6 février, tolérance zéro aux mutilations génitales féminines
La date du 6 février, entérinée par les Nations Unies comme Journée Internationale de lutte contre les M.G.F., a été célébrée pour la première fois le 6 février 2003.
Plus de 125 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui ont subi des MGF/E dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où la pratique est concentrée et 30 millions de filles sont exposées au risque d’être excisées d’ici la prochaine décennie.
Selon les estimations de l’Ined, en 2004, la France comptait environ 53 000 femmes adultes qui auraient subi des mutilations sexuelles (hypothèse moyenne). Neuf victimes sur 10 ont été excisées avant l’âge de 10 ans.
En France, on assiste à une diminution de la pratique qui s'explique par l'évolution de la législation, les procès, les campagnes d'abandon dans les pays d'origine, les résolutions prises dans le cadre des Nations Unies.
Les protections maternelles et infantiles (PMI), chargées de surveiller les enfants de moins de six ans, ont aussi joué un rôle de prévention. Cette surveillance a permis de protéger les petites filles entre 0 et 6 ans, mais le risque existe toujours quand elles repartent au pays pendant les vacances, où elles peuvent être excisées et souvent mariées de force par la suite.
Engagée depuis les années 80, Femmes solidaires reste active car l’information, la prévention et la sensibilisation ici et là-bas de toutes et tous sont les piliers essentiels pour éradiquer les mutilations.
Femmes solidaires est partenaire d’Excision Parlons-en et est affiliée au Comité Inter-Africain.
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