vendredi 19 décembre 2014
dimanche 14 décembre 2014
mercredi 10 décembre 2014
Ce 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, les médias soulignaient tristement que :
- en France, tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint
- dans le monde, la violence est la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans
- en France, tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint
- dans le monde, la violence est la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans
Pourtant, c’est bien dans un assourdissant silence général voire une triste banalisation de l’ordre d’un insignifiant « fait divers », que, le 18 novembre, afin d’échapper à la violence insoutenable de son conjoint, une femme villeurbannaise se donnait la mort par défenestration à son domicile.
A l’appel d’enseignantes de l’école Jean Moulin de Villeurbanne, associations et élu-e-s, nous serons toutes et tous rassemblé-e-s pour une marche solidaire, le 13 décembre à 14 h 3 rue Brinon à Villeurbanne, en hommage à cette femme dont la mort n’est ni un cas isolé, ni un fait divers mais bien un crime patriarcal : un féminicide.
Les violences -psychologiques, économiques, physiques, sexuelles- perpétuées à l’encontre des femmes maintiennent un rapport de domination qui va jusqu’à la mort de centaines d’entre elles en France, mais aussi de milliers de femmes partout dans le monde.
Au quotidien, dans l’espace clos de cette sphère dite « privée », si souvent présentée à tort comme protectrice, le machisme tue.
La lutte contre les violences conjugales, pour la protection et le soin des victimes est un choix politique qui nous concerne toutes et tous. Il est urgent d’exiger l’application concrète des mesures gouvernementales prises dans le cadre du 4e plan interministériel triennal de lutte contre les violences faites aux femmes.
Ensemble, élevons nos voix et rendons hommage à cette femme et à toutes celles qui se battent pour sortir de l’emprise de ces violences. Luttons contre l’omerta qui pèse encore trop lourdement sur les victimes et, insidieusement, sur toute notre société.
Associations et organisations signataires : CIDFF (Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles), CRLCAFF-RA (Comité Régional de Liaison des Coordinations Féministes et Féminines en Rhône-Alpes), Femmes ici et ailleurs, Femmes solidaires du Rhône, FIL (Femmes Informations Liaisons), Filactions, FNSF (Fédération Nationale Solidarité Femmes), Le Planning familial 69, Le Mouvement des Jeunes Communistes Français Rhône et sa structure locale de Villeurbanne, Osez Le Féminisme 69
Elue-s / partis / personnalités signataires : Marie Neige Blanc, ajointe des quartiers Gratte-ciel/Dedieu/Charmettes et Saint-Jean, Groupe des élu-e-s du Rassemblement Citoyen EELV-FdG de Villeurbanne : Olivier Glück, Zémorda Khelifi, Béatrice Vessiller, Le Parti Communiste de Villeurbanne, Le Parti de Gauche du Rhône, René Bernard, président du CoVRA, Abraham Bengio Directeur général adjoint à la Région
mardi 25 novembre 2014
Cette année la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes se tiendra à la veille de rendez-vous qu’il ne faudra pas manquer pour réaffirmer le droit des femmes à vivre libre.
Prostitution une loi maintenant
En effet, depuis un an les féministes, les abolitionnistes ont exigé l’inscription au Sénat de la proposition de loi de « lutte contre le système prostitutionnel » votée par l'Assemblée nationale fin novembre 2013. (cf ; Clara-magazine n°146 de novembre 2014). Il est temps que la France mette en adéquation sa position abolitionniste avec ses lois. Malheureusement, le gouvernement reste frileux au mépris des promesses de campagne de notre Président et les portes du Sénat sont closes. Pourtant, cette loi est centrale dans le processus de lutte contre les violences faites aux femmes. Le jour où acheter le corps des femmes sera puni, la honte et la peur changeront de camp et la justification de toutes les autres violences sera plus difficile.
Avorter c’est notre droit
En janvier 2015, nous fêterons les 40 ans de la loi Veil sur la légalisation de l’avortement en France. Face aux attaques des lobbies politico-religieux les plus rétrogrades, cet anniversaire ne doit pas avoir des allures de commémoration mais d’affirmation du droit à disposer de son corps. D’une part, il ne faut rien lâcher fasse à ceux qui pensent que le droit des femmes est un champ de bataille et qu’ils peuvent en disposer. D’autre part, il faut retrouver un niveau de service public capable de répondre aux besoins de toutes les femmes sans distinction d’âge d’origine sociale ou culturelle.
Ne laissons pas la jeunesse entre les bras des fondamentalistes
Femmes solidaires réaffirme à l’occasion de cette journée son attachement aux politiques de prévention envers la jeunesse. Il est important de prendre en charge les victimes de violences sexistes et sexuelles mais les violences faites aux femmes sont un continuum. Avec des politiques éducatives ambitieuses, nous éradiquerons ces violences avant qu’elles ne se développent. Aujourd’hui dans tous les milieux, le manque de perspectives des jeunes les pousse dans les bras des intégristes de toutes les religions qui replongent les femmes dans le moyen âge.
Ne laissons pas notre jeunesse s’engager dans la voie du désespoir. Les féministes ont un rôle à jouer dans le monde éducatif, c’est pourquoi depuis plusieurs années. Femmes solidaires intervient à tous les niveaux pour entrer en contact avec la jeunesse.
En ce 25 novembre, Femmes solidaires ne souhaitent pas baisser les bras. A cette occasion nous annonçons le lancement de notre nouveau site, un espace d’information et d’engagement pour toutes et tous.
A travers le monde nous saluons l’engagement de toutes celles et ceux qui luttent contre toutes les formes de violences, celles et ceux qui font avancer le monde.
mardi 18 novembre 2014
Nous vous donnons rendez-vous samedi 22 novembre à 9h30 dans notre local départemental, 218 rue Garibaldi, Lyon 3ème pour rencontrer, écouter et échanger avec Gopa Chakma, Sukhy Clochon-Chakma, Nipunika Chakma de l'association La Voix des Jummas qui nous parleront de la situation du peuple Jummas, notamment au Bangladesh.
Cette rencontre aura lieu dans le cadre de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
lundi 17 novembre 2014
Le 17 novembre 2014, Gérard Ducray est à nouveau face aux juges à la demande du Procureur général près la cour d’appel de Lyon pour faits d’agressions sexuelles sur Aline Rigaud. Procès dans lequel Femmes solidaires est de nouveau partie civile.
Par arrêt du 15 mars 2011, la Cour d’Appel de Lyon, chambre correctionnelle, avait condamné Gérard Ducray pour harcèlement sexuel à 3 mois d’emprisonnement avec sursis, 5 000 euros et 3 ans d’interdiction d’exercer une fonction ou un emploi public.
Gérard Durcray, ancien secrétaire d’Etat au Tourisme, ancien député et ancien adjoint au maire de Villefranche-sur-Saône en charge de la sécurité, a cru être sorti d’affaire en sollicitant et en obtenant l’abrogation du délit de harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel le 4 mai 2012.
La nouvelle loi protégeant les femmes victimes de harcèlement sexuel est très rapidement votée le 6 Août 2012 après la mise en forme d’un projet de loi fait par le Ministère des Droits des Femmes, avec les associations féministes dont Femmes solidaires.
Une femme active sur cinq (20 %) a dû faire face en France, à une situation de harcèlement sexuel et agressions sexuelles au cours de sa vie professionnelle. 5 % seulement des cas sont portés devant la justice (enquête Mars 2014) et près de neuf actifs sur dix (89 %) considèrent que le harcèlement sexuel n’est pas suffisamment reconnu sur le lieu de travail.
Aujourd’hui, la cour d'appel de Lyon (4ème chambre) vient de déclarer coupable Gérard Ducray des faits d'atteinte sexuelle avec violence, surprise et contrainte sur Aline Rigaud d'octobre 2007 à 2009. Il a été condamné à la peine de 1 mois d'emprisonnement avec sursis et 3 000 euros d'amende.
La cour a dispensé le condamné d'inscription au FIJAIS - fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.
Monsieur Ducray est enfin reconnu coupable des faits d’atteinte sexuelle et non de harcèlement. Cependant, on s’étonne de la légèreté de la peine au regard du délit commis !
vendredi 17 octobre 2014
Chaque année le nombre de personnes sans emploi et sans logement augmente : se nourrir, se vêtir, se soigner et se chauffer devient un véritable combat.
La pauvreté est comme une chape de plomb, beaucoup se sentent menacées. C’est une réalité grandissante en France, la pauvreté a de plus en plus un visage de femme : 4,7 millions de femmes vivent avec moins de 964 euros par mois. Les femmes représentent 70% des travailleurs pauvres, 57 % sont parmi les allocataires du RSA, elles sont les plus exposées au risque de précarité, notamment dans les familles monoparentales. Elles sont sous-payées, exploitées en acceptant les emplois avec des horaires atypiques, le travail du dimanche, les contrats précaires. Cette situation est d’une grande violence pour les femmes.
Femmes solidaires refuse le discours de culpabilisation et de marginalisation de la population pauvre et précaire qui n’est pas responsable de cette situation. L’accroissement de la pauvreté et de la précarité est du aux choix politiques en matière d’économie et de protection sociale.
Les politiques publiques d'austérité aggravent la précarité et l'isolement et jettent en pâture les populations, plus particulièrement, les jeunes et les femmes dans les bras de l'extrême droite politique et des extrémismes religieux. Les femmes sont trop souvent ramenées à leur rôle prétendument traditionnel dans la société.
Depuis 2009, le taux d'activité des femmes a baissé significativement, surtout dans les zones urbaines sensibles.
Après l’accord national interprofessionnel (ANI), le pacte de responsabilité, le projet de loi sur le congé parental qui semble, a priori, une mesure égalitaire, répond d'abord à un choix néo-libéral de réduction des dépenses publiques. Ce projet de loi aura des conséquences pour les familles modestes.
La meilleure façon de remédier aux inégalités sociales et territoriales, et notamment à l’inégalité femmes/hommes, est de s’attaquer à leurs causes. Il s’agit de garantir à toutes les populations des seuils minimaux de droits, de rémunérations, de pensions et de prestations sociales pour prévenir de façon efficace les situations de pauvreté et d’exclusion sociale qui touchent en premier lieu les femmes.
mercredi 15 octobre 2014
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes rurales,
ce mercredi 15 octobre, et alors que le Gouvernement a annoncé l’organisation
d’Assises de la Ruralité pour l’automne, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes lance la campagne
participative #EGAliTER.
Femmes solidaires soutient cette campagne qui rend visibles les inégalités femmes-hommes renforcées en milieu rural.
Femmes solidaires s’associe au Haut Conseil à l’Egalité pour demander au Premier ministre d’inscrire la question des inégalités femmes-hommes à l’ordre du jour des Assises de la Ruralité et du Comité interministériel à l’égalité des territoires qui s’ensuivra. Le développement durable des territoires ruraux ne pourra se faire sans les femmes et sans combattre les inégalités qui pèsent en priorité sur elles.
Lancée aujourd'hui, la campagne #EGAliTER s’articulera autour de 4 visuels qui illustrent 4 chiffres clés en matière d’emploi et d’accès aux services :
vendredi 10 octobre 2014
Dans le cadre de la Quinzaine de l'Egalité en Rhône-Alpes, venez découvrir l'exposition C'est mon genre de Clara-magazine et Talents hauts jusqu'au 31 octobre au Centre Social Moulin à Vent de Vénissieux.
dimanche 5 octobre 2014
jeudi 2 octobre 2014
La ministre de la Santé, des affaires sociales et des droits des femmes, Marisol Touraine, a annoncé lundi 29 septembre 2014 un plan de coupes dans le budget de la Sécurité Sociale pour l’année prochaine. Ces réductions budgétaires visent surtout les familles.
La prime de naissance réduite
Le gouvernement veut réduire par 3 la prime de naissance à partir du deuxième enfant et retarder la majoration des allocations familiales de 14 à 16 ans. En bref, ces « économies » auront principalement des répercussions sur la situation économique des familles.
Répartition équitable du congé parental sans égalité salariale
Le gouvernement prévoit également de répartir équitablement le congé parental entre les parents : l’idée est bonne. Mais dans un contexte où la société et surtout les mentalités sont encore en transformation, les 18 mois réservés au père seront vraisemblablement « perdus » pour des raisons financières. Il faut accompagner ces mesures d’un changement profond de la société, en premier lieu obtenir la revalorisation des salaires des femmes pour que l’égalité salariale soit enfin une réalité (toujours 27% d’écart). Cela passe aussi par une forte augmentation des places en crèche. Prendre un congé parental doit être un vrai choix.
Ces mesures vont accentuer la précarité de nombreux foyers et ne feront pas avancer l’égalité entre les femmes et les hommes.
mardi 16 septembre 2014
Dans le cadre de la Quinzaine régionale de l’égalité entre les femmes et les hommes, l’Amicale du Nid, le CRLCAFF RA, Femmes solidaires du
Rhône, le Mouvement du Nid Rhône et Osez Le Féminisme 69 organisent une soirée théâtrale suivi d’un débat le mercredi 1er octobre 2014 à 19h au Centre Culturel de Villeurbanne (234 cours Emile Zola ; métro : Flachet).
samedi 6 septembre 2014
En tant que membre du CRLCAFF RA et du Laboratoire de l'Egalité, Femmes
solidaires du Rhône vous invite au Rendez-vous de l'égalité jeudi 25
septembre, de 17h30 à 20h30, à la Maison des solidarités locales et internationales de Lyon.
Ce premier Rendez-vous de l’égalité en région sera consacré aux stéréotypes de sexe pour
permettre à chacune et à chacun d’en prendre conscience, de les
identifier et de limiter leurs effets sur l’égalité entre les filles et
les garçons, entre les femmes et les hommes.
Au programme :
- une
présentation des travaux du Laboratoire de l’égalité sur les
stéréotypes et de sa collection de livres « Egale à égal » pour
sensibiliser le plus grand nombre à l’égalité femmes-hommes,
- une
table ronde et des échanges autour d’initiatives locales associatives,
syndicales, universitaires, d’entreprise et de politique publique en
faveur de l’égalité professionnelle,
- et un cocktail de l’égalité pour permettre à chacune et à chacun de partager ses expériences !
jeudi 4 septembre 2014
Nous participerons aux forums des associations de :
- Chaponost samedi 6 septembre toute la journée
- Saint Priest dimanche 7 septembre après-midi
lundi 1 septembre 2014
Nous tenons des permanences d'accueil, d'écoute, d'accompagnement et d'intervention qui sont ouvertes à toutes les femmes, sur tous les sujets qui les touchent :
- à Lyon, tous les mardis, de 16h à 19h, au 218 rue Garibaldi dans le 3ème arrondissement
- à Vaulx en Velin, le deuxième jeudi du mois de 14h30 à 16h30, Espace Carco, 20 rue Robert Desnos
- à Saint-Priest le premier mercredi du mois de 16h à 18h, 1bis rue Laurent Bonnevay, Bel Air 1
lundi 14 juillet 2014
Avec la Sénatrice Brigitte GONTHIER-MAURIN, Présidente de la Délégation aux droits des femmes, et
la Sénatrice Michelle MEUNIER, Rapporteure de la Commission spéciale,
les 60 associations du collectif Abolition2012 réaffirment que
la prostitution constitue une violence et un obstacle à l’égalité entre
les femmes et les hommes, dont il faut tirer les conséquences en
engageant la responsabilité de l’acheteur d’actes sexuels.
Notre
société ne peut plus faire comme si l’acheteur d’actes sexuels
n’existait pas ! C’est lui le moteur de la violence prostitutionnelle.
C’est lui qui paye pour commettre sur autrui des actes sexuels non
désirés.
Nos
associations constatent que la France démantèle environ 50 réseaux de
proxénétisme par an et qu’après chaque démantèlement, un nouveau réseau
apparaît, car aucune mesure n’est prise pour décourager la demande !
Nous demandons donc que le 4e pilier de la loi, la
responsabilisation des acheteurs, retiré du texte par la Commission, y
soit réintégré au cours du processus démocratique.
Le
collectif salue par ailleurs le renforcement, par la Commission
spéciale du Sénat, de toutes les autres dispositions de la proposition
de loi : mesures de prévention, de protection et d’insertion sociale et
professionnelle, financées notamment par tous les biens et produits
confisqués aux proxénètes, abrogation du délit de racolage, autorisation
de séjour, accès au logement, formation des travailleurs sociaux, etc.
Abolition2012 rappelle que
l’Europe, à la suite de la France, s’est engagée sur la voie d’une
véritable politique abolitionniste, avec le vote de deux résolutions du
Parlement européen et de l’Assemblée parlementaire du Conseil de
l’Europe, les 26 février 2014 et 8 avril 2014, qui reconnaissent que la
responsabilisation de l’acheteur d’actes sexuels, fondée sur le modèle
suédois, est l’outil le plus efficace pour lutter contre la traite et la
violence prostitutionnelle.
Abolition2012 rappelle
enfin que le Gouvernement s’est engagé à faire adopter par le Parlement,
avant fin 2014, la proposition de loi relative à la prostitution, qui a
d’ores et déjà été adoptée en première lecture par 268 députéEs (deux
tiers des suffrages exprimés), lors d’un vote solennel.
En conséquence, nous
demandons au Gouvernement de respecter le calendrier qu’il a annoncé et
de procéder à l’inscription de la proposition de loi à l’ordre du jour
du Sénat.
samedi 5 juillet 2014
Depuis de nombreuses années, Femmes solidaires travaillent avec des femmes Afars qui luttent contre l'excision.
La journaliste Mina Kaci a réalisé un reportage sur ce projet que vous pouvez lire ici.
A la fin de l'article vous pouvez consulter une video de l'interview de notre Présidente nationale, Sabine Salmon, expliquant notre partenariat.
Dans notre département, c'est le comité Femmes solidaires de Chaponost-Oullins qui suit et soutient ce projet depuis le début.
mardi 24 juin 2014
Nous vous proposons une rencontre autour de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique dite Convention d'Istanbul.
Cette rencontre aura lieu samedi 28 juin de 9h à 12h dans notre local départemental, 218 rue Garibaldi, Lyon 3ème.
dimanche 22 juin 2014
La campagne internationale "Acheter du sexe n'est pas un sport" se poursuit.
Notre Présidente nationale, Sabine Salmon, et la Rédactrice en Cheffe de Clara-magazine, Carine Delahaie, ont coécrit une tribune dans le cadre de cette campagne ; vous pouvez la lire ici.
Notre Présidente nationale, Sabine Salmon, et la Rédactrice en Cheffe de Clara-magazine, Carine Delahaie, ont coécrit une tribune dans le cadre de cette campagne ; vous pouvez la lire ici.
vendredi 13 juin 2014
jeudi 12 juin 2014
Du 12 juin au 13 juillet 2014, le Brésil sera l'hôte de la coupe du monde de football. Pareille compétition va attirer un grand nombre de spectateurs et spectatrices : 600 000 visiteurs du monde entier attendus au Brésil et 3 millions de brésilien-nes y assisteront.
Il ne faut pas occulter la réalité, la législation en matière de prostitution pèse dans le choix des pays sélectionnés pour accueillir les grandes compétitions sportives.
La prostitution, au Brésil, est légale à partir de 18 ans. Si l'âge du consentement pour les relations sexuelles est fixé en théorie à 14 ans, en pratique des hommes ayant eu des relations tarifées avec des petites filles de moins de 12 ans n'ont pas été sanctionnés. 500 000 jeunes filles et jeunes garçons sont concernés par la prostitution, en plus des adultes.
Cette coupe du monde comme les précédentes va favoriser la demande donc encourager l'offre. Il est dommage qu'aucun pays, qu'aucun organisme ne fassent le choix d'une campagne de prévention des violences sexuelles et donc de la prostitution conjointement à la tenue des grandes manifestations sportives. Ces violences sont également encouragées par la prise excessive d'alcool au moment des matchs et après le dernier coup de sifflet.
La prostitution n’est pas une fatalité humaine. Comme nous l’avions affirmé lors de la Coupe du monde en 2006 en Allemagne, avec la Coalition contre le trafic des femmes (CATW), nous réitérons notre appel pour ce rendez-vous sportif qui doit rester une fête digne et solidaire : Acheter du sexe n’est pas un sport.
Femmes solidaires est un mouvement féministe abolitionniste membre d'abolition 2012. Nous souhaitons la reconnaissance de la responsabilité des clients dans le système prostitueur à travers la pénalisation de ces derniers. L'impunité doit cesser et la criminalisation doit changer de camps, les personnes prostituées ne sont pas des auteurs mais des victimes de violences sexuelles. Nous sommes partenaires et relais en France de l'appel joint, lancé par la Coalition contre le trafic des femmes (CATW) condamnant le recours à la prostitution pendant la coupe de monde de foot au Brésil. Cette pétition a déjà été signée par de nombreuses associations et personnalités.
La France est "normalement" abolitionniste. Elle a – comme le Brésil – ratifié la CEDAW ou Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes qui affirme dans son article 6 que les Etats signataires « prennent toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour réprimer, sous toutes leurs formes, le trafic des femmes et l’exploitation de la prostitution des femmes ». Elle a aussi ratifié la convention de 1949 et le protocole de Palerme.
A ce titre nous appelons les joueurs de l'équipe de France qui portent si fièrement les couleurs de notre pays et dont Didier Deschamps exige un "devoir d'exemplarité", à se positionner clairement pour l'abolition de la prostitution en affirmant "Acheter du sexe n'est pas un sport". C'est votre devoir envers la jeunesse. Vous avez su combattre le racisme sur les pelouses, abolissez le sexisme aux abords des stades.
Joueurs et joueuses, sportifs et sportives, passionné-es de sport et de foot, personnalités de toutes les sphères : TWITTEZ à travers la planète et déclarez publiquement : « Acheter du sexe n'est pas un sport ».
mercredi 4 juin 2014
Femmes solidaires du Rhône fait partie des organisations signataires du
communiqué que vous pouvez lire ici et qui appelle à se désolidariser de la Marche des Fiertés
de Lyon.
mardi 27 mai 2014
Les résultats des élections européennes tombent comme un coup de tonnerre. Outre le fait que, comme d’habitude, seulement 32 femmes ont été élues pour 42 hommes, le Front national arrive en tête dans notre pays. Femmes solidaires s’oppose à la propagation des idées racistes, xénophobes, antisémites, homophobes surtout dans un contexte de crise idéologique et économique qui favorise le communautarisme, le repli sur soi et toutes les forces rétrogrades notamment d’extrême-droite.
Féministes, nous connaissons le vrai visage du FN. Même si sa présidente tente de lisser son discours sous une vague de mensonges bien trempés dans l’acier de la haine. Nous connaissons et reconnaissons leur militant-es :
- qui gonflent les rangs des manifs pour tous dans lesquelles les familles dites «traditionnelles» sont les seules qui trouvent «grâce» à leurs yeux,
- qui remettent en cause les débats sur les questions de genre à l’école ainsi que les séances de prévention aux violences sexistes et sexuelles,
- qui participent régulièrement à des prières collectives dans la rue devant les centres d’Interruption Volontaire de Grossesse et condamnent les droits fondamentaux des femmes à disposer de leur corps que sont l’IVG et la contraception,
- qui attisent et font monter la haine entre les différentes communautés en stigmatisant les migrant-es, les femmes et les hommes issues de l’immigration comme étant systématiquement responsables de la crise et de la misère,
- qui remettent en cause la laïcité seule garante de la liberté de conscience.
Pour toutes ces raisons, Femmes solidaires demande au gouvernement et au nouveau parlement européen de cesser d’imposer des politiques d’austérité qui favorisent la misère et sont le terreau du développement des idées du Front national. Le manque de perspectives dans lesquelles vivent les populations les plus pauvres et notamment des femmes, poussent une partie des citoyen-nes à faire des choix politiques et religieux extrémistes.
Enfin, Femmes solidaires appelle les femmes de notre pays quelles que soient leur histoire, leur vie, leurs origines, leur culture à se retrouver, se rencontrer au sein de nos associations locales afin de tisser de réels liens sociaux sur le terrain car seule la solidarité et la construction de perspectives communes permettront de faire obstacle au FN.
Féministes, ne cédons pas au découragement, tout est à imaginer pour reconstruire des dynamiques solidaires.
Féministes, nous connaissons le vrai visage du FN. Même si sa présidente tente de lisser son discours sous une vague de mensonges bien trempés dans l’acier de la haine. Nous connaissons et reconnaissons leur militant-es :
- qui gonflent les rangs des manifs pour tous dans lesquelles les familles dites «traditionnelles» sont les seules qui trouvent «grâce» à leurs yeux,
- qui remettent en cause les débats sur les questions de genre à l’école ainsi que les séances de prévention aux violences sexistes et sexuelles,
- qui participent régulièrement à des prières collectives dans la rue devant les centres d’Interruption Volontaire de Grossesse et condamnent les droits fondamentaux des femmes à disposer de leur corps que sont l’IVG et la contraception,
- qui attisent et font monter la haine entre les différentes communautés en stigmatisant les migrant-es, les femmes et les hommes issues de l’immigration comme étant systématiquement responsables de la crise et de la misère,
- qui remettent en cause la laïcité seule garante de la liberté de conscience.
Pour toutes ces raisons, Femmes solidaires demande au gouvernement et au nouveau parlement européen de cesser d’imposer des politiques d’austérité qui favorisent la misère et sont le terreau du développement des idées du Front national. Le manque de perspectives dans lesquelles vivent les populations les plus pauvres et notamment des femmes, poussent une partie des citoyen-nes à faire des choix politiques et religieux extrémistes.
Enfin, Femmes solidaires appelle les femmes de notre pays quelles que soient leur histoire, leur vie, leurs origines, leur culture à se retrouver, se rencontrer au sein de nos associations locales afin de tisser de réels liens sociaux sur le terrain car seule la solidarité et la construction de perspectives communes permettront de faire obstacle au FN.
Féministes, ne cédons pas au découragement, tout est à imaginer pour reconstruire des dynamiques solidaires.
lundi 19 mai 2014
Nous avons contacté ce jour par email les sénatrices et sénateurs du Rhône au sujet du projet de loi relatif à l'abolition de la prostitution. En voici le texte :
Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur,
Le 23 avril dernier, le gouvernement a rendu publique une liste de textes qui allaient être discutés dans les assemblées d'ici la fin Juin et nous constatons que le projet de loi relatif à l'abolition de la prostitution n'y figure pas.
Nous nous étonnons de ne pas voir le projet de loi inscrit à l'ordre du jour du calendrier de vos séances alors que la fin des différentes auditions par la commission est prévue le 28 Mai.
Ce projet de loi est pour nous essentiel au regard de la position abolitionniste de la France ( dans les instances internationales)et s'inscrit dans le continuum de la lutte des violences faites aux femmes, dans la lutte contre le système de traites des êtres humains et contre la marchandisation des corps.
Veuillez agréer, Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur, l'expression de nos salutations distinguées.
Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur,
Le 23 avril dernier, le gouvernement a rendu publique une liste de textes qui allaient être discutés dans les assemblées d'ici la fin Juin et nous constatons que le projet de loi relatif à l'abolition de la prostitution n'y figure pas.
Nous nous étonnons de ne pas voir le projet de loi inscrit à l'ordre du jour du calendrier de vos séances alors que la fin des différentes auditions par la commission est prévue le 28 Mai.
Ce projet de loi est pour nous essentiel au regard de la position abolitionniste de la France ( dans les instances internationales)et s'inscrit dans le continuum de la lutte des violences faites aux femmes, dans la lutte contre le système de traites des êtres humains et contre la marchandisation des corps.
Femmes
Solidaires tient tout particulièrement à vous faire part de son
inquiétude face à l'absence du projet de loi au calendrier du sénat.Et
vous demandons de bien vouloir accorder de l'intérêt à notre demande
pour réintroduire au calendrier parlementaire le projet de loi afin
qu'il y soit inscrit comme il avait été initialement prévu.
C'est
une loi attendue pour la mise en place effective de la suppression du
système prostitueur et de la transformation des mentalités.
Vous comprendrez donc, notre vigilance sur ce sujet.
Veuillez agréer, Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur, l'expression de nos salutations distinguées.
dimanche 18 mai 2014
L’autorité parentale, cet ensemble de droits et de devoirs des parents à l’égard de leur(s) enfant(s) mineur(s) demeure une question importante. Mais elle ne peut et ne doit être déconnectée de celle des personnes victimes de violences conjugales ni de celle des enfants victimes de violences intrafamiliales. En effet, il est primordial qu’il existe une loi particulière sur les violences faites aux femmes et sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Toutefois, afin de garantir l’efficacité de ces dispositifs législatifs, ces questions doivent être prises en compte dans l’ensemble des lois pouvant directement ou indirectement s’en trouver impactées.
Dans les trois dernières années, 201 0001 femmes en moyenne par an ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire. Parmi ces femmes, seules 16% d’entre elles, soit 31 000, déclarent avoir déposé une plainte suite à ces violences. Le projet de loi n’exclut l’exercice conjoint de l’autorité parentale que si le parent auteur de violences a été condamné pour ces faits. Cela signifie donc que les 170 000 femmes victimes de violences qui n’ont pas porté plainte, seront contraintes de se plier aux règles de l’exercice conjoint de l’autorité parentale, risquant de se mettre elles et/ou leurs enfants en danger. De plus, si elles refusent de l’appliquer, elles se retrouvent alors en infraction judiciaire. En l’état, cela revient à considérer que les enfants ne sont pas impactés par les violences exercées par leur père sur l’autre parent et à nier le statut de victime aux femmes subissant des violences et n’ayant pas porté plainte.
De même, la question de la médiation familiale dans le cas des violences conjugales, de l’avis des professionnelles intervenant auprès des victimes, est totalement inadaptée. Or dans le texte de loi, le recours à cette forme de médiation est fortement encouragé.
Il est donc indispensable que les articles de la proposition de loi (essentiellement les articles 3, 5, 6, 7, 8, 16, 17 et 18) intègrent une disposition définissant les cas de violences (avérées ou vraisemblables) comme des exceptions n’ouvrant pas au parent auteur de violences les droits que la proposition de loi prétend lui offrir.
En outre, la loi comporte également des lacunes concernant la prise en compte des évolutions que connait la société et plus particulièrement la composition des familles. Ainsi les personnes homosexuelles subissent de lourdes discriminations comme en atteste le récent refus d’adoption de l’enfant du conjoint par le TGI de Versailles au sein d’un couple homosexuel marié. Ce refus est d’autant plus incompréhensible que la loi l’autorise ! L’absence de précision dans la loi concernant la situation des parents homosexuels laisse craindre qu’il sera beaucoup plus difficile pour eux d’obtenir le mandat d’éducation quotidienne qui permet au tiers d’accomplir les actes usuels de l’autorité parentale.
Nous, Femmes Solidaires, qui sommes confrontées quotidiennement aux conséquences trop souvent dramatiques résultant des violences conjugales, aux côtés de nombreuses autres associations féministes, nous opposons à cette proposition de loi.
En revanche, nous réaffirmons la nécessité d’une loi qui protégerait efficacement les parties qui en ont le plus besoin parce qu’elles se trouvent en situation de vulnérabilité lors de la dissolution d’une famille, et qui n’aggraverait pas des situations difficiles. Nous sommes favorables à une loi qui prenne véritablement en compte toutes les familles et leur accorde des droits strictement égaux. A l’heure actuelle, cette loi n’existe pas. Elle est pourtant nécessaire en ce qu’elle pourrait apporter des réponses apaisantes dans des contextes particulièrement douloureux.
mardi 13 mai 2014
Vous pouvez consulter ici le communiqué national commun à de nombreuses organisations, dont Femmes solidaires.
A Lyon, le rassemblement aura lieu à 18h30 place des Terreaux.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux !
samedi 10 mai 2014
dimanche 6 avril 2014
Nous vous proposons de venir vous informer, débattre et échanger sur le thème des femmes et de la culture le samedi 12 avril de 9h30 à 11h30 dans notre local départemental, 218 rue Garibaldi, Lyon 3ème.
Cette rencontre est ouverte à toutes et tous, adhérent-es ou non de Femmes solidaires.
mardi 18 mars 2014
Sabine Salmon, Présidente nationale de Femmes solidaires, est
cosignataire de cette tribune que vous pouvez lire ici
samedi 8 mars 2014
Personne ne peut nier que les droits des femmes progressent dans notre société. La prise en compte des violences faites aux femmes est meilleure même si le volet préventif reste à coordonner en termes d’éducation non sexiste et non violente avec des moyens d’Etat à engager pour une réelle égalité territoriale. Depuis 15 ans et la loi sur la parité, les femmes investissent davantage l’espace public grâce à la pédagogie et aux actions des féministes.
Cependant, plus les revendications féministes avancent, moins le corps des femmes est libre. Le droit à disposer de son corps subit des attaques d’une violence inouïe. La liberté du corps des femmes serait-elle le dernier grand défi de civilisation à notre portée mais tant combattu, l’étape ultime de l’établissement d’une société féministe ? Bien sûr, comme toutes les féministes, Femmes solidaires lutte pour faire avancer les droits des femmes mais ce n’est plus suffisant. Notre mouvement, avec les femmes qui le composent, souhaite un changement de société et se positionne comme l’outil de transformation sociale et sociétale durable au service de toutes et tous. Il y a quelques semaines, nous étions dans la rue en France, en Espagne pour combattre le gouvernement espagnol dans sa remise en cause de l’Ivg. Il y a une semaine, l’IFAB, organisme qui fixe le cadre des lois du football au niveau mondial, autorisait le port du voile sur les terrains de foot féminin. Depuis des mois, une polémique sur le genre, montée de toute pièce par la droite et l’extrême droite françaises, tend à remettre en cause le fait que notre sexe ne doit pas conditionner nos choix de vie, nos envies, nos ambitions.
Pour ce 8 mars, nous affichons aux yeux et à la barbe de tous les patriarches, la solidarité des femmes du monde comme un rempart contre la barbarie et le patriarcat. Quelles que soient nos origines, notre religion – ou notre choix de ne pas en avoir -, l’endroit où nous vivons, la terre qui nous a vues naître, nous refusons le relativisme culturel, le multiculturalisme qui renvoie chaque communauté à ses règles sans prendre en compte l’universalité des droits des femmes.
Ce que nous ne voulons pas pour nous, ne l’acceptons pas pour les autres. Nous ne voulons pas être prostituées, agissons pour l’abolition de la prostitution. Nous ne voulons pas être voilées, arrêtons de banaliser le port du voile dans l’espace public et notamment sur les terrains de sport. C’est un objet politico-religieux d’oppression du corps des femmes, n’ayons pas peur de le dire. Nous voulons choisir d’avoir un enfant ou pas, défendons le droit à l’avortement et la contraception sans réserve.
Les forces rétrogrades s’en donnent à coeur joie pour nous faire rentrer dans nos foyers et incarner les mères et les épouses idéales à leurs yeux, nous affichons notre envie de liberté, de maîtriser notre sexualité, notre fécondité et finalement notre plaisir de vivre. Nous l’affichons pour nous et toutes celles qui ne peuvent pas le faire.
mercredi 5 mars 2014
Le comité Femmes solidaires de Vaulx en Velin-Décines vous invite à partager le 8 mars du Collectif Droits des Femmes de Vaulx en Velin :
dimanche 2 mars 2014
A l'occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, le comité Femmes solidaires de Saint-Priest vous invite mercredi 5 mars de 15h à 18h dans son local, 1bis rue Laurent Bonnevay, à venir rencontrer et échanger autour sur le thème de la situation actuelle des femmes en France et dans le monde.
mercredi 19 février 2014
vendredi 7 février 2014
Pour faire passer la loi sur le mariage pour tous, dans un climat qui n’était pas à la hauteur de cette France que l’on se plaît à croire comme l’héritière des Lumières, des ajustements ont été faits. La question de la procréation médicale assistée (PMA) a été éludée et la loi sur la famille enterrée. Nous voilà donc mariées, mais sans enfant.
La décision de l’exécutif de reporter le texte et le veto sur la PMA heurte notre association qui se bat pour faire reconnaître les droits des femmes et toutes les formes de familles. Faut-il être en couple pour avoir un enfant ? Pourquoi une femme célibataire ne pourrait-elle pas recourir à la PMA alors que 2,84 millions d’enfants de moins de 25 ans (Insee - 2005) vivent dans une famille monoparentale ? Faut-il être en couple hétérosexuel pour avoir un enfant ? Cela reviendrait à dire que certains couples «valent» plus que d’autres, ont plus de reconnaissance de l’Etat. Cela reviendrait aussi à dire que les enfants déjà nés de la PMA n’ont pas le droit d’avoir leurs deux parents à leurs côtés. N’est-ce pas une grande injustice faite aux familles à l’heure où la « familiphobie » fait des ravages ?
Nous savons bien que les lois arrivent toujours trop tard, nous savons que les évolutions sociétales sont en marche avant même que le législateur n’en ait connaissance. Nous savons aussi que faire machine arrière sur de tels sujets alors que les débats ont été déjà bien engagés - et houleux - c’est clouer au pilori des avancées qui auraient pu faire la fierté d’un gouvernement de gauche. Peut-être pas tout de suite, peut-être dans 10 ans, mais la politique ne se joue-t-elle pas sur le long terme ? En privilégiant la voie électorale et la voix des «manifestants pour tous», ce sont toutes les voix progressistes qui sont étouffées, les voix de 57% des français-es qui se disent favorables à autoriser la PMA (sondage Louis Harris). La réflexion de fond a déjà lieu, place aux actes. Repensons la famille, sinon, il paraîtrait qu’«à des maux étranges on applique d’étranges remèdes » et ce serait beaucoup de bruit pour rien.
mercredi 5 février 2014
La date du 6 février, entérinée par les Nations Unies comme Journée Internationale de lutte contre les M.G.F., a été célébrée pour la première fois le 6 février 2003.
Plus de 125 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui ont subi des MGF/E dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où la pratique est concentrée et 30 millions de filles sont exposées au risque d’être excisées d’ici la prochaine décennie.
Selon les estimations de l’Ined, en 2004, la France comptait environ 53 000 femmes adultes qui auraient subi des mutilations sexuelles (hypothèse moyenne). Neuf victimes sur 10 ont été excisées avant l’âge de 10 ans.
En France, on assiste à une diminution de la pratique qui s'explique par l'évolution de la législation, les procès, les campagnes d'abandon dans les pays d'origine, les résolutions prises dans le cadre des Nations Unies.
Les protections maternelles et infantiles (PMI), chargées de surveiller les enfants de moins de six ans, ont aussi joué un rôle de prévention. Cette surveillance a permis de protéger les petites filles entre 0 et 6 ans, mais le risque existe toujours quand elles repartent au pays pendant les vacances, où elles peuvent être excisées et souvent mariées de force par la suite.
Engagée depuis les années 80, Femmes solidaires reste active car l’information, la prévention et la sensibilisation ici et là-bas de toutes et tous sont les piliers essentiels pour éradiquer les mutilations.
Femmes solidaires est partenaire d’Excision Parlons-en et est affiliée au Comité Inter-Africain.
vendredi 31 janvier 2014
Au moment où en France le parlement vient de supprimer la condition de «situation de détresse» de la loi Veil de 1975 et consolide ainsi l’accès à l’IVG, à nos frontières, l’Espagne, pays membre de l’Union européenne, veut limiter radicalement le droit à l’IVG. Par ce projet de loi, le gouvernement Rajoy piétine des années de libération féminine et donne des garanties aux pires conservatismes politiques et extrémismes religieux. Pénaliser l’IVG, c’est mettre en danger la santé et la vie des femmes.
Femmes Solidaires exprime son soutien total aux femmes espagnoles, sa détermination à mobiliser pour que ce droit fondamental qu’est l’IVG, acquis de hautes luttes par les femmes, profite aux générations futures. Les femmes ne peuvent être considérées comme des sous citoyennes, de simples reproductrices.
Nous nous mobilisons pour qu’en Europe toutes les femmes bénéficient d’un accès libre et gratuit à l’IVG. Notre mouvement réaffirme haut et fort la nécessité de maintenir et de développer les centres IVG (en 10 ans, 130 centres IVG ont été fermés en France), de préserver les délais d’avortement, d’assurer la prise en charge des demandes de contraception. Ce sont des droits fondamentaux qui concernent toutes les générations de femmes, droits qui doivent s’inscrire dans une politique de santé publique globale. Nous exigeons de l’Europe qu’elle les garantisse à toutes les femmes européennes. Des années de luttes ne peuvent être effacées.
Femmes Solidaires vous appelle toutes et tous à défendre cet acquis fondamental : le droit de décider.
jeudi 30 janvier 2014
lundi 20 janvier 2014
Depuis
octobre 2011, un groupe de femmes vaudaises se réunissent dans le cadre
d'un groupe de parole animé par le Centre social du Grand Vire, Femmes
solidaires du Rhône et l'espace Carco. Elles abordent librement des sujets divers, qui parlent de leur quotidien.
Ce groupe s'appelle "Entre
femmes".
Elles ont réalisé un film qui sera diffusé mercredi 22 janvier à 17h dans le cadre du festival du film court de Vaulx en Velin.
La bande annonce du film peut être visionnée ici
vendredi 17 janvier 2014
mercredi 8 janvier 2014
Femmes solidaires du Rhône appelle à participer au rassemblement de soutien aux femmes et aux couples espagnols pour le droit à l'avortement.
Rendez-vous samedi 11 janvier à 14h30 devant la mairie de Villeurbanne, place du Docteur Goujon.
lundi 6 janvier 2014
Nous vous proposons de venir vous informer, débattre et échanger sur le thème des stéréotypes sexistes le samedi 11 janvier de 9h30 à 11h30 au centre social Moulin à Vent, 47-49 rue Professeur Roux à Vénissieux.
Cette rencontre est ouverte à toutes et tous, adhérent-es ou non de Femmes solidaires.