mardi 29 novembre 2011

13:19

Demandez l'adoption d'une loi d'abolition du système prostitueur

vendredi 18 novembre 2011

15:10

Et maintenant on va où ?

lundi 14 novembre 2011

06:00

Rencontre et discussion

vendredi 11 novembre 2011

13:39

Joyeux Noël anti-sexiste avec Clara magazine !

mardi 1 novembre 2011

15:36

Contre les violences, au « pays des droits de l’Homme », où sont les droits des Femmes ?

Femmes solidaires appelle à participer à la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes qui aura lieu samedi 5 novembre à Paris.


5 membres du comité du Rhône de Femmes solidaires seront présent-es. 

Toutes les informations pratiques ainsi que le tract d'appel et la liste des organisations participantes sont disponibles ici.

mardi 25 octobre 2011

lundi 17 octobre 2011

19:38

La pauvreté a un visage de femme

Depuis plusieurs années, les 190 comités locaux du réseau Femmes solidaires font un constat
alarmant : la pauvreté a un visage de femmes !
Dès 2006, partant de la parole des femmes, l’association a voulu dénoncer cet état de fait. Pendant plus d’un an, les Femmes solidaires ont recueilli à travers la France des centaines de témoignages,écrits par des femmes qui en quelques lignes ont raconté les situations du quotidien. De cette campagne est né un livre « j’écris, j’agis, je fais reculer la féminisation de la pauvreté ».
 
Depuis, la situation s’est aggravée dans un contexte international et national de crise. La baisse du pouvoir d’achat, la précarité, la mise en place des franchises médicales, … sont autant de coups portés en premier lieu aux femmes.
Dans le monde, comme en France, 80% des pauvres sont des femmes. Il y a des raisons objectives à ces données. Les femmes subissent les temps partiels imposés, les écarts de salaires, les contrats précaires. La notion de classe moyenne tend à disparaître tandis que l’écart entre les riches et les pauvres se creuse de plus en plus.
 
Une personne pauvre en 2009 dispose d’un niveau de vie inférieur à 954 euros mensuels.
Selon une étude de l’Insee sur la pauvreté (rapport août 2011), près d’un ménage français sur huit se situe sous le seuil de pauvreté, avec moins de 950 euros de revenu par mois.
 
En 2011 et pour la première fois de son histoire, le Samu social a constaté qu'il y avait maintenant plus de familles devant faire appel au 115 que de personnes isolées. Ce changement est le résultat de la crise du logement, de l'emploi et du pouvoir d'achat touchant plus particulièrement les familles monoparentales.
Celles-ci majoritairement constituées d’une mère et de ses enfants, sont les plus touchées par la pauvreté : plus de 1,6 million de personnes vivant dans ces familles sont pauvres.
Plus de 30% des personnes vivant au sein d’une famille monoparentale sont ainsi confrontées à la pauvreté, soit une proportion 2,3 fois plus importante que dans l’ensemble de la population (Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion rapport 2009/2010).
 
Les féministes doivent mener une bataille singulière et acharnée contre l’une des violences faite aux femmes dans notre pays : la pauvreté.

vendredi 7 octobre 2011

18:47

Conférence-débat

Dans le cadre de la Quinzaine de l'Egalité Femmes-Hommes de la région Rhône-Alpes, nous vous convions lundi 17 octobre à 18h à la Mairie du 3ème arrondissement de Lyon (215 rue Duguesclin) à une conférence-débat :

Comment arriver à une réelle égalité entre filles et garçons dans le sport ?
 
Nos invité-es :
- Marie-George Buffet, qui nous fera part de son expérience de Ministre de la Jeunesse et des Sports
- Abdel Achache, Adjoint au Maire de Lyon 3ème en charge des sports,
- Sabine Salmon, Présidente nationale de Femmes solidaires
- Un-e représentant-e du club de karaté de la MJC de Vaulx en Velin

La soirée sera animée par Carine Delahaie, Rédactrice en Cheffe de Clara Magazine

mercredi 5 octobre 2011

21:18

Film et débat

samedi 1 octobre 2011

17:04

Pacte pour l'Egalité

samedi 17 septembre 2011

08:24

Le programme complet de la semaine Femmes en Révolutions

dimanche 11 septembre 2011

10:49

Le numéro de rentrée de Clara magazine disponible

vendredi 9 septembre 2011

10:40

Forum des Associations Lyon 3ème

lundi 5 septembre 2011

17:11

Reprise de nos permanences

Nous organisons des permanences d'accueil, d'écoute, d'accompagnement et d'intervention qui sont ouvertes à toutes les femmes :
  • à Lyon, tous les mardis, de 16h à 19h, au 218 rue Garibaldi dans le 3ème arrondissement
  • à Vaulx en Velin, le deuxième jeudi du mois de 14h30 à 16h30, Espace Carco, 20 rue Robert Desnos
  • à Saint-Priest le premier mercredi du mois de 16h à 18h, 1bis rue Laurent Bonnevay, Bel Air 1

En cas d'urgence, il est aussi possible de nous contacter au 04 78 09 74 04.

samedi 3 septembre 2011

15:55

Carrefour des associations de Saint Priest

mercredi 24 août 2011

16:22

Communiqué du Comité « Justice pour Nafissatou Diallo »

Le Comité déplore que l’abandon de la procédure pénale décidée par le procureur Cyrus Vance, donne lieu à des commentaires inexacts et orientés. Ce choix ne signifie pas que Dominique Strauss Kahn est blanchi et innocenté, mais correspond au constat que l’aléa du procès est tel que l’accusation n’a pas voulu s’exposer à un échec coûteux tant sur le plan financier que politique.

Même si le témoignage de Nafissatou Diallo a été fragilisé par certaines révélations de l’enquête, il n’en demeure pas moins qu’elle portait les marques d’une agression sexuelle très récente lors de l’examen médical auquel elle a été immédiatement soumise.

Nous ne le répéterons jamais assez : la bonne ou mauvaise moralité n’a pas à interférer dans l’appréciation des faits objectifs d’agressions sexuelles, voire de viols, pas plus que la race ou la situation sociale."

mardi 26 juillet 2011

16:12

Femmes solidaires « mise hors jeu » sur le tour de France : la promotion du cyclisme féminin étant jugée trop politique !

samedi 23 juillet 2011

07:16

Les filles veulent voir la vie en jaune sur les Champs

Dimanche 24 juillet 2011, Femmes solidaires sera présente
sur la 21e et dernière étape du Tour de France 2011 à Paris au métro Tuileries
pour mettre en valeur le cyclisme féminin.

L’invisibilité du cyclisme féminin est intolérable

La pratique du sport qui participe au droit des femmes à disposer de leur corps est un des enjeux majeurs du combat féministe d’aujourd’hui. Nous souhaitons alerter l’opinion publique sur l’invisibilité intolérable que subit cette discipline qui compte pourtant l’athlète française la plus titrée de tous les temps, Jeannie Longo, dont nous n’avons que très rarement la chance d’admirer en direct les exploits à la télévision.

Nous espérons de tous nos voeux le retour des filles dans cette belle manifestation populaire qu’est le tour de France qui laisse pourtant la moitié de l’humanité sur le bord de la route.

Nous sommes aux côtés des sportives de haut niveau fidèles à notre combat pour plus de visibilité du sport féminin car l’égalité vaut dans tous les domaines. Il n’y a pas de petites et de grandes causes quand il s’agit de mixité et d’égal accès à la vie professionnelle et sociale des femmes et des hommes.

Après la magnifique performance de l’équipe de France féminine de football, nous nous félicitons que Direct 8 ait annoncé qu’elle retransmettra en prime time tous les matchs de qualification pour l’Euro 2013 proposant donc plus de matchs qu’elle n’en a l’obligation.

Notre campagne « A la TV, pas de filles hors-jeu » continue. Femmes solidaires demande la parité en matière de retransmission des évènements sportifs féminins et masculins.

Vous pouvez signer notre pétition ici et la relayer le plus largement possible. Cette pétition a déjà été signée par de nombreuses personnalités du monde sportif.

vendredi 15 juillet 2011

16:25

Comité de soutien à Naffisatou Diallo

Créé le 16 juin 2011 à l’initiative du Comité de soutien de soutien des Guinéens en France et Coalition against trafficking of women (CATW-Europe), Commission pour l’abolition des mutilations sexuelles (CAMS), Commission genre de mondialisation d’Attac, Femmes Solidaires, Ligue du droit international des femmes.

Les Guinéens et Guinéennes de France ainsi que les féministes françaises regroupées dans les structures et associations, citées ci-dessus, avons constitué il y a trois semaines ce Comité de Soutien pour exprimer notre solidarité à Nafissatou Diallo dans la terrible épreuve qu’elle subit. Sanaba Coné Camara, membre de la diaspora guinéenne en France, en est la porte-parole. Le Comité de soutien s'organise en partenariat avec plusieurs organisations féministes aux Etats-Unis, en particulier à New York grâce à Dorchen Leiholdt, avocate directrice du plus grand centre venant en aide aux femmes victimes de violence et aux femme migrantes, "Sanctuary for families".

Comme il était prévisible dés le début de l’affaire, la stratégie des avocats de Dominique Strauss-Kahn a consisté à détourner l’attention des accusations d’agression sexuelle et à mettre l’accent sur la personnalité de ND. Avec l’aide des tabloïds et de sources anonymes proches du procureur, ils ont tenté de détruire la réputation de la jeune Guinéenne. « Comme des requins qui reconnaissent l’odeur du sang, l’équipe qui défend DSK était prête à se ruer pour tuer. La faire passer pour une prostituée allait détruire totalement sa crédibilité ». Voilà ce que nous a écrit Dorchen Leiholdt, il y a quelques jours. Cette avalanche de propos avancés sans preuve a retardé l’organisation du soutien à Nafissatou Diallo, alors même que, bien malgré elle, le parcours de cette femme est devenu aujourd’hui un symbole : mariée de force à treize ans, veuve, élevant seule sa fille après avoir émigré et obtenu le droit d’asile aux USA. Les femmes et les filles les plus vulnérables de notre société ― celles qui sont pauvres, immigrées, peu instruites, victimes d’abus sexuels et d’exploitation ― bénéficient encore trop peu de la protection de la loi. Les procureurs devraient donc anticiper les mises en cause de la crédibilité et de la réputation des victimes et être prêts à les comprendre, à les défendre et à les protéger.

Une relative prudence semble désormais s’installer dans les medias. Les charges contre DSK ne sont pas retirées et la prochaine audience a même été repoussée au 1er août. Les indications médico-légales confirmant une agression violente ne sont pas contestées. Nous savons d'expérience qu'une femme, excisée et ayant subi un mariage forcé à 13 ans ou 15 ans, c’est-à-dire un viol, n'est pas encline à désirer des relations sexuelles, et encore moins avec un inconnu. Notre constat est que les femmes victimes de violences sexuelles ont encore plus de mal à révéler puis à parler de ce qu'elles ont subi que pour d'autres formes de violence.
ND est toujours sous protection et n’a pas été expulsée. Nous savons qu'un retour dans son pays la mettrait en danger de mort. Dans le même temps, le mur du silence se fracture : en Guinée, remontent dans la conscience collective les viols commis par les militaires en 2009.

Femmes de toutes classes sociales ou couleurs de peau, proies potentielles pour ces agresseurs, nous sommes déterminées à faire cesser ces abus de pouvoir que toutes les sociétés du monde connaissent et dont elles se refusent souvent à voir la gravité. Il s’agit donc d'avancer toutes et tous ensemble.
L'objectif du Comité de soutien est de relayer les informations et d'organiser la solidarité autour de ND (en particulier financière dont elle aura très vite besoin car elle risque de perdre son emploi au Sofitel) et pour que justice soit faite.


samedi 2 juillet 2011

16:01

Le n°126 de Clara magazine est disponible

mercredi 29 juin 2011

18:32

La Honte doit changer de camp !

Pour de véritables campagnes nationales contre le viol

et toutes les violences exercées contre les femmes

Alors que deux nouvelles affaires de viol ont été révélées dans la presse lyonnaise ce dernier mois : le viol d’une jeune fille de 14 ans par 4 adolescents à peine plus âgés, et sous le regard d’une dizaine d’autres dont certains ont filmé la scène ; le viol d’une jeune femme de 19 ans lors de la soirée organisée par les facs de médecine sur le campus de la Doua, les associations féministes de terrain réaffirment que ces actes sont insupportables et condamnables. Ils sont révélateurs des rapports de dominations entre hommes et femmes et des violences sexistes qui en découlent.

La parole des victimes de viols ne peut ni ne doit être remise en cause ou minimisée : « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, y compris au sein du couple, par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle » (article 222.23 du code pénal).

Chaque année, en France, plus de 75 000 femmes (205 par jour) sont violées et seules 10% des victimes portent plainte. Il reste très difficile d’oser en parler parce que la parole des victimes n’est pas entendue. S’il en était besoin, les propos intolérables tenus dans les médias ces derniers jours, propos tendant à minimiser la gravité du viol, tendant à en faire une situation aux frontières floues, plus ou moins acceptable, une sorte de dérapage, le confirment. Nous devons le rappeler : le viol et le harcèlement sexuel envers les femmes sont omniprésents dans toutes les couches sociales.

La justice doit faire son travail dans ces affaires. Il est aussi nécessaire que les élus, pouvoirs publics, services sociaux, enseignants, parents et associations de notre département se mobilisent pour lutter contre ces faits inadmissibles et les prévenir. Il ne sera possible de changer les mentalités et les comportements qu’en proposant, dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité, une éducation non sexiste et non violente, porteuse des valeurs d’égalité, de respect, de mixité, de tolérance. La loi du 9 juillet 2010 contre les violences faites aux femmes, en introduisant la prévention des violences dans le code de l’éducation, nous en donne la possibilité.

Pour permettre à tous les enfants et à tous les jeunes de bénéficier de séances d’éducation à la sexualité et de prévention des violences sexistes, il est indispensable de donner des moyens suffisants aux associations et institutions qui ont en charge ces missions.

Les effets d’annonce du gouvernement sont inversement proportionnels aux moyens alloués aux associations qui mènent une véritable politique de lutte contre le sexisme. Il est plus qu’urgent et impératif de développer de véritables campagnes nationales contre le viol et contre toutes les violences exercées sur les femmes.

Vous pouvez lire le manifeste de la campagne « La honte doit changer de camp » et signer la pétition sur le site : http://www.contreleviol.fr/

Signataires : Cabiria, Femmes Contre les Intégrismes, Femmes Solidaires du Rhône, Filactions, FRISSE, Osez le Féminisme, Planning Familial

mardi 14 juin 2011

07:08

Représentation de théâtre et repas solidaire

Nous vous invitons à la représentation de la pièce "Blanche Neige et les 8 nains" écrite et jouée par les femmes qui participent depuis octobre à nos ateliers d'expression par le théâtre et l'écriture.

Cette représentation sera suivi de notre traditionnel repas solidaire.

Rendez-vous samedi 18 juin à 17h30 à l'Espace Citoyen, 12 avenue Jean Mermoz, dans le 8ème arrondissement de Lyon.

samedi 11 juin 2011

07:01

A la télé, pas de filles hors-jeu

Le droit à la pratique sportive est constitutif des grands combats féministes, car il participe du droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. Ceux qui, de par le monde veulent écarter les femmes des terrains de sport sont ceux qui veulent les bâillonner, tentant de les reléguer à un statut subalterne dans la société.

Aujourd’hui, le sport masculin tient une place importante voire exclusive dans les retransmissions télévisuelles. A travers cette campagne intitulée « Pas de filles hors-jeu ! », nous souhaitons affirmer qu’il doit en être autrement. Les manifestations sportives féminines doivent être justement représentées à la télévision, c’est-à-dire de façon paritaire avec les manifestations sportives masculines. La retransmission des événements sportifs est régie par un décret du 24 décembre 2004. Celui-ci énumère les 21 évènements d’importance majeure que les téléspecteurs-trices sont en droit de pouvoir regarder à la télévision. Les évènements sportifs féminins y sont largement sous représentés (7 évènements sur les 21). La Coupe du Monde de football féminin n’y figure même pas. Or celle-ci existe depuis 1991 et la prochaine se tiendra du 26 juin au 17 juillet en Allemagne.

En vertu de l’article 1er du préambule de la constitution de 1958, nous rappelons que : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. » Par conséquent, nous demandons au Ministre de la culture et de la communication de proposer la modification du décret du 24 décembre 2004* afin qu’il intègre dans les évènements sportifs d’importance majeure les évènements suivants :
- Les matchs de l’équipe de France féminine de football inscrits au calendrier de la FIFA
- Le match d’ouverture, les ½ finales et finales de la Coupe du Monde de football féminin.

Enfin, la modification de ce décret permettrait au groupe France Télévision d’assumer ses missions de service public en programmant ces matchs à des heures de grande écoute, ce, dès la prochaine Coupe du Monde de football féminin.

Signez notre pétition

lundi 23 mai 2011

07:26

Communiqué de la CATW et du Réseau méditerranéen contre la traite des femmes

mercredi 18 mai 2011

18:55

Solidarité avec nos amies japonaises

Ce set de crayons est vendu au profit de l'association japonaise Fudanren avec laquelle Femmes solidaires est partenaire depuis de nombreuses années.

L'argent collecté sera utilisé pour des projets de reconstruction de structures d'accueil dans le Nord-Est du pays et favorisant particulièrement l'autonomie des femmes.

Des sets de crayons sont disponibles au local de Femmes solidaires du Rhône, 218 rue Garibaldi, Lyon 3ème.

mercredi 11 mai 2011

18:29

Communiqué commun

Le viol la semaine dernière d’une jeune fille de 14 ans par 4 adolescents à peine plus âgés et sous le regard d’une dizaine d’autres dont certains ont filmé la scène est pour nous, associations féministes de terrain, un acte insupportable et condamnable. Il est révélateur, une fois de plus, des violences sexistes et des rapports de dominations qui persistent entre filles et garçons.

Les violences subies par la victime ne peuvent ni ne doivent être remises en cause ou minimisées : tout acte sexuel forcé et imposé est un viol.

Chaque année, en France, plus de 75 000 femmes (205 par jour) sont violées et seules 10% des victimes portent plainte. Il reste très difficile d’oser en parler parce que la parole des victimes n’est pas entendue. « La honte doit changer de camp »

La justice doit faire son travail dans cette affaire. Il est aussi nécessaire que les élus, pouvoirs publics, services sociaux, enseignants, parents et associations de notre département se mobilisent pour lutter contre ces faits inadmissibles et les prévenir. Il ne sera possible de changer les mentalités et les comportements qu’en proposant, dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité, une éducation non sexiste et non violente, porteuse des valeurs d’égalité, de respect, de mixité, de tolérance. La loi du 9 juillet 2010 contre les violences faites aux femmes, en introduisant la prévention des violences dans le code de l’éducation, nous en donne la possibilité.

Pour permettre à tous les enfants et à tous les jeunes de bénéficier de séances d’éducation à la sexualité et de prévention des violences sexistes, il est indispensable de donner des moyens suffisants aux associations et institutions qui ont en charge ces missions.

Il est également impératif de développer de véritables campagnes nationales contre le viol.

Femmes Contre les Intégrismes, Femmes solidaires du Rhône, Filactions, Planning Familial du Rhône

mardi 10 mai 2011

07:16

Nouveau numéro de Clara magazine

samedi 7 mai 2011

05:42

Que les hommes et les femmes soient belles ! signez la pétition

« Le masculin l’emporte sur le féminin. » Cette règle de grammaire apprise dès l’enfance sur les bancs de l’école façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin. En 1676, le père Bouhours, l’un des grammairiens qui a œuvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : « lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte. »

Pourtant, avant le 18e siècle, la langue française usait d’une grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait s’accorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à l’Antiquité : en latin et en grec ancien, elle s’employait couramment.

Plus récemment, l’éminente linguiste, Josette Rey-Debove, l’une des premières collaboratrices des dictionnaires Le Robert, disait à ce sujet : « J’aime beaucoup la règle ancienne qui consistait à mettre le verbe et l’adjectif au féminin quand il était après le féminin, même s’il y avait plusieurs masculins devant. Je trouve cela plus élégant parce qu’on n’a pas alors à se demander comment faire pour que ça ne sonne pas mal. »

335 ans après la réforme sexiste de la langue, nous appelons chacun-e à révolutionner les écrits, les correcteurs d’orthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité !

Nous demandons à l’Académie française de considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande liberté créatrice.

A l’initiative de : L’égalité, c’est pas sorcier ! - La Ligue de l’enseignement - Le Monde selon les Femmes - Femmes Solidaires

Pour signer la pétition, c'est ici

mercredi 27 avril 2011

16:57

Femmes solidaires demande aux pouvoirs publics d’agir pour l’égalité professionnelle et salariale

Selon le classement 2010 du Forum Economique Mondial (organisateur du Forum de Davos), la France se classe en 127ème position du point de vue de l’égalité professionnelle et salariale, derrière de nombreux pays considérés comme moins développés. Une honte pour notre pays qui revendique l’égalité dans sa devise !

En France, les salaires annuels moyens des femmes travaillant dans les secteurs privé ou semi-public sont inférieurs de 19% à ceux des hommes.
30% des travailleuses françaises ont un emploi à temps partiel contre 6% des travailleurs ; en 2009, les femmes représentaient 82% des salariés à temps partiel.
20% des femmes touchent le SMIC ; les hommes ne sont que 10%.

Ces quelques chiffres, auxquels pourraient s’ajouter ceux relatifs à l’accès à la formation continue ou au montant des pensions de retraite, sont parfaitement représentatifs de la situation inacceptable des femmes dans le monde du travail.

Femmes solidaires demande donc, une nouvelle fois, aux pouvoirs publics de mettre en place des actions concrètes dont :
- la revalorisation des bas salaires et des professions où les femmes sont majoritairement présentes,
- l’obligation pour les entreprises, sous peine de sanction, d’attribuer une part significative de leurs budgets de formation aux salariés les moins qualifiés et les plus précaires qui sont majoritairement des femmes,
- l’interdiction du recours au travail à temps partiel si la création d’emplois à temps complet est
possible,
- l’obligation d’une représentation proportionnelle de chaque sexe dans les IRP - Institutions Représentatives du Personnel- par rapport à leur poids dans le corps électoral (préconisation du rapport de Brigitte Grésy remis au Ministre du Travail en juillet 2009),
- la révision du mode de calcul des retraites, demandée par la Halde, sur la base des 100 meilleurs trimestres plutôt que des 25 meilleures années afin de tenir compte des interruptions de carrière des femmes.

Femmes solidaires appelle aussi à se mobiliser sur ce sujet partout en France à l’occasion des défilés du 1er mai.

mardi 29 mars 2011

18:35

Femmes solidaires appelle les femmes à se mobiliser pour sauver leur système hospitalier

La mise en œuvre actuelle de la loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire) entraine de nombreuses conséquences néfastes pour les femmes sur tout le territoire français, entre autres :
- réduction du nombre des maternités de proximité,
- fermetures de centres d’interruption volontaire de grossesse,
- regroupement de services dans les grands centres hospitaliers.
Ces mesures touchent en priorité les populations les plus pauvres et précaires qui sont majoritairement des femmes.

Cette loi s’accompagne aussi de restructurations et de diminutions d’effectifs dans les hôpitaux publics. Une nouvelle fois, les femmes sont en première ligne puisqu’elles représentent la majorité du personnel hospitalier ! Une partie d’entre elles va perdre son emploi pendant que l’autre partie devra soigner des patients plus nombreux avec des moyens diminués !

Patientes ou travaillant dans la fonction publique hospitalière, les femmes sont donc les plus impactées par la loi HPST.

Femmes solidaires demandent à toutes les femmes d’agir pour conserver leur droit à bénéficier d’un système hospitalier public décent, respectueux des patient-e-s et des personnels, égalitaire.
Pour cela, l’association leur propose de se joindre aux manifestations organisées partout en France le samedi 2 avril 2011.

A Lyon, elle partira à 15h de la place Guichard.

vendredi 18 mars 2011

08:25

Nouveau numéro de Clara magazine

Les femmes et le sport à la une de Clara magazine

Et aussi des articles sur la réouverture du centre IVG de Tenon (Paris), l'impact qu'aurait l'autorisation d'aidants sexuels en France, la situation des femmes au Guatemala...

Bonne lecture !

samedi 12 mars 2011

15:08

Petit traité de féminisme à l’usage du Président de la République

Suite aux propos tenus par Nicolas Sarkozy le 8 mars sur la journée internationale des droits des femmes, Caroline De Haas, porte parole d’Osez le féminisme, Carine Favier, Présidente du Planning Familial et Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires adressent au Président de la République une lettre ouverte.

Elles dénoncent le décalage entre les propos de Nicolas Sarkozy et le quotidien de millions de femmes qui subissent encore chaque jour les inégalités. Elles s’inquiètent également de l’absence de politiques publiques ambitieuses en matière d’égalité femmes - hommes et soulignent les reculs en cours (retraite, IVG, petite enfance…).

Lire la lettre ici

mardi 8 mars 2011

09:39

Pour un droit universel des femmes et des filles à l’éducation

Communiqué de Femmes solidaires

A l’occasion du 101ème anniversaire de la Journée Internationale des Femmes, Femmes solidaires tient à rappeler l’importance de lutter pour l’universalité des droits des femmes. Il est nécessaire que les droits fondamentaux, tels que l’égalité, le droit à vivre sans violence ni domination, à disposer de son corps et à vivre dignement, soient une réalité partout dans le monde.

Femmes solidaires souhaite particulièrement insister sur un autre droit fondamental et universel auquel les femmes et les filles doivent avoir accès : le droit à l’éducation. En effet, si la part des enfants scolarisés ne cesse de progresser dans le monde, elle reste moins importante chez les filles.

Toutefois, l’accès à l’éducation n’est pas une fin en soi ; celle-ci perpétue souvent les stéréotypes et les rapports de domination. Aussi, Femmes solidaires demande que soient mises en place, en France notamment, des réflexions et actions pour le développement d’une réelle éducation non sexiste.

L’éducation des plus jeunes ne concerne pas seulement l’Education Nationale et les familles mais la société dans son ensemble ; chacun-e d’entre nous, élu-e politique, personne publique, syndicaliste, représentant-e d’association ou individu-e, peut agir à son échelle et avec ses moyens. Quelques exemples :

  • Amener à s’interroger à toutes les échelles sur les rapports de dominations qui sévissent de façon insidieuse dans un groupe entre les garçons et les filles (dans les prises de décisions, de paroles, prises en charge de l’activité…),
  • Créer des observatoires du respect entre les filles et les garçons dans toutes les structures éducatives, clubs de loisirs et le monde scolaire,
  • Allouer des subventions uniquement aux associations ou clubs sportifs proposant les mêmes activités pour les filles et les garçons ou des activités mixtes,
  • Mettre en avant auprès des jeunes des personnes exerçant un métier considéré comme genré (femmes travaillant dans le secteur du bâtiment, hommes travaillant dans l’accueil de la petite enfance,…),
  • Promouvoir des maisons d’édition proposant des livres et encyclopédies non sexistes pour enfants,
  • Faire prendre conscience aux enfants de l’existence des violences faites aux femmes et leur donner les outils pour les combattre…

dimanche 6 mars 2011

13:12

Moi ma belle


Pour la Journée Internationale des Femmes, le comité Femmes solidaires de Vaulx en velin - Décines vous invite mardi 8 mars à 14h à la projection du film documentaire "Moi ma belle" suivie d'un débat au cinéma Les Amphis, rue Pierre Cot.

jeudi 3 mars 2011

22:27

Journée Internationale des Femmes à Vaulx en Velin

21:24

Egalité, Liberté, Dignité !

lundi 28 février 2011

20:34

Filles de mai

dimanche 13 février 2011

09:34

Femmes solidaires contre la Gestation Pour Autrui

La révision prochaine de la loi bioéthique du 6 août 2004 doit analyser les conséquences sociales, juridiques, morales et culturelles de l'évolution des pratiques médicales sur le corps humain.

Notre association Femmes solidaires a particulièrement étudié le domaine de l’aide médicale à la procréation et souhaite présenter au législateur les arguments qui nous conduisent à la plus grande vigilance à propos de la gestation pour autrui.
Nous rappellerons l’article 16-1 du code civil qui stipule en 2004 que « le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial ».
Usant d’une exploitation compassionnelle de quelques cas individuels, proclamant un droit absolu à l’enfant, privilégiant la vision génétique de la filiation, certains courants de pensée font pression au prétexte que supprimer un interdit serait par nature un progrès.

Nous affirmons bien au contraire que :
- la gestation pour autrui ne doit pas être confondue avec l’assistance médicale à la procréation en ce sens qu’elle ne fait appel à aucune innovation ou technique médicale
- loin d’offrir une « parentalité progressiste », la gestation pour autrui induit des pratiques marchandes attentatoires à la dignité humaine, qu’elle fasse l’objet d’un contrat marchand ou se pare d’une relative gratuité
- même si les partisans de la gestation pour autrui usent d’un vocabulaire trompeur, ils n’en demeurent pas moins les commanditaires passant contrat avec une gestatrice dont personne ne pourra jamais attester de sa réelle liberté de consentement.

Parce que nous dénonçons l’esclavage et la prostitution, parce que nous ne cesserons de combattre pour que l’intégrité physique de chaque femme soit protégée, nous refusons que les femmes soient utilisées pour leur capacité gestationnelle.
Face à un marché procréatif qui profite de la souffrance de couples stériles en désir d’enfant, constatant la multiplicité des contentieux liés à ces transactions, la loi se doit d’être protectrice et civilisatrice en reconduisant l’interdiction pure et simple de la gestation pour autrui car louer son utérus est incontestablement l’aliénation suprême infligée à une femme.

Reconnaître la détresse de certains couples dont la stérilité ne peut être surmontée par la PMA et qui de fait seraient tentés par la gestion par autrui, nous conduit à considérer comme urgente et justifiée l’amélioration de la procédure de l’adoption.
Même si notre pays est le deuxième au monde pour le nombre d’adoptions (5000 enfants en 2005), nous suggérons que cette procédure de l’adoption soit simplifiée et accélérée, dotée de réels moyens, ouverte aux couples homosexuels par la légalisation de l’homoparentalité.
Si nous réfutons le droit absolu à l’enfant, nous soutenons le droit de l’enfant à avoir une famille.

Maintenir l’interdiction de la gestation pour autrui c’est confirmer qu’en matière de bioéthique notre législation s’honore d’être progressiste en ce sens qu’elle protège la dignité des personnes et tout spécialement la dignité des femmes les plus fragilisées.

jeudi 10 février 2011

16:05

La gestation pour autrui : une extension du domaine de l'aliénation !

vendredi 28 janvier 2011

mercredi 19 janvier 2011

19:30

Pétition

lundi 10 janvier 2011

09:19

Clara magazine de janvier