSexiste !

Rejoignez-nous via femmes.solidaires@wanadoo.fr, ou directement sur tous les territoires http://femmes-solidaires.org/?-AGENDA- 

Paris, vendredi 2 mars 2018


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vendredi 23 février 2018

22:00

Programme de Femmes solidaires pour la Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes

Autour du 8 mars, Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes, comme tous les ans Femmes solidaires sera présente dans nos comités mais aussi dans plusieurs événements de l'agglomération.


  • Jeudi 2 mars à 18h30 à la Mairie du 9e, pour une soirée autour des femmes et de la culture qui marquera le lancement de 3 semaines d'événements organisés dans l'arrondissement . Intervention de Femmes solidaires sur  l'exposition "Violences, elles disent non" qui sera pendant 1 semaine à l'ESSSE à Vaise
  • Lundi 5 mars à 20h au Centre social de Grigny, intervention de Femmes solidaires "Concilier vie de femme et travail"
  • Mardi 6 mars à 20h au Polaris à Corbas « A mon âge je me cache encore pour fumer» De Rayhane OBERMEYER, avec un débat animé par Femmes solidaires sur les violences conjugales
  • Mercredi 7 mars de 15h à 17h le comité Femmes solidaires de Vaulx en Velin Décines organise un "Café-Goûter" parents enfants autour de l'exposition "C'est mon genre" 

  • Jeudi 8 mars de 14h à 17h au Centre social de l'Olivier, Femmes solidaires de Saint Priest anime un quizz sur l'histoire des droits des femmes en France 
  • Jeudi 8 mars 15h40 à 17h30 rassemblement place de la Comédie 
  • Jeudi 8 mars à partir de 19h, un pot d'accueil autour de l'exposition "Rendons nos droits universels" avec le comité Femmes solidaires de Saint Priest suivit de la projection du film "Battle of sexe" débat animé par leur comité

  • Vendredi 9 mars de 15h à 17h : un stand de Femmes solidaires à la Mairie du 8e. Après-midi de rencontre et d’échange
  • Vendredi 9 mars de 18h à 19h avec les Femmes en noir. Rassemblement place des terreaux et lecture de parles de prisonnières palestiniennes
  • Vendredi 16 mars après midi au Centre social, le comité de Femmes solidaires de Chaponost, anime un quizz sur les droits des femmes.
  • Mardi 20 mars de 16h à 20h à la Mairie du 3e débat "Femmes et santé" conférence, spectacle...
  • Vendredi 23 mars à la Médiathèque de Feyzin avec Feeurope,  Femmes solidaires interviendra sur les enjeux actuels pour les droits des femmes et l'égalité femmes-hommes en Europe en abordant par exemple la ratification de la Convention d'Istanbul par les états de l'Union, l'évolution du droit à l'avortement dans les états de l'Union, les impacts de la montée de l’extrême droite et de la droite extrême pour les droits des femmes,...


Nous vous espérons nombreuses à participer et /ou aider à l'une ou l'autre des ces initiatives.
Soyez les bienvenues.