dimanche 21 novembre 2010

14:49

Contre les violences faites aux femmes

samedi 20 novembre 2010

09:24

Nouveau numéro de Clara magazine

samedi 13 novembre 2010

15:11

Fleur du Désert

Dans le cadre de la Semaine Internationale de la Solidarité, la MJC de Montluel propose la projection du film "Fleur du Désert" vendredi 19 novembre à 18h et 20h30 à la Salle des Augustins.


Le projection de 18h sera suivie d'un débat sur le thème de l'excision auquel Femmes solidaires du Rhône participera notamment pour évoquer notre action de marrainage de petites filles éthiopiennes.

vendredi 12 novembre 2010

12:37

Rassemblement pour la libération d' Aung San Suu Kyi

Selon plusieurs sources non officielles, la Lauréate du Prix Nobel de la Paix et opposante birmane Aung San Suu Kyi doit être libérée le 13 novembre prochain. A cette occasion, des associations engagées en faveur des droits humains et de la démocratie en Birmanie*, en partenariat avec la Mairie de Paris, appellent à un rassemblement de soutien pour sa libération :

Samedi 13 novembre à 14h45
Parvis de l’Hôtel de ville, Paris 1er

en présence
de Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris,
de Monsieur Pierre Schapira, adjoint au Maire de Paris, chargé des Relations internationales, des Affaires européennes et de la Francophonie,
de Madame Yamina Benguigui adjointe au Maire de Paris, chargée des droits de l'homme et de la lutte contre les discriminations
de personnalités publiques soutenant l’appel à la libération d’Aung San Suu Kyi parmi lesquelles Alain Chamfort, Zoé Valdès et Fabell
et des représentants de toutes les associations signataires de cet appel

Par ce rassemblement, les associations appellent à :
· La libération effective et inconditionnelle d’Aung San Suu Kyi
· La libération effective et inconditionnelle de LA TOTALITE des 2200 prisonniers politiques du pays
· La dénonciation du processus électoral et du résultat des élections du 7 novembre dernier, visant à pérenniser et légitimer la dictature militaire au pouvoir, élections qui n’étaient ni libres ni justes, et ne représentaient pas la volonté du peuple
· Le maintien d’une pression forte sur la junte jusqu’à une réelle avancée démocratique
· La non-reconnaissance de la Constitution de 2008, écrite entièrement par les Généraux et qui garantit aux militaires une impunité qui ne saurait être tolérée
· La mise en place d’une Commission d’enquête internationale sous l’égide de l’ONU pour mettre fin à l’impunité dans les cas de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Birmanie

Si Aung San Suu Kyi est réellement libérée, le pouvoir militaire birman voudra sans doute faire passer cette décision pour un geste de bonne volonté. Il n’en est rien. Sa remise en liberté interviendra simplement au terme des 18 mois supplémentaires d’assignation à résidence auxquels Aung San Suu Kyi a été condamnée à l’été 2009, à l’issue d’un procès inique. Il ne s’agit donc pas d’une amnistie ni d’un quelconque geste de mansuétude.

La libération d’Aung San Suu Kyi est attendue de tous et aura une portée considérable.

Cependant, il est à craindre que sa liberté de mouvement et de parole soit limitée et qu’elle ne suffise pas à garantir une avancée démocratique significative dans le pays :
· Le principal parti d’opposition qu’elle dirige, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), a été
officiellement dissous, pour n’avoir pas voulu cautionner le processus électoral du 7 novembre.
· 2200 prisonniers politiques, membres de la LND et dirigeants ethniques, croupissent toujours dans les geôles birmanes en vertu de lois iniques.
· Le pouvoir militaire birman espère, en échange de sa libération, un apaisement de la pression
internationale et une acceptation du résultat des élections.

*Amnesty International France, Info Birmanie, Reporters Sans Frontières, Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Human Rights Watch, la communauté birmane de France, Collectif France Aung San Suu Kyi, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Alliance des Femmes pour la Démocratie, Femmes Solidaires, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (LIFPL)

lundi 1 novembre 2010

20:48

Droit à l'avortement et à la santé : manifestation à Paris

Plusieurs militantes de Femmes solidaires du Rhône participeront samedi 6 novembre à Paris à la manifestation pour défendre le droit à l'avortement et à la santé à l'hôpital public.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

dimanche 10 octobre 2010

19:00

Toutes et tous dans la rue pour une réforme des retraites plus juste !

Femmes solidaires du Rhône appelle une nouvelle fois à participer à la manifestation contre la réforme des retraites mardi 12 et samedi 16 octobre à Lyon.

Retrouvez nos positions détaillées ici.

jeudi 30 septembre 2010

09:02

Non, Monsieur Woerth, la réforme des retraites ne sera pas une avancée pour les femmes !

Face à la prise de conscience grandissante dans notre pays de l’impact très négatif et inégalitaire pour les femmes de la réforme des retraites, le gouvernement, et en particulier le Ministre du Travail, essaie de nous faire croire que ce n’est pas le cas.

Pourtant, aucune solution n’a été proposée pour améliorer le pourcentage de femmes touchant leur retraite à taux plein (40% contre 85% des hommes). Au contraire, on nous explique qu’il est nécessaire de repousser à 67 ans l’âge d’attribution de la retraite à taux plein. Qui seront les plus touchés par cette mesure ? Les femmes !

De même, alors que le montant moyen mensuel perçu par les femmes à la retraite est inférieur de 38% à celui perçu par les hommes car elles sont plus touchées par les emplois précaires, les interruptions de carrière et/ou le temps partiel subi, il n’y aucune proposition pour changer la situation !

Femmes solidaires demande donc que la réforme des retraites soit revue notamment par :
- le maintien à 65 ans de l’âge d’attribution de la retraite à taux plein,
- la revalorisation des pensions les plus basses,
- l’assurance d’une retraite décente pour les personnes ayant eu de bas salaries pendant une grande partie de leur carrière,
- la prise en compte du congé parental dans le calcul de la durée de cotisation,
- la révision du mode de calcul de la retraite, préconisée par la Halde, en prenant en compte les 100 meilleurs trimestres plutôt que les 25 meilleures années.


Femmes solidaires appelle aussi à participer samedi 2 octobre aux manifestations partout en France pour la défense d’un système de retraite juste et égalitaire pour toutes et tous.

mardi 28 septembre 2010

18:59

Rassemblement pour la défense de l'IVG

Enterrement de l’Hôtel de Dieu
Défense de l’avortement et de l’hôpital public
Manifestation le 1er octobre à 18h30 à Lyon
Départ Place Bellecour

mardi 21 septembre 2010

17:41

Appel à manifester

mercredi 15 septembre 2010

04:23

Forum des associations

vendredi 3 septembre 2010

08:20

La réforme des retraites proposée par le gouvernement maintient l’inégalité entre les femmes et les hommes

Le projet de réforme des retraites, qui va être discuté à partir du 7 septembre à l’Assemblée Nationale, ne remet pas en cause l’aspect inégalitaire du système actuel, fruit d’un monde du travail discriminatoire et défavorable aux femmes.

Rien n’est proposé pour améliorer le pourcentage de femmes touchant leur retraite à taux plein (40% contre 85% des hommes) ou le montant de cette retraite (1 020 euros mensuel brut en moyenne contre 1 636 euros pour un homme soit 38% de plus) !

Femmes solidaires demande aux députés et aux sénateurs d’agir notamment sur les points suivants :

- le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans,

- le retrait du passage à 67 ans de l’âge d’attribution de la retraite à taux plein car ce sont majoritairement les femmes qui seront touchées et appauvries par cette mesure,

- la revalorisation des pensions les plus basses versées principalement aux femmes,

- l’assurance d’une retraite décente pour les salarié-e-s ayant eu de bas salaries pendant une grande partie de leur carrière,

- la sauvegarde des avantages familiaux,

- la prise en compte dans le calcul des retraites de la pénibilité du travail dans toutes les professions comme, par exemple, pour les hôtesses de caisse, ouvrières ou personnes chargées de travaux de ménage qui souffrent de maladies professionnelles liées aux gestes répétitifs.


Femmes solidaires appelle à participer mardi 7 septembre prochain aux manifestations partout en France pour la défense d’un système de retraite juste et égalitaire pour toutes et tous.

mardi 31 août 2010

10:25

Pétition : Retraite des femmes : Réveillons-nous, toutes et tous

Le Laboratoire de l'Egalité, dont Femmes solidaires est un membre fondateur et actif, vous propose de signer sa pétition pour dénoncer l'immense recul pour l'égalité entre les femmes et les hommes que constitue la réforme des retraites proposée par le gouvernement.


Merci d'avance de votre soutien et de votre participation !


mardi 24 août 2010

18:11

Mobilisation contre la lapidation


Réjoignez-nous


samedi 28 août à 15h place Bellecour


pour manifester ensemble notre refus de la lapidation.


Toutes les informations sur la campagne 100 villes contre la lapidation ici.

samedi 10 juillet 2010

07:42

Le Clara de l'été est disponible

mercredi 7 juillet 2010

08:02

Pour une loi interdisant le port de tout objet à caractère discriminatoire ou symboles d’oppression pour les femmes dans tous les espaces

A partir du 6 juillet prochain, nos député-es examinent à l’Assemblée Nationale le projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public.

Femmes solidaires a été auditionnée par la mission d’information présidée par André GERIN afin de donner un éclairage sur les questions liées à la discrimination et aux violences faites aux femmes. Nous avons notamment demandé à la mission de prendre en compte ouvertement la question des droits des femmes en ne privilégiant pas la question sécuritaire propre à
renvoyer dos à dos les citoyens de notre pays.

Depuis Femmes solidaires a pris position en faveur d’une loi interdisant, dans tous les espaces, le port de tout vêtement, insigne ou objet à caractère discriminatoire ou symboles d’oppression pour les femmes. Nous nous félicitons que cette dimension soit présente dans le projet de loi.

Cependant, nous regrettons que n’ait pas été reprise notre demande d’extension d’interdiction du port des signes religieux à l’Université et à tous les espaces d’accueil de la petite enfance qui sont des lieux éducatifs et d’apprentissage de la vie en communauté.

Nous souhaitons que les parlementaires restent attentives-ifs à ce que le rejet qu’inspire le voile intégral ne dédouane pas le voile simple de sa dimension intégriste et politique. Il doit être interprété socialement avec la même gravité que le voile intégral.

Ainsi, nous sommes choquées par les images rendues publiques le 28 juin dernier de notre Premier Ministre François Fillon, au côté d’une petite fille de moins de 10 ans portant le voile à l’occasion de l’inauguration d’un lieu de culte en région parisienne. Comme nous le rappelions à la mission d’information, la protection des fillettes nous tient très à coeur. Il est impensable que dans notre pays, signataire de la convention des droits de l’enfant, des fillettes portent des signes de soumission à leur père, leur frère, en étant voilées partiellement ou intégralement. Ces fillettes sont considérées par ceux qui les voilent comme des objets de tentation pour des hommes adultes. C’est intolérable. On ne peut considérer qu’il y a libre consentement du port du voile pour des mineures. Et nous rappelons que la majorité sexuelle des filles est de 18 ans en France pour éviter notamment « les mariages forcés ».
Une telle image qui a fait le tour du monde n’est pas de nature à protéger les fillettes soumises dans certains pays à des pratiques religieuses radicales.

Nous réaffirmons en conclusion l’importance de l’application du principe de l’universalité des droits des femmes en opposition au relativisme culturel meurtrier pour les femmes. Nous demandons au gouvernement protection pour toutes les femmes quelles que soient leurs origines sociales, culturelles ou religieuses.

jeudi 1 juillet 2010

18:43

Arrêt des permanences pour l'été

samedi 19 juin 2010

07:57

Présence de Femmes solidaires à la manisfestation du 24 juin

jeudi 3 juin 2010

15:43

La réforme des collectivités porte atteinte à l’égalité femme-homme

Femmes solidaires mouvement féministe lutte contre les violences et les discriminations dont sont victimes les femmes et promeut une société plus égalitaire, anime depuis les élections municipales de 2008 un réseau d’élues locales et nationales engagées sur ces thématiques. En effet à chaque échéance électorale, notre association encourage les femmes, quelle que soit leur appartenance à un parti ou non, à s’engager en politique. Elle favorise des réflexions et modes d’action pour leur permettre d’exercer leur mandat dans de bonnes conditions et par la même améliorer celles de leurs collègues hommes. L’association nationale souhaite donner lecture du communiqué suivant :

« Nous, Femmes solidaires et élues de notre réseau, dans notre diversité politique, sommes inquiètes du projet de réforme des collectivités territoriales examinée actuellement par le Parlement. En effet, cette réforme risque de compromettre des années d’avancées féministes et de combat pour plus de démocratie dans la vie locale. Annoncée comme un « enjeu majeur et prioritaire » du gouvernement actuel, nous qui sommes en prise directe avec la réalité souvent douloureuse, dans ces temps de crise, de nos concitoyennes et concitoyens voulons exprimer les réserves suivantes :
  • La réforme prévoit des conseillers territoriaux uniques en remplacement des conseillers généraux et régionaux à partir de 2014 élu-e-s au scrutin uninominal pour 80 % d’entre eux.
    Cette modification des modes de gouvernance locale n’est pas de nature à favoriser la parité en politique. Seul le mode de scrutin à la proportionnelle possède un caractère restrictif suffisant pour installer une parité durable dans notre pays. Un scrutin nominal qu’il soit à un ou deux tours favorise la représentation masculine car les têtes de liste qui seront choisies (essentiellement des hommes) sont déjà installées et reconnues par le public. Ce scrutin ne favorise pas la représentation des femmes en politique.
  • La réforme prévoit la suppression de la taxe professionnelle.
    Cette taxe couvre aujourd’hui en moyenne la moitié des dépenses des villes. Cette disposition risque d’accroître les impôts locaux et donc peser sur les foyers et notamment sur les plus démunis dont les foyers monoparentaux à 80 % féminins. Les compensations financières de l’Etat baisseront chaque année de 10 % pour disparaitre complètement d’ici 10 ans.
  • La réforme prévoit une modification des champs de compétences des collectivités locales.
    En restant la seule collectivité territoriale à garder une clause de compétence générale, la ville risque de devenir la seule offre de service public possible pour les usagers en dehors de l’Etat. Elle devra être plus compétente en ayant moins de moyens. Les autres collectivités, département et région devront s’en tenir aux compétences fixées par la loi. Bientôt la ville devra prendre en charge les enfants de la crèche à l’université, les transports des usagers, s’occuper des loisirs et enrichir le lien social en étant la seule ressource des associations en dehors du privé qui n’est pas très intéressé aux activités non lucratives. La mise à mal des services publics et la condamnation des associations à la précarité détérioreront sérieusement la vie des femmes et le bien être des familles. De plus la compétence générale déléguée à des grandes mégapoles aggravera les inégalités territoriales.
Nous souhaitions intervenir dans ce débat sur ces trois points en priorité et appelons les sénateurs sénatrices et député-es à ne pas voter cette réforme. Il en va de l’avenir des femmes, de l’existence des associations d’éducation populaires et de la démocratie.

jeudi 27 mai 2010

23:25

Pas de bébés à la consigne !

Femmes solidaires, membre du collectif Pas de bébés à la consigne, appelle à se joindre au rassemblement qui aura lieu samedi 29 mai à 10h à Lyon, place des Terreaux, comme dans de nombreuses autres villes de France.

Les professionnel-les, parents, associations et personnes membres du collectif exigent le retrait des mesures qui bradent les modes d'accueil des jeunes enfants et demandent un plan d'urgence pour la petite enfance.


mercredi 19 mai 2010

18:18

Acheter du sexe n'est pas un sport !

Femmes solidaires et la CATW sont indignées par la composition de l’équipe de France de football en juin 2010

Femmes solidaires et la CATW viennent de prendre connaissance de la composition de l’équipe de France de football qui se rendra en Afrique du Sud début juin à l’occasion de la Coupe du monde. Cette équipe est une équipe nationale, elle doit donc être porteuse des valeurs du pays qu’elle représente, en l’occurrence celles de la France.
Nous sommes donc choquées que deux équipiers, mis en cause par la justice pour avoir participé à l’exploitation de la prostitution, avec une mineure de surcroît, et en tout cas qui ne semblent pas le nier, portent le maillot et nos couleurs.
Nous sommes également indignées par la banalisation du recours à la prostitution dans le monde sportif, qui ne semble choquer ni un haut dirigeant de la FIFA, ni le monde culturel,artistique.

Cela est d’autant plus choquant que lors de la coupe du monde de football en 2006 en Allemagne, toutes les forces politiques de notre pays s’étaient unies pour affirmer haut et fort qu’ « acheter du sexe n’est pas un sport » ! A cette époque, le Ministère des Sports, la FIFA s’étaient engagés contre la prostitution à travers un spot TV « Ne soyons pas complices » dans lequel le sélectionneur de l’équipe de France de football Raymond DOMENECH intervenait dans ce sens.
Comment quatre ans plus tard en arrive t-on à banaliser et accepter la prostitution dans le football ?

Nous rappelons, à toutes fins utiles, que la France est Etat partie de la Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui de 1949, dont le préambule considère que « la prostitution et le mal qui l’accompagne, à savoir la traite des êtres humains en vue de la prostitution, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine et mettent en danger le bien-être de l’individu, de la famille et de la communauté »…

Par ailleurs, notre pays a ratifié la CEDAW, Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes qui affirme dans son article 6 que les Etats ratifiant cette convention « prennent toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour réprimer, sous toutes leurs formes, le trafic des femmes et l’exploitation de la prostitution des femmes ».

La France a également ratifié le Protocole de Palerme sur la traite qui dans son article 9-5 appelle les Etats à décourager la demande.

Enfin, lors de la 54e session sur le statut des femmes à l’ONU en mars 2010, « l’Organisation internationale de la francophonie, constituée de 70 Etats et gouvernements dont la France ont adopté lors de cette session une déclaration sur les violences faites aux femmes saluée par de nombreuses ONG condamnant l’exploitation de la prostitution ».

La France se définit comme un pays abolitionniste, elle doit aujourd’hui lancer un signe fort en dénonçant ce fléau abominable qu’est la prostitution pour des femmes, des enfants et des hommes. Une clarification de notre Ministre des Sports est indispensable pour que sport et éducation non-sexiste continuent de rimer. Outre les performances, le football doit aussi être un vecteur de valeurs sur lesquelles nous ne pouvons faire de concession.

En conséquence nous demandons :

· Que les deux joueurs mis en cause ne figurent pas dans les effectifs de l’équipe de France.

· Que des campagnes soient menées d’urgence à l’approche de cet événement, visant à décourager la demande et édicter un code de bonne conduite pour les membres de l’équipe de France, porteurs de nos valeurs, contre l’achat de services sexuels.

· Une condamnation ferme de la prostitution en Afrique du Sud par la voix de notre ministre des Sports lors de la Coupe du monde où l’on sait que le Président d’Afrique du Sud a dores et déjà commandé 1 million de préservatifs pour les touristes sportifs sexuels.

La prostitution n’est pas une fatalité humaine. Comme nous l’avions affirmé lors de la précédente Coupe du monde en 2006 en Allemagne avec la Coalition contre la traite des femmes (CATW), nous réitérons notre appel pour ce rendez-vous sportif qui doit rester une fête digne et solidaire : Acheter du sexe n’est pas un sport.

Ce communiqué est co-signé par le MAPP, Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie et toutes les formes de violences sexuelles et discriminations sexuelles.

jeudi 13 mai 2010

08:17

L’enjeu de l’égalité entre les hommes et les femmes pour financer les retraites

vendredi 7 mai 2010

08:04

Nouveau numéro de Clara Magazine

vendredi 30 avril 2010

05:39

Manifestation du 1er mai à Lyon

mardi 20 avril 2010

18:35

La réforme des retraites ne doit pas renforcer les inégalités entre femmes et hommes

40% des femmes arrivent aujourd’hui à faire valoir une retraite à taux plein, contre 85 % des hommes.

En moyenne, une femme prend sa retraite à 61 ans et 5 mois, un homme à 59 ans et 6 mois*.

Le montant moyen mensuel brut de la retraite d’une femme est de 1020 euros ; un homme touche en moyenne 1636 euros, soit 38% de plus*.

En 2008, les femmes représentaient 57,2% des allocataires du minimum vieillesse.

A la lecture de ces chiffres, on constate combien le système actuel des retraites est inégalitaire puisqu’il est le fruit d’un monde du travail discriminatoire et défavorable aux femmes.

Puisque Eric Woerth, Ministre du Travail, parle de mener une réforme « juste », nous lui demandons, ainsi qu’aux partenaires sociaux, de reconnaître l’aspect injuste pour les femmes du régime aujourd’hui en place et d’y remédier.

Pour cela, Femmes solidaires estime nécessaire notamment de :

- revaloriser les pensions les plus basses que touchent principalement les femmes,

- continuer à assurer une retraite décente pour les salarié-e-s ayant fait tout ou une grande partie de leur carrière au SMIC, majoritairement des femmes,

- tenir compte dans le calcul des retraites de la pénibilité du travail dans toutes les professions comme, par exemple, pour les hôtesses de caisse qui portent jusqu’à 4 tonnes de marchandises par jour ou les personnes chargées des travaux de ménage qui souffrent de maladies professionnelles liées aux gestes répétitifs,

- sauvegarder les avantages familiaux,

- conserver l’âge légal actuel de départ à la retraite à 60 ans,

- garantir un système de retraite par répartition, gage de solidarité pour les salariés précaires et pauvres, dont une grande partie sont des femmes.

Femmes solidaires rappelle aussi qu’une réelle application de l’égalité professionnelle et salariale dans le monde du travail ainsi que la création d’un véritable service de la petite enfance, donnant aux femmes qui le souhaitent de s’investir pleinement dans leur métier, sont indispensables pour arriver à l’égalité des retraites des femmes et des hommes.


* Source DREE

mardi 13 avril 2010

18:21

Pour une pratique humaine de l’IVG !

Tribune de Sabine Salmon, Présidente de Femmes solidaires, et Carine Delahaye, Rédactrice en chef de Clara Magazine, parue dans l'Humanité le 2 avril 2010

Pourquoi la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires insulte-t-elle la dignité des femmes ? Vivre dignement n’est pas « rentable ». Nous devons avoir du courage pour résister au discours des gouvernements Fillon; il y a des domaines qui ne pourront jamais s’équilibrer financièrement, au
premier rang desquels la culture, l’éducation et, bien sûr, la santé. L’amputation des budgets alloués à la santé entraînera forcément une réduction de la qualité des services rendus à la population. Osons le dire, la rentabilité n’est pas humaine, plus précisément vivre dignement n’est pas « rentable » et la dignité des femmes passe notamment par la maîtrise de leur corps. La planification est un enjeu de santé publique pour les femmes, mais aussi pour toute la société. La mise au monde d’un enfant doit être une joie et non une violence; une grossesse, un accueil et non un rejet.

La laïcité comme seule issue. La souffrance des femmes est tolérée à compter qu’elles sont victimes. Pour défendre l’IVG, certains succombent à la tentation de mettre en avant le risque de grossesse consécutif à un viol, comme si l’abomination seule justifiait l’application universelle de ce droit fondamental : donner aux femmes l’entière maîtrise de leur corps en choisissant de mettre ou non au monde un enfant. Le retour du religieux dans nos quartiers est incompatible avec ce choix que doit faire toute communauté humaine qui se respecte. Faire vivre la laïcité est la seule issue qu’il reste aux femmes et aux hommes de se libérer des carcans moralisateurs. Toutes les religions font d’elles avant tout des pécheresses, des tentatrices et d’eux des prédateurs. Qu’on en finisse avec l’acceptation des dérives actuelles au nom de la liberté de culte. Tolérer toutes formes d’aliénation du corps des femmes, voile ou remise en question de l’avortement, au nom des différences culturelles, est une porte ouverte au retour à l’ordre moral et à l’inégalité.

Ne nous méprenons pas. Aux côtés des professionnels qui se battent chaque jour pour sauvegarder une pratique humaine de l’avortement, les hommes et les femmes épris de justice et de liberté dans ce pays doivent défendre l’avortement avant qu’il ne soit trop tard. Le temps d’une mobilisation populaire est revenu.

Nous en faisons l’expérience jour après jour : le concept de rentabilité a pris une place grandissante dans l’organisation de nos vies. Alors que notre société s’est bâtie Du contrat social au Conseil national de la Résistance, le rouleau compresseur libéral détruit un à un tous les outils d’une plus juste répartition des richesses. Les femmes sont en première ligne de ce tsunami, victimes notamment des attaques portées aux services publics. Dans ce contexte de régression, le retour à l’ordre religieux et moral est un allié précieux pour les forces du grand capital qui trouvent en lui des points d’appui solides insidieusement installés dans les quartiers les plus en difficulté de notre pays. Dans ce décor de grandes tragédies se joue en ce moment le sort de l’avortement.

Soyons claires, la loi Hôpital, patients, santé, territoires est incompatible avec la dignité des femmes. Nous ne pouvons accepter ni des « plateaux de regroupements » des maternités, ni des « plateaux de regroupements » d’IVG au milieu de ces mêmes maternités. Là où des femmes attendent à la chaîne des avortements dans des salles communes où d’autres consultent pour leur grossesse en cours. Dans la plupart des cas, le délai reste un casse-tête par manque de moyens. Les maternités sont faites pour accoucher, les centres d’IVG pour avorter. Ce sont deux étapes différentes dans la vie d’une femme.

Quand un avortement est correctement pris en charge, la maternité qui suit est d’autant mieux appréhendée. Dans ces lieux dédiés à l’orthogénie, où la contraception et l’avortement sont proposés, le parcours de ces femmes ne doit plus être celui de combattantes. Quand leur parole est entendue, quand leur choix de type d’IVG est respecté, ainsi que les délais, il faut oser le dire, l’avortement, bien que n’étant pas un acte anodin, peut être vécu sans traumatisme et comme un soulagement. Notre culture judéo-chrétienne ne nous permet pas toujours d’entendre cette réalité et pourtant…

mercredi 31 mars 2010

mardi 30 mars 2010

16:36

Discrimination liée à la grossesse : deux nouveaux procès gagnés

La Cour d'appel de Versailles vient de condamner la société Yellow Media (Future France) à verser à une de ses ex-directrices de publicité, écartée de son poste à son retour de congé de maternité puis licenciée pour avoir refusé un emploi qui constituait un déclassement professionnel 99 694.24 euros d'indemnités.


Autre procès en mars : le Conseil des Prud'hommes de Libourne a condamné l'association Oligad à verser à une de ses ex-salariées, auxiliaire de vie sociale, également licenciée en raison de sa grossesse, 18 766.66 euros.

samedi 20 mars 2010

18:29

Débat à la MJC de Rilleux la Pape

lundi 15 mars 2010

20:14

Femmes au travail

A l’occasion de la Journée Internationale des femmes du 8 mars, la médiathèque de Saint-Priest vous propose un mois de rencontres et d’animations sur le thème des femmes au travail en collaboration avec le Centre Historique Minier de Lewarde (59) et Femmes solidaires du Rhône.
Mercredi 17 mars à 17h aura lieu la projection du documentaire "Les filles de la sardine" de Marie Hélia.
Cette projection sera suivie d'un débat animé par Femmes solidaires.

Entrée libre et gratuite.

samedi 13 mars 2010

20:17

Entre elles

Avec le soutien de la Mairie de Lyon 3ème et de la compagnie "les Rescapés", Femmes solidaires du Rhône vous convie lundi 15 mars à 14h30 à assister au spectacle "Entre elles", série de textes écrits et interprétés par des femmes participant aux ateliers de théâtre et d'écriture que propose notre association toute l'année.

Ces textes sont basés sur des anecdotes, souvenirs et gestes du quotidien, dénonçant les stéréotypes et discriminations que rencontrent les femmes.

La représentation aura lieu à la maison de quartier, 263 rue Paul Bert, Lyon 3ème.

vendredi 12 mars 2010

10:28

Forum social Cité Solidaire

mardi 9 mars 2010

16:07

Film et débat

dimanche 7 mars 2010

18:50

Clara spécial 8 mars : Rendons nos droits universels

15:21

Journée Internationale des Femmes à Saint Priest

12:01

Journée Internationale des Femmes à Vénissieux


A la demande de la Municipalité, Femmes solidaires participera au débat sur les thèmes de l'égalité, la laïcité et la citoyenneté qui aura lieu lundi 8 mars de 15h30 à 17h30 à la mairie.

Programme détaillé de la journée ici.

samedi 6 mars 2010

14:49

Rendons nos droits universels

Une délégation de Femmes solidaires conduite par sa présidente Sabine Salmon s'est rendue à la 54ème session sur le statut des femmes au siège des Nations Unies, à New York, dans le cadre de son statut consultatif auprès des Nations Unies.

Elle a pu écouter le Secrétaire Général Ban Ki Moon déclarer : " Les stéréotypes sexistes et la discrimination fondés sur le sexe persistent dans toutes les cultures et toutes les communautés. Près de 70 % des femmes connaissent la violence dans leur vie. Ce n'est pas une question de culture, cela reste des crimes, des mariages forcés, des abus sexuels. La Déclaration de Beijing est tout autant d'actualité aujourd'hui qu'il y a 15 ans. Le troisième objectif du Millénaire pour le développement, c'est à dire promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, est la clef. Travaillons avec une détermination encore plus grande pour un avenir où tout le monde jouira des mêmes droits et des mêmes possibilités et où le progrès profitera à tous." Il a également rappelé qu'en septembre 2009, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté une résolution soulignant le soutien des Etats membres à la création d'un nouvel organe unique, dirigé par un Secrétaire général adjoint, pour traiter de toutes les questions concernant les femmes.

A l'occasion du 8 mars 2010, 100ème anniversaire de la journée internationale des femmes, fortes de différents échanges que nous avons pu avoir avec les femmes de la planète et conscientes de la nécessité d'accompagner cette dynamique lancée par le secrétaire général des Nations Unies l'association Femmes solidaires tient à réitérer son appel : rendons nos droits universels.

La principale bataille que nous avons à mener pour les générations à venir est de gagner de nouveaux droits et de sauvegarder ceux déjà acquis. Le discours ambiant qui consiste à mettre en avant la notion de relativisme culturel pour porter atteinte à nos droits est dangereux d'autant qu'il s'immisce dans les milieux féministes pour tenter de freiner la marche des femmes vers plus de droits. Notre mouvement Femmes solidaires continue de penser qu'un alignement par le haut des droits des femmes aidera à leur émancipation. Les droits fondamentaux des femmes dont l'égalité, le droit à vivre sans violence ni domination, l'accès à la planification, le droit à disposer de leur corps et à vivre dignement doivent rester hors de porter des religions et des questions culturelles.

Tant que toutes les femmes ne bénéficieront pas des mêmes droits à travers le monde quels que soient leur culture, leur origine, le pays où elles vivent ou leur religion nous mettrons toute notre énergie à construire un monde plus égalitaire. Quand les droits des femmes avancent quelque part dans le monde ce sont toutes les femmes qui bénéficient de cette dynamique.

vendredi 5 mars 2010

15:51

Journée Internationale des Femmes à Lyon

15:25

Journée Internationale des Femmes à Vaulx en Velin

jeudi 4 mars 2010

15:00

Film et débat

mardi 23 février 2010

20:12

Drôle de cadeau d’anniversaire au Mouvement de libération des femmes...

Drôle de cadeau d’anniversaire au Mouvement de libération des femmes : disparition du Service des droits des femmes et de l’égalité !

Pendant deux ans l’intersyndicale CFDT - CGT du Service des droits des femmes et de l’égalité (SDFE) a fait tout ce qui était en son possible pour empêcher la disparition annoncée du service central et sa dilution dans une grande direction du ministère chargé des affaires sociales.

Son action a été relayée par les associations féministes, les partis de gauche et un certain nombre d’élus de gauche et de droite qui ont interpellé le gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat. En vain…

La Révision générale des politiques publiques (RGPP) a eu le dernier mot. Après avoir perdu un ministère ou un secrétariat d’Etat dédié aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes, après avoir perdu son site internet et son centre de documentation, le service central se voit maintenant amputé d’une partie de ses moyens : communication, affaires européennes et internationales, études et statistiques, ressources humaines et service budgétaire. Enfin, le lien avec son réseau déconcentré est rompu.

Le SDFE vient en effet d’être intégré à la Direction générale de la cohésion sociale. Il perd donc son autonomie et le peu de transversalité qui lui restait. Les femmes se verront donc traitées en tant que public cible, alors qu’elles constituent la moitié de la population française et le thème de l’égalité sera un simple enjeu de cohésion sociale !

Perte de moyens et de visibilité de la politique, conditions de travail dégradées, la politique de l’égalité portée à bout de bras par les agents du SDFE sortira profondément affaiblie de cette « réorganisation ». Sans parler des conséquences négatives pour le milieu associatif, victime de la dilution de la politique et des coupes budgétaires.

Plus grave encore, le réseau déconcentré des déléguées régionales, chargées de mission départementales et leurs collaboratrices, que le SDFE animait jusque là, se retrouve éclaté et dilué avec des situations totalement différentes selon les départements.

Populations vulnérables, discriminations, diversité, politique de la ville et même services vétérinaires : les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes ne constituent plus un ensemble cohérent, ils sont soumis à l’interprétation de petits chefs départementaux qui jugent de la légitimité de travailler ou non sur cette thématique, ils reposent sur la bonne volonté et la motivation des un-e-s ou des autres…

Comme dans le reste de l’ensemble des administrations de l’Etat, la RGPP et les attaques incessantes contre les agents de l’Etat, font des ravages : au bout de deux ans de ce traitement de choc les personnels sont épuisés et dégoutés. Les beaux discours et les efforts sémantiques et médiatiques du gouvernement en place ne changeront rien à la réalité. Nous nous trouvons face à un recul en arrière d’une trentaine d’année ! Le service ne peut que constater, écœuré et en colère, malgré les annonces médiatiques en tous sens, l’absence d’un véritable ministre en charge de notre politique et de volonté en la matière.

A ce rythme là, l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans notre pays ne sera effective que dans plusieurs siècles ! D’autant plus que nous observons dans certains domaines de réelles remises en cause des acquis, notamment le droit à l’avortement.

L’intersyndicale du SDFE appelle donc les associations féministes, les partis de gauche, les trois délégations aux droits des femmes et tous les élus de bonne volonté à rester vigilants sur l’avenir de la politique gouvernementale en matière de droits des femmes et d’égalité entre les femmes et les hommes au regard des engagements internationaux de notre pays.

Intersyndicale CFDT – CGT du SDFE - 17 février 2010 intersyndicale_sdfe@yahoo.fr - 06 22 24 24 36 – 06 75 13 60 25

mercredi 10 février 2010

18:50

Questionnaire sur les violences dans l'Enseignement supérieur

Femmes solidaires a élaboré un questionnaire, résultat de plusieurs réunions de travail et de réflexion, avec des étudiantes et des étudiants, au cours desquelles la parole des un-es et des autres s'est libérée au sujet des violences dont elles et ils ont été victimes ou témoins.

Le Mouvement Français pour le Planning Familial et la Mutuelle des Etudiants sont nos partenaires.

L'objectif principal de ce questionnaire est de faire un état des lieux des violences subies par les étudiant-e-s, enseignant-e-s et personnels de l'Enseignement Supérieur.

Pour répondre à ce questionnaire anonyme, il vous suffit de cliquer ici

Les résultats seront rendus publics en avril 2010.

Nous vous remercions par avance de votre participation.

vendredi 29 janvier 2010

18:45

Communiqué : Pour une loi imposant une plus grande égalité entre femmes et hommes dans les conseils d’administration des entreprises

Les femmes constituent près de la moitié des effectifs salariés français mais elles ne représentent que 8% des membres des conseils d’administration et de surveillance des entreprises. Elles sont même absentes de ces instances de direction dans plusieurs sociétés du CAC 40.

Cette répartition a peu évolué depuis quatre. A ce rythme, il faudra attendre 2075 pour que 20% de ces postes soient occupés par des femmes !

La situation est tout à fait comparable à celle que connaissait la France avant la loi sur la parité en politique : pas d’obligation légale, peu de candidatures féminines proposées par les partis, peu de femmes élues malgré un corps électoral pour moitié féminin.

Femmes solidaires estime donc qu’il est nécessaire d’avoir recours à une loi contraignante pour les entreprises.

L’association soutient donc la proposition de loi portée par Mesdames Zimmermann et Tabarot ainsi que par plusieurs de leurs collègues.

Cette proposition de loi, présentée le 20 janvier en première lecture à l’Assemblée Nationale, stipule notamment que :

- Chaque sexe devra représenter a minima 40% des membres des conseils d’administration et de surveillance des entreprises* ;

- Cette mixité devra être atteinte dans 6 ans au plus tard, à compter de la promulgation de la loi.

Femmes solidaires demande aux députés et sénateurs de tous les partis de se prononcer favorablement et au plus vite sur cette loi.

Ce serait un signal fort envoyé aux femmes de notre pays ainsi qu’un premier pas vers l’égalité entre femmes et hommes à tous les niveaux des entreprises, situation encore loin d’être une réalité en France.

* Pour les conseils d’administration et de surveillance de plus de 9 membres

vendredi 15 janvier 2010

20:10

Communiqué national de Femmes solidaires suite à l'agression de Rayhana

Mardi soir, nous étions un groupe de 17 Femmes Solidaires à assister à la représentation de la pièce de Rayhana à la Maison des Métallos.

Nous avons patiemment attendu la fin de « l’incident technique » que nous avons, d’ailleurs, vite oublié, saisies comme nous étions par la profonde beauté, l’indéniable force et l’éclatante santé des ces 9 femmes qui « se cachaient pour fumer ».
Nous étions heureuses.

Hier, nous avons appris, avec horreur, la nature de « l’accident » dont a été victime Rayhana. Une femme libre, auteure et comédienne, menacée, injuriée, et lâchement agressée par des individus vils, abjects et nuisibles. Que nul ne leur pardonne, car ils savent ce qu’ils font.

Nous ne pouvons, en aucune sorte, banaliser cette attaque ; les forces obscurantistes nous guettent, insidieuses et rampantes.

Nous, Femmes Solidaires, avons toujours combattu, clairement et courageusement toute forme d’oppression publique ou privée ; nous avons toujours décrié toute sorte de domination qu’elle soit politique, religieuse ou masculine : nous nous sommes toujours levées contre tous les patibulaires rétrogrades et sexistes quel que soit le visage qu’ils arborent ou qu’ils « cachent ». Et nous continuons.

Notre lutte pour les libertés et l’égalité est le même que celle de toutes les femmes du monde. Avec Rayhana, avec toutes les autres, nous la mènerons et nous ne « nous cacherons plus pour fumer ». Bien au contraire, ce sera au grand jour et à visage découvert, n’en déplaise à tous les rustres illuminés, imbéciles et ignorants.
Ensemble, nous prouverons que la liberté ne peut être que lumineuse, entière et absolue.

En ce début d’année 2010, rendons nos droits universels !

mardi 12 janvier 2010

16:26

Nouveau numéro de Clara Magazine

Le numéro 117 de Clara Magazine est disponible.

Vous y trouverez :
- Témoignages de Femmes : vivre en paix en Palestine
- La réforme des collectivités nous éloigne de la parité
- Les fondements de la Convention de 1949 (suite du dossier sur la prostitution)
- Inde : Eduquer, soigner, se former, vivre... tout simplement

samedi 9 janvier 2010

20:11

Femmes solidaires du Rhône vous présente ses meilleurs voeux


Ensemble révoltons-nous.
Le temps de la colère, les femmes,
Notre temps est arrivé,
Connaissons notre force, les femmes,
Découvrons-nous des millions.



Christine de Pisan,
1364-1430