Et après ? Et ailleurs ?
Interviendront des membres du personnel hospitalier, des représentant-e-s des syndicats, une militante du CNDF, ainsi qu'un médecin de Grenoble pratiquant les IVG.
Parce que l’avortement est un droit humain fondamental, nous demandons le maintien des structures existantes et l’ouverture de nouveaux lieux dédiés à l’avortement, pour une véritable égalité d’accès pour toutes par une offre de proximité partout en France.
Femmes solidaires appelle au niveau national à se mobiliser aux côtés de l’ANCIC, de la CADAC et du Planning Familial qui ont lancé cette pétition en la signant et en diffusant l’information le plus largement possible.
Le collectif National de Femmes solidaires a décidé de prendre position en faveur d’une loi interdisant, dans tous les espaces, le port de tout vêtement, insigne ou objet à caractère discriminatoire ou symboles d’oppression pour les femmes.
Nous ne pouvons accepter ces matérialisations de la domination sexiste pour quelque raison que ce soit. Nous, féministes et laïques, qui sommes aux plus proches de la vie quotidienne des femmes de notre pays, sommes particulièrement inquiètes de cette offensive abusive contre notre dignité et notre autonomie.
Nous rappelons que les principes constitutionnels de notre République reposent sur l’égalité, la liberté et la laïcité, principes qui ne peuvent être remis en cause par quelque projet politique que ce soit, même si celui-ci repose sur des justifications religieuses, culturelles ou communautaires. Les lois civiles et républicaines doivent rester les seules lois qui protègent et accompagnent les citoyens et les citoyennes de notre pays.
Ainsi nous demandons :
- que la loi de 2004 sur l’interdiction du port des signes religieux à l’école soit étendue à l’université et à tous les espaces d’accueil de la petite enfance,
- que les débats de la mission parlementaire d’information sur le port du voile intégral mettent en avant dans ces préconisations le principe de l’égalité des femmes et des hommes en tant qu’individus à part entière,
- que la mission reste attentive à ce que le rejet qu’inspire le voile intégral ne dédouane pas le voile simple de sa dimension intégriste et politique ; nous espérons qu’il soit interprété socialement avec la même gravité que le voile intégral dans les préconisations de la mission.
Par conséquent, la loi que nous voulons doit s’inscrire dans la longue marche des femmes pour leur émancipation - comme le furent dans leur temps la loi de 1975 sur l’avortement ou la loi de 2001 sur la parité en politique – et ce, quelles que soient leurs cultures, leurs croyances ou leurs origines.
Nous réaffirmons, par cette position, le principe de l’universalité des droits des femmes.
En cas d'urgence, il est aussi possible de nous contacter au 04 78 09 74 04.
Le 3 Août 2009 Monsieur Houmad Mohamed Ibrahim, Chef coutumier de la Région de Moussa Ali à Djibouti, a été arrêté avec 5 membres de sa famille, parce que soupçonné de sympathie avec le FRUD (Front pour la Restauration de l’Unité et de la Démoctatie). Il a subi des sévices corporels.
Mais les soldats se sont particulièrement acharnés sur ses filles Fatouma Houmad Ibrahim, Hawa Houmad Ibrahim, Robi Houmad Ibrahim, Momina Mohamed Hassan, Aicha Houmad Koulayeles, qu’ils ont torturées, les laissant pour mortes à Margoïta,(district de Tadjourah). Ces femmes sont dans un état grave.
Femmes solidaires condamne fermement les agressions inadmissibles de l’Armée djiboutienne contre les civils Afars et plus particulièrement contre les femmes de cette communauté.
L’association demande la protection des civils Afars, à Djibouti, persécutés quotidiennement et plus particulièrement des femmes Afars cibles privilégiées des exactions de l’Armée djiboutienne.
Femmes solidaires demande l’application de la CEDAW, Convention sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, des Nations Unies qui établit en son article 4.c que les Etats ont le devoir d’« agir avec la diligence voulue pour prévenir les actes de violence à l’égard des femmes, enquêter sur ces actes et les punir conformément à la législation nationale, qu’ils soient perpétrés par l’Etat ou par des personnes privées. » Pour mémoire, Djibouti a ratifié cette Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) le 31 octobre 1994 ainsi que son Protocole facultatif le 2 février 2005.
Femmes solidaires interpelle :
- le gouvernement français, militairement présent à Djibouti, pour qu’il pèse de tout son poids diplomatique pour faire cesser ces tortures et viols à l’encontre des femmes et que justice soit faite.
- l’Union Européenne, soutien économique important de la République de Djibouti, pour qu’elle fasse pression, sur le régime de Djibouti afin de respecter les Droits Humains et surtout assurer la protection des femmes sans défense et de faire respecter la CEDAW.
Enfin, Femmes solidaires tient à exprimer son indignation devant ces crimes d’une violence inouïe et restera particulièrement mobilisée à faire cesser l’impunité face à ces violences.
Nous, Femmes solidaires, condamnons avec fermeté, sans leur trouver aucune légitimité ces groupuscules radicaux qui instrumentalisent des rassemblements pacifiques à des fins crapuleuses. Mais, nous condamnons avec tout autant de fermeté l’attitude des pouvoirs publics et avec eux des forces de l’ordre qui, désireux de faire échouer la rencontre de 50 000 actrices et acteurs de la Paix et du mouvement social européen ont laissé tout un quartier dériver dans la violence et le chaos.
Nous souhaitons également exprimer notre solidarité aux strasbourgeoises et strasbourgeois de ce quartier sacrifié et qui mettront des mois à retrouver une vie normale.
Nous demandons aux pouvoirs publics des explications sur le traitement inhumain qu’il a réservé à des militantes et militants du monde associatif et à des citoyennes et citoyens, traitement indigne d’une démocratie.
Depuis plusieurs années, les 187 comités locaux du réseau Femmes solidaires font un constat alarmant : la pauvreté a un visage de femmes. Dès 2006, partant de la parole des femmes, l’association a voulu dénoncer cet état de fait. Pendant plus d’un an, les Femmes solidaires ont recueilli à travers la France des centaines de témoignages, écrits par des femmes qui en quelques lignes ont raconté les situations du quotidien. De cette campagne est né un livre « j’écris, j’agis, je fais reculer la féminisation de la pauvreté ».
La journée d’action du 29 janvier 2009 se tient dans un contexte international et national de crise. La baisse du pouvoir d’achat, la précarité, la mise en place des franchises médicales, la baisse des allocations familiales, sont autant de coups portés en premier lieu aux femmes. Dans le monde, comme en France, 80% des pauvres sont des femmes. Il y a des raisons objectives à ces données. Les femmes subissent les temps partiels imposés, les écarts de salaires, les contrats précaires. La notion de classe moyenne tend à disparaître tandis que l’écart entre les riches et les pauvres se creuse de plus en plus. Ce combat pour faire reculer la pauvreté des femmes, nous savons que nous ne pouvons pas le mener seules. Les féministes doivent mener une bataille singulière et acharnée contre la première violence faites aux femmes de notre pays : la pauvreté.
Les femmes solidaires exigent :
· l’arrêt du travail le dimanche et du temps partiel imposé qui touchent en premier lieu les plus précaires, les femmes.
· Des salaires décents pour vivre dignement.
· Le respect de l’égalité salariale, le salaire des femmes étant toujours inférieur de 20% à celui des hommes.
· Une revalorisation des retraites.
L’association Femmes solidaires sera présente sur le parcours de la manifestation parisienne :
A 14 h à l’Angle du Boulevard St Martin
et de
Nous appelons toutes les féministes et les citoyen-nes
soucieu-s-e-s de construire une société plus égalitaire à venir nous rejoindre à Paris ou dans les cortèges locaux.