mercredi 7 décembre 2016

16:15

Les femmes de Turquie et du Kurdistan ne sont pas seules !

Depuis la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016, une répression massive et violente est mise en place par le gouvernement d' Erdogan.
Persécuté-es, emprisonné-es, torturé-es... leurs droits sont bafoués. L’établissement de l’état d’urgence permet désormais au Conseil des ministres de gouverner par décret en suspendant l’obligation du respect de la Convention européenne des droits de l’Homme. Au lendemain du 15 juillet, 50 000 fonctionnaires ont été arrêté.e.s et plus de 11 301 enseignant.e.s ont été destitués.e.s de leurs fonctions.
Les femmes sont les premières victimes car elles occupent une place centrale dans l'opposition.
Depuis 2014, Erdogan s’attaque aux droits des femmes et des minorités et applique une conception essentialiste du rôle des femmes.

Femmes solidaires du Rhône est signataire de l'appel au rassemblement
Dimanche 11 décembre à 15h30 devant le Consulat de Turquie, 87 rue Pierre Seize, Lyon 6ème

mercredi 30 novembre 2016

16:24

Pétition pour une enquête internationale sur les violences faites aux femmes à Djibouti #stopvioldjibouti

https://www.change.org/p/secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral-des-nations-unies-pour-une-enqu%C3%AAte-internationale-sur-les-violences-faites-aux-femmes-%C3%A0-djibouti

Les femmes djiboutiennes luttent depuis plus de 25 ans, contre les viols commis par l’armée djiboutienne dans le Nord et le Sud-Ouest du pays. Ces viols sont utilisés comme arme de guerre, portent atteinte à l’intégrité des femmes et à leur dignité humaine et traumatisent profondément les populations, particulièrement dans les zones pauvres et rurales. En mars 2016, toujours dans l’impunité la plus totale, des militaires djiboutiens ont violé des femmes.

Le 12 mai 2016, après deux grèves de la faim, le Comité des Femmes Djiboutiennes contre le Viol et l'Impunité (COFEDVI) avec Femmes solidaires et soutenu par de nombreuses autres associations au niveau européen, obtiennent une résolution du parlement européen 2016/2694(RSP) qui dénonce avec fermeté ces viols et invite les Nations Unies à enquêter sur les violences faites aux femmes à Djibouti. Contre l’impunité dont profitent les agresseurs, soutenons les femmes djiboutiennes en lutte pour la justice, le respect de leur intégrité et leur dignité.

vendredi 25 novembre 2016

17:37

Femmes migrantes : la double peine - Stop aux violences et aux discriminations contre les femmes migrantes !

Depuis 2015, l’Europe et la France doivent faire face à la détresse des populations qui fuient la guerre et la misère dans une crise migratoire sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. Paradoxalement, elles sont mal accueillies. Jamais leurs mouvements n’ont été si entravés. À Calais, mais aussi lors de nos accompagnements à leurs côtés, nous avons constaté que les femmes migrantes souffrent particulièrement de cette hostilité des Etats et des sociétés : les discriminations et les violences physiques, psychologiques et sexuelles se cumulent contre elles et leurs voix sont rarement audibles.

De quoi sont coupables ces femmes ? D’avoir fui la guerre ou la misère, les violences ou les périls, traversant des milliers de kilomètres avec leurs enfants pendant plusieurs années ? De chercher à construire une vie pour elles ailleurs que là où elles sont nées ? Lorsqu’elles ne peuvent voyager légalement, les rackets des passeurs et les viols se multiplient. Elles sont au croisement des violences du patriarcat, du capitalisme et des populismes, notamment européens.

Quand enfin elles arrivent, on remet leur liberté en cause en leur refusant un statut autonome dans leurs demandes de papiers. En effet, lorsque les titres de séjour arrivent à leur terme, la possibilité de les faire renouveler dépend de la vie conjugale de ces femmes – même si leur conjoint est violent. Certaines sont victimes des accords bilatéraux de la France avec leur pays d'origine où elles demeurent notamment mineures à vie. Même l’accès à l’emploi, à un logement décent sont difficiles. Travailleuses pauvres et précaires, leurs droits sont facilement bafoués dans l’indifférence générale.

Depuis sa fondation, il y a plus de soixante-dix ans, Femmes solidaires, ONG bénéficiant d’un statut consultatif auprès des Nations unies, est du côté de toutes les femmes. Nul doute que l’extrême droite française tentera une fois encore d’opposer les femmes entre elles – des pauvres à d’autres pauvres, de celles qui travaillent à celles qui ne le peuvent, de celles qui ont un logement, des papiers à celles qui n’en ont pas. Nous refusons ce discours, ces divisions, fermement, fondamentalement.

Stop aux violences et aux discriminations faites aux femmes !

jeudi 10 novembre 2016

19:36

Les persécutions doivent cesser - Solidarité avec les femmes kurdes


La répression du gouvernement d’Erdogan contre les démocrates s’est encore durcie ces dernières semaines. Le peuple Kurde est pris pour cible une fois de plus par le dictateur. Les faits sont révoltants : plus de 123 personnes brûlées vives dans des sous-sols dont les corps (notamment des femmes et d’enfants) ont été laissés dans la rue après des exécutions publiques et ce afin de semer encore plus la terreur dans la population.

Alors que le monde entier reconnait la place que prend le mouvement kurde en première ligne de la lutte contre Daesh, le pouvoir turc stigmatise et harcele les populations kurdes en Turquie. Pas moins de 30 maires ont été destitué.e.s, 50 député.e.s ont vu leur immunité parlementaire levée et 12 d’entre eux et elles, dont les co-présidents Selehattin Demirtas et Figen Yuksekdag, ont été arrêté.e.s le 3 novembre dernier.

Ces agressions n’ont qu’un but : détruire les mouvements kurdes, victimes de la haine du gouvernement fascisant d’Erdogan.

Les femmes kurdes sont souvent citées en exemple pour leur engagement en termes d’égalité avec une parité stricte dans leurs instances électives et un travail de fond pour que leur révolution politique soit intimement liée avec une révolution sociale au sein de leurs propres structures. Leur lutte exemplaire contre les terroristes de Daesh fait d’elles une des lignes de front les plus importantes dans la lutte contre l’Etat Islamique. Aujourd’hui elles ont besoin de notre aide contre un gouvernement qui voudrait les voir disparaître.

L’Union Européenne et les Nations Unies doivent prendre leurs responsabilités pour que ces persécutions envers les démocrates turques cessent immédiatement et en particulier la repression contre le peuple kurde.

SOUTIEN TOTAL AUX FEMMES KURDES ET AU PEUPLE KURDE EN LUTTE POUR LA LIBERTE LA JUSTICE ET L’EGALITE !

vendredi 4 novembre 2016

17:36

Appel au rassemblement samedi 5 novembre devant le Consulat de Turquie à Lyon

Femmes solidaires du Rhône se joint aux organisations appelant au rassemblement à Lyon demain samedi 5 novembre à 14h devant le Consulat de Turquie, 87 rue de Sèze, 69006 Lyon.

Nous vous remercions de faire circuler cette information.

vendredi 21 octobre 2016

15:04

Soutien à Ayele !

Femmes solidaires se joint à l’appel lancé par la CGT pour un rassemblement de soutien à Ayele, dont les conditions de travail déplorables ont causé un arrêt prématuré de la grossesse et qui a été licenciée peu après par sa direction.

Venez nombreux-ses le 27 octobre à 14h30 au 171 boulevard Paul Vaillant-Couturier à La Courneuve ! Le droit du travail doit s’appliquer partout et pour toutes !

Femmes solidaires encourage également à signer la pétition de la CGT dont voici le texte complet :

"LICENCIEE POUR AVOIR PERDU SON BEBE
Ayele a 33 ans. Elle est caissière. Le 8 juin 2016, à 4 mois et demi de grossesse, elle rompt la poche des eaux au travail, en portant une pastèque sur le tapis de caisse. Les pompiers l’amènent immédiatement à l’hôpital. Pendant 5 jours, elle garde l’espoir de sauver son bébé mais un début d’infection oblige le corps médical à interrompre cette grossesse très désirée.
Son employeur, Marché O’Frais, est un supermarché de La Courneuve, spécialisé dans les dates limite de consommation. Les conditions de travail des caissières y sont particulièrement difficiles : vidéo-surveillance permanente, infantilisation par les responsables de caisse, isolement et pression au rendement.
Ayele a continué à travailler, malgré l’épuisement dû à ses conditions de travail, parce qu’elle avait besoin de son CDI pour que son enfant naisse dans un vrai logement. Elle a travaillé debout et toujours plus vite, pour répondre aux injonctions de sa responsable de caisse et de sa directrice Et comme elle était épuisée, comme elle le savait, elle a prévenu son employeur, en lui remettant un certificat de grossesse. La direction de Marché O’Frais a-t-elle alors aménagé le poste de travail d’Ayele, pour remplir son obligation de sécurité ? Absolument pas. Ayele a continué à travailler vite, toujours plus vite, sous la surveillance déstabilisante des caméras vidéo au-dessus des caisses et des vigiles de la société sous-traitante, jusqu’à l’accident de travail, fatal pour son bébé.
Et à peine un mois après son retour au travail, la direction la licencie sous prétexte d’erreurs de caisse. Au cours de l’entretien préalable, la directrice générale du magasin a dit explicitement qu’elle ne supportait pas que sa responsabilité dans la survenue de l’accident, soit questionnée au travers des questions des délégués du
personnel. Elle a ajouté que c’était « SON entreprise ».
Le droit de propriété autorise-t-il de telles atteintes à la vie des femmes salariées ? La maternité est un droit, pas une faute professionnelle et l’employeur a des obligations vis-à-vis de tout-e salarié-e. L’une d’elles est l’obligation de protection de la santé et de la sécurité des salarié-e-s définie par l’article L4121-1du Code du Travail.
Nous, signataires de la pétition, exigeons
- La réintégration immédiate d’Ayele à son poste de travail.
- Que la responsabilité de la direction par rapport à l’accident du travail d’Ayele fasse l’objet d’une enquête.
- Au cas où des responsabilités seraient établies, nous demandons au procureur de la République d’engager des poursuites envers les responsables de l’accident.
- L’inclusion dans le Code du Travail d’un article stipulant qu’une femme enceinte ne doit pas porter plus de 5 kilos de charge, dès lors que l’employeur est averti de son état de grossesse."

vendredi 30 septembre 2016

17:38

Rassemblement dimanche 2 octobre à 18h en soutien aux Polonaises #CzarnyProtest

Les féministes polonaises appellent à de larges mobilisations pour les soutenir : parce que rien n’est acquis en Pologne comme ailleurs, continuons fières et combatives les luttes féministes !

Rassemblement
Dimanche 2 octobre 2016 à 18h
Place des Terreaux

Apportez vos pancartes avec vos mots de soutien pour les Polonaises !
Venez avec vos vieux cintres pour faire un arbre à cintres !
L'association ASTRA demande de se mobiliser sur les réseaux sociaux en publiant des photos avec un cintre ou avec un panneau "Solidarity with Polish Women".
N'oubliez pas le hashtag #ODZYSKACWYBOR ("revendiquer son choix" en Polonais)

Collectif de Défense de l’IVG dans le Rhône : Le Planning Familial 69, Ligue des Droits de l’Homme, Femmes solidaires du Rhône, Femmes Egalité, ProfessionnelLEs des centres IVG, SUD Santé Sociaux, SUD éducation, Union Syndicale Solidaires Rhône, USDSAS CGT, Coordination CGT‑HCL, Cabiria , NPA 69, CGA, Parti de Gauche, Ensemble, Alternative Libertaire.
16:32

Non à la remise en cause de l’avortement - Solidarité avec les Polonaises

Communiqué du Collectif de Défense de l’IVG dans le Rhône
 
Laissez nos ovaires tranquilles !
Droit à l’avortement : Femmes de Pologne, d’Espagne, de France et d’ailleurs, unies dans le même combat !
 
Confortées par l’arrivée au pouvoir du parti ultra-conservateur Droit et Justice (PIS), l’Eglise polonaise et les organisations anti-choix lancent une bataille pour durcir la législation encadrant l’avortement dans le pays qui connaît déjà les lois les plus restrictives en la matière en Europe.

Concrètement, la nouvelle loi augmentera la répression de l’avortement, en portant à 5 ans la peine de prison encourue par les femmes et les médecins qui interrompraient une grossesse. L’avortement sera également interdit en cas de viol, de malformation foetale, ou si la personne est mineure.

Les féministes polonaises appellent à de larges mobilisations dans le maximum de villes européennes pour les soutenir : parce que rien n’est acquis en Pologne comme ailleurs, le Collectif de Défense de l’IVG dans le Rhône souhaite marquer sa solidarité avec les Polonaises et les Polonais et poursuivre le combat féministe pour le droit à disposer de son corps.

Nous nous étions rassemblé.e.s le 11 avril devant le consulat de Pologne. Suite à cette dernière annonce, nous avons décidé de nous rassembler de nouveau pour faire pression sur les dirigeant.e.s polonais.ses et sur nos représentant.e.s français.ses élu.e.s au Parlement européen.

Nous appelons à un nouveau rassemblement dimanche 2 octobre à 18h place des Terreaux.

mercredi 28 septembre 2016

12:19

Création du délit d'entrave numérique : un outil de son époque

Mardi 27 septembre, Laurence Rossignol, ministre des Droits des femmes, annonce qu'elle va déposer un amendement dans le cadre de la loi Égalité et citoyenneté qui sera examinée par le Sénat le 4 octobre prochain. Cette disposition législative prévoit d’étendre la notion de délit d'entrave aux sites des militant.e.s anti-ivg qui, sous couvert d’informer, tentent de persuader des femmes de ne pas avorter au cours de leur délai légal de réflexion.

Femmes solidaires, mouvement féministe d'éducation populaire, tient à affirmer son soutien à la ministre dans cette entreprise qui nous rappelle que si le monde change, si les innovations technologiques se succèdent, les pro-vie eux restent absolument mobilisés sur tous les fronts. Ils ne baissent pas la garde et se sont positionnés sur internet et les réseaux sociaux, dès leur création, avec beaucoup d'efficacité, n'hésitant pas à dissimuler leurs positions politiques derrière des sites d'information. En réalité, ne nous trompons pas, il ne s'agit jamais de sites se déclarant médias d'opinion. Les militant.e.s anti-ivg ont quitté les hôpitaux pour entrer directement dans nos salles à manger. Ils ne se mettent plus physiquement devant les femmes mais tentent de les manipuler par le net. Ainsi vont les nouvelles stratégies d'entrave à l’IVG. Soyons donc à la hauteur de la bataille idéologique qui se mène sur la toile.
 
Cet amendement possède deux vertus. Tout d'abord de révéler au grand public la supercherie dont peuvent être victimes des femmes en pleine réflexion face à une décision lourde de conséquences pour elles, leur vie, la maîtrise de leur corps.
D'autre part, cet amendement répond à un problème concret, émanant d'une analyse du terrain : aujourd'hui, internet est pour les femmes, et surtout les plus jeunes femmes, la première porte d'entrée d'information en matière de santé publique, sur un smartphone, une tablette.

Femmes solidaires espère que cet amendement sera adopté par une large majorité dépassant les clivages politiques car il constituera un outil supplémentaire pour les femmes dans leur droit à disposer de leur corps.

Paris, le 27 septembre 2016

vendredi 23 septembre 2016

16:37

Marche pour la Paix

jeudi 22 septembre 2016

16:31

70 ans de luttes pour la PAIX et la Liberté, pour la Laïcité, la Mixité, l’Egalité, pour les Droits des Femmes

Issues de l’Union des Femmes Françaises et des comités féminins de la Résistance, l’UFF, créée en 1945, devenu Femmes Solidaires en 1998, notre mouvement est un mouvement féministe, laïque, d’éducation populaire.

Femmes Solidaires bénéficie d’un statut consultatif aux Nations Unies, et porte la voix des femmes françaises et leur volonté de vivre dans un monde de Paix.
Ainsi, nous relayons la pétition adressée au Secrétaire Général de l’ONU : « Palestine : Femmes, Paix et Sécurité » pour l’application de la Résolution 13-25 (ONU-Octobre 2000), constatant l’impact démesuré des conflits armés sur les femmes et enfants, en tant que civils, réfugiés ou personnes déplacées, pris de plus en plus souvent pour cibles, il est nécessaire de respecter les dispositions du droit international humanitaire qui protègent les femmes et les petites-filles pendant et après les conflits et de prendre en compte le rôle essentiel des femmes dans la prévention et le règlement des conflits, les processus de paix et de reconstruction.
Nous appelons avec « l’Appel des féministes ! Exilés-es Bienvenus-es ! » à la défense des droits des femmes migrantes et exilées pour que leur soit accordé le droit d’asile, parce que persécutées ou menacées, elles fuient les guerres car cibles de violences sexuelles, de viols de guerre, menacées de mort.
En France, comme dans le monde, dans un contexte de plus grande paupérisation des femmes et l’expansion des dépenses militaires, nous demandons que le budget militaire et du commerce des armes soit utilisé pour l’Education, le Logement, la Santé, la Culture, l’Accueil des réfugié-es, pour l’alimentation en eau, pour la lutte contre le réchauffement climatique, contre la misère et la faim.

Parce que les Femmes Solidaires se veulent être les dignes héritières des femmes déportées et résistantes admirables dont notre mouvement est issu, nous marcherons avec le Collectif National « Marches pour la Paix » Samedi 24 Septembre 2016 en France pour

VIVRE EN PAIX, DANS UN MONDE DE SOLIDARITE, DE JUSTICE ET DE FRATERNITE

POUR LA PAIX – STOP LA GUERRE – STOP AUX VIOLENCES

mercredi 14 septembre 2016

08:14

Forum des associations de Lyon 3ème

mardi 13 septembre 2016

16:26

Universalité des droits des femmes

Cet après-midi, des militantes de notre association sont allées à la rencontre du public place Guichard pour échanger sur l'universalité des droits des femmes.

Notamment, le droit pour chacune, partout dans le monde, de vivre sans violence, d'accéder à l'éducation et à la santé, de choisir sa vie, sa-son conjoint-e, d'avoir ou non des enfants, de ne pas vivre dans la pauvreté ou la précarité économique,...


mardi 6 septembre 2016

10:25

Forum des associations de Vaulx en Velin

jeudi 1 septembre 2016

10:11

Forum des associations de Chaponost

vendredi 12 août 2016

18:13

Je, tu, elle, nous sommes Jacqueline Sauvage

Comme nous l’avons fait savoir ce matin, et depuis des mois, nous attendions la seule décision juste concernant l’issue du calvaire de Jacqueline Sauvage : sa libération. Tout comme de nombreuses femmes en France et dans le monde, Jacqueline Sauvage a mis fin à ses souffrances de façon tragique parce que la société n’a certainement pas prêtée une oreille attentive à sa situation et n’a pas sût l’épauler, la comprendre.

La décision de François Hollande, Président de la République, de prononcer une grâce présidentielle partielle était déjà difficile à accepter. Et cela fait huit mois que cette grâce a été prononcée.

Nous ne cessons de le dire, de le répéter, les violences faites aux femmes sont un continuum. Pour reconnaître Jacqueline Sauvage d’abord comme une coupable plutôt qu’une victime, il faut continuer de considérer dans cette société, que les femmes sont condamnées à subir dans le silence les injonctions de la domination masculine. Et dans cette même société, les stéréotypes sexistes continuent de présenter les femmes comme subordonnées aux exigences masculines. Ça suffit !

Quand la justice bafoue Jacqueline Sauvage, ce sont toutes les femmes qui sont bafouées. Je, tu, elle, nous sommes Jacqueline Sauvage.

Sabine Salmon, Présidente nationale de Femmes solidaires

jeudi 9 juin 2016

08:04

Les droits des femmes sont universels


Hier soir, des militantes de notre association sont allées à la rencontre du public place Jean Macé pour échanger sur l'universalité des droits des femmes.

Notamment, le droit pour chacune, partout dans le monde, de vivre sans violence, d'accéder à l'éducation et à la santé, de choisir sa vie, sa-son conjoint-e, d'avoir ou non des enfants, de ne pas vivre dans la pauvreté ou la précarité économique,...

vendredi 29 avril 2016

15:53

Colloque sur le Patriarcat les 27 et 28 mai

samedi 16 avril 2016

15:10

Matinée débat sur le thème des femmes migrantes

jeudi 14 avril 2016

15:14

Message à l'occasion du décès de Jeannette Colombel

Nous venons d’apprendre le décès de Jeannette Colombel, c’est une page de notre histoire qui s’éteint.

Femme résistante, engagée dans la lutte des femmes pendant et après la deuxième guerre mondiale et l'occupation, elle fut l’une des premières à fonder et à organiser sur le département le grand mouvement qui deviendra l’UFF (Union des Femmes Françaises). Quand on lit ses livres – autobiographique sur cette période « Les Amants de l’ombre » et « La nostalgie de l’espérance » qui retracent cette période - on ressent toute la fougue des femmes de cette époque, leur volonté, leur détermination dans le changement qu’elles souhaitaient au sortir de l’occupation.
Elle sera également la secrétaire de Marie-Claude Vaillant Couturier à la FDIF (Fédération Internationale Démocratique des Femmes).

J’avais rencontré Jeannette lors des 50 ans de l’UFF en 1995 et nous avions échangé sur l’histoire de l’UFF, sur la place des femmes. Elle m’a beaucoup appris sur notre histoire. Quelques années après nous avions échangé sur le féminisme et sur ses désaccords avec des positions qu’elle ne partageait plus avec notre mouvement avec lequel elle avait pris ses distances. Nous discutions aussi des enfants, des petits-enfants, de la Corse qu’elle aimait et dont elle en écrira un livre.

Elle reste pour nous une femme de conviction, une militante de la paix, une passionnée dans les engagements, une philosophe qui a apporté un regard particulier sur la conception de la place des femmes dans la société. J’en garde des souvenirs enrichissants.

A ses enfants, ses petits-enfants au nom des Femmes solidaires nous présentons nos sincères condoléances.

Denise Margery
Présidente de Femmes solidaires du Rhône
10:18

Disparition de Maya Surduts, le mouvement des femmes est en deuil


Une profonde tristesse vient de nous assaillir à la nouvelle de la disparition de notre amie Maya Surduts porte-parole du CNDF mais aussi présidente de la CADAC. Les mots nous manquent tant nous sommes en état de choc. Maya incarnait la lutte des femmes et savoir qu’elle n’est plus est presque une abstraction.

Le mouvement Femmes solidaires partage l’ensemble des valeurs que Maya défendait depuis son enfance, en premier lieu le refus du racisme, de l’antisémitisme et du fascisme qui faillit couter la vie à sa famille durant la seconde guerre mondiale. Puis le droit à disposer de son corps qui fut la clé de voûte de toutes les actions militantes dans lesquelles Maya déploya son énergie. Pionnière dans la lutte pour l’avortement auquel elle consacra la majeure partie de sa vie militante, Maya ne se résigna jamais aux diktats politico-religieux qui emprisonnent les femmes. Abolitionniste, elle nous quitte une semaine jour pour jour après l’adoption de la loi pour la pénalisation des clients prostitueurs, loi pour laquelle elle s’était beaucoup mobilisée. Avec Femmes solidaires les discussions furent toujours franches, le dialogue jamais interrompu et beaucoup d’entre nous ont appris au contact de cette grande militante dont les actes étaient toujours portés par une réflexion exigeante sur les enjeux de son époque. Enfin elles furent, avec son amie Suzy Rojtman, pour qui nous avons une pensée, à l’avant-garde de la lutte contre les violences faites aux femmes portant des années durant l’ambition d’une loi-cadre contre ces violences quand celle-ci était inenvisageable par le monde politique.

Nous nous souviendrons des colères de Maya, ces colères qui ne duraient jamais très longtemps, mais dont les raisons profondes portaient souvent les grands combats émancipateurs pour les femmes. Enfin l’irrévérence de Maya nous manquera, cette irrévérence qui nous lâche à l’âge adulte et que Maya conserva jusqu’à son dernier souffle. Il ne s’agissait pas de plaire mais de convaincre, il ne s’agissait pas de complaire mais de rester juste et fidèle à la cause des femmes, et toujours avec une grande élégance.

Sabine Salmon, Présidente Nationale de Femmes solidaires
et les militantes du mouvement Femmes solidaires

mardi 12 avril 2016

16:27

Soutien au droit à l'IVG en Pologne

vendredi 8 avril 2016

22:36

#stopvioldjibouti

14:19

Rassemblement de soutien au droit à l'IVG en Pologne

Le Collectif de défense de l'IVG dans le Rhône, dont notre association est membre, appelle à un rassemblement de soutien aux Polonaises en lutte pour conserver le peu d'accès à l'IVG encore possible dans leur pays.

Rdv lundi 11 avril à 19h devant le consulat de Pologne, 
79 rue de Crillon, 69006 Lyon

Apportez vos pancartes avec vos mots de soutien pour les Polonaises !
Venez avec vos vieux cintres pour les accrocher aux portes du Consulat polonais et faire un arbre à cintres !

 

samedi 2 avril 2016

13:02

« Nous avons faim, nous avons soif, mais nous irons jusqu’au bout » #stopvioldjibouti


Le Comité des Djiboutiennes contre le Viol et l’Impunité et Femmes solidaires annoncent qu’une des grévistes de la faim, qui terminait sa 8e journée de jeûne, a dû être évacuée le vendredi 1er avril dans la soirée. En effet, après avis de l’équipe médicale sur place, son état de santé a été jugé trop détérioré pour continuer. La décision a donc été prise en concertation avec ses camarades et les ONG du COFEDVI et de Femmes solidaires qu’elle quitte l’action, la poursuite de la grève engageant à tout moment son pronostic vital.

Cette décision a été particulièrement difficile à prendre pour cette jeune femme dont le combat pour dénoncer son viol date déjà de plusieurs années. Elle souhaite cependant créer les conditions de porter plus loin la parole des femmes djiboutiennes contre les viols des soldats de l’armée gouvernementale, le risque de son décès en début de grève pouvant compromettre l’action longue et déterminée dans laquelle elles sont engagées.

Que cette interruption pour elle de la grève ne soit pas considérée par les auteurs des viols et le gouvernement djiboutien comme un renoncement mais bien comme la détermination encore plus grande de poursuivre l’action pour ses 9 autres camarades. « Nous ne sommes qu’au début de la dénonciation : nous avons faim, nous avons soif mais nous irons jusqu’au bout ».

#stopvioldjibouti

samedi 26 mars 2016

09:56

Participez à notre campagne #stopvioldjibouti

Nous vous proposons de participer à une campagne sur Twitter et Facebook afin de soutenir les femmes djiboutiennes en grève de la faim depuis hier (voir notre message précédent à ce sujet) : #stopvioldjibouti
 
Pour cela : 
- imprimez l'image ci-dessous
- prenez vous en photo avec
- mettez cette photo directement sur votre compte Twitter et/ou votre page Facebook
- relayez l'information pour que d'autres puissent aussi participer


vendredi 25 mars 2016

15:48

Contre les viols par l’armée djiboutienne et l'impunité - Grève de la faim de 10 femmes Djiboutiennes

Dix femmes de Djibouti, résidant en France et en Belgique, entament une grève de la faim le 25 mars 2016, pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays.

Elles entendent protester contre ces violences et briser le mur de silence érigé autour des viols. Ces crimes se déroulent à quelques encablures des bases militaires française, américaine, nipponne et chinoise.
A Djibouti comme dans d'autres régions d'Afrique et du monde, le viol est utilisé comme une arme de guerre, visant à détruire l'identité des communautés. L'impunité érigée en système en République de Djibouti rend impossible toute reconstruction pour ces femmes.
Depuis le début de la guerre civile en 1991, des centaines de femmes Afars ont été violées par l’armée gouvernementale à Djibouti. Ces femmes gardent pour beaucoup d’entre elles des séquelles physiques. Elles sont toutes marquées à vie dans leur corps, leur dignité, leur conscience.
Malgré la répression et la honte qu’elles éprouvent, certaines victimes ont eu le courage de porter plainte. Aucune plainte n'a pu aboutir jusqu'à ce jour.
L'actuel Chef de l'Etat, Ismael Omar Guelleh, qui s’apprête à briguer un 4ème mandat, commanditaire des pires massacres à Djibouti (Arhiba, Yoboki, Barislé, Bulduko) a une responsabilité toute particulière dans les viols et l'impunité des soldats violeurs.
Cette grève de faim se déroule dans un contexte préélectoral, très tendu, avec une terrible répression et de nombreux accrochages entre le FRUD et l’armée : deux personnes sont décédées sous la torture des gendarmes en février 2016 (arrestations, tortures, exécutions extra-judiciaires, et toujours les viols des femmes).
L'Association Femmes Solidaires et le Comité des Femmes Djiboutiennes contre les Viols et l'Impunité lancent un appel à la communauté internationale pour qu’elle condamne les viols des femmes djiboutiennes et l’impunité de ces crimes.

Nous exigeons :
· La reconnaissance de ces viols comme crimes de guerre
· L’ouverture d’une enquête internationale sur toutes les exactions commises à
l’encontre des femmes en République de Djibouti
· Le jugement des soldats coupables des viols
· Le respect des conventions régionales et internationales ratifié par Djibouti
dont la CEDAW

#stopvioldjibouti

samedi 19 mars 2016

10:40

Pas de salon de l'armement à Paris !

Femmes solidaires signataire de cette pétition contre la tenue du salon de l'armement à Paris en juin prochain.
La résistance à l'armement est issue d'une tradition pacifiste et non-violente de notre Mouvement depuis sa création en 1945 et qui se manifeste aussi par son adhésion à la campagne ICAN.
Pour signer et diffuser la pétition autour de vous, c'est ici.

mardi 8 mars 2016

15:32

Projet de loi de réforme du droit du travail : non à la double peine pour les femmes !

lundi 7 mars 2016

16:48

Femmes solidaires sur tous les fronts

Entrent dans la notion de crime contre l’Humanité : « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre. » Tribunal de Nuremberg, automne 1946.

« Le tribunal précise que les représentants d’un État ne pourront être protégés s’ils sont reconnus comme criminels par le droit international. » Article 7 du traité de mise en place du Tribunal de Nuremberg. 1946.

C’est avec beaucoup d’inquiétudes mais aussi beaucoup de courage et de détermination que le mouvement Femmes solidaires aborde cette Journée internationale des droits des femmes. Notre constat est effroyable.

En cette année 2016 où nous célébrons le 70e anniversaire du Procès de Nuremberg ayant établi la notion de crime contre l’Humanité, nous souhaitons attirer l’attention sur le fait qu’une minorité sociale est dans ce monde la proie de crimes contre l’Humanité constants en raison de son genre. Cette minorité sociale représente la moitié de cette même Humanité, ce sont les femmes et, avec elles, leurs enfants.

Vendues, marchandées sur des marchés par des Daesh et des sectes intégristes barbares, femmes migrantes victimes sur les routes de la migration de passeurs sans scrupules qui les violent et les pillent, victimes encore de prostitution dans les camps de la honte sur notre sol aux portes de l’Angleterre, asservies dans toutes les cultures, promises et livrées aux mariages préférentiels, trafiquées par la mafia pour être prostituées sur les trottoirs du monde mais aussi d’Europe, victimes de mutilations sexuelles, butins de guerre des armées de tous les pays, enfin victimes de violences conjugales car la famille constitue toujours la première prison, celle où s’exerce en premier lieu les lois sanglantes du patriarcat... Quand pourrons-nous espérer que l’Humanité se révèle aux quatre coins du monde pour changer le sort des femmes ? L’indignation vaut pour toutes les minorités persécutées, pour tous les groupes discriminés et pourtant quand il s’agit des femmes victimes de féminicide les voix se font rares. Notre monde ne protège ni les femmes ni leurs enfants, il les livre aux plus offrants.

Enfin, dans ce monde, là où à force de batailles acharnées elles ont acquis des droits, le patriarcat les remet en cause sans cesse et, en premier lieu, ce droit fondamental à disposer de son corps. Remise en cause de l’IVG, promotion de la gestation pour autrui, réglementation de cette violence extrême qu’est la prostitution. Dans toutes les cultures, les femmes ne sont jamais tranquilles. 

Contre les intégrismes religieux, contre les trafiquants, les mafieux, contre les Etats qui transigent avec les pouvoirs les plus rétrogrades envers les femmes et ce pour vendre des Rafales ou des armes, nous restons mobilisées sur tous les fronts, féministes et laïques.

Cette année encore, Femmes solidaires sera présente aux Nations Unies pour la 60e Commission sur le statut des femmes, toujours du côté des femmes ici et là-bas pour faire avancer leurs droits.

vendredi 4 mars 2016

08:10

Projection-débat à la MJC de Saint Rambert

mercredi 2 mars 2016

15:07

L'invisibilité des femmes dans la sphère publique

mardi 1 mars 2016

10:32

Exposition "Violences elles disent non" à Brignais

lundi 29 février 2016

15:04

Exposition à la MJC de Saint Rambert

mercredi 3 février 2016

17:00

Participez à l'étude de l'Ined sur les violences


Notre association est partenaire de l’enquête scientifique réalisée actuellement auprès des victimes de violences par l’Institut national d’études démographiques (Ined).

Pour y participer, cliquez sur l'image :

https://www.ined-victimes.fr/index.aspx?Origine=BFL0000

lundi 1 février 2016

14:57

Le changement climatique : une crise qui impacte particulièrement les femmes

lundi 25 janvier 2016

15:15

Communiqué de Femmes solidaires du Rhône suite aux plaintes de 3 femmes contre un élu de Vaulx en Velin

Femmes solidaires du Rhône veut apporter par ce communiqué son soutien aux trois femmes qui ont eu le courage la semaine dernière de porter plainte contre un élu de la ville de Vaulx en Velin, entrainant le 23 janvier sa mise en examen pour viol, agressions sexuelles et harcèlement sexuel aggravés par la circonstance de son abus de fonction.

Chaque année en France, on estime que 84 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de viols ou de tentatives de viol. Seules 10% d’entre elles osent porter plainte. Les femmes ont encore trop souvent peur de ne pas être crues, d’être considérées comme responsables du crime dont elles sont en réalité les victimes.
Notre association encourage les femmes à porter plainte contre tout type de violences et les accompagne dans cette démarche si elles le veulent.

Nous souhaitons aussi souligner la démarche appropriée de Mme Hélène Geoffroy, Maire de Vaulx en Velin, qui a immédiatement réagi lorsqu’elle a eu connaissance de la situation en encourageant l’employée municipale victime à porter plainte et en retirant à l’adjoint concerné ses délégations et responsabilités.

vendredi 15 janvier 2016

15:39

Cologne : Les attaques contre les femmes doivent cesser

Lors du nouvel an à Cologne, plus d’une centaine de femmes ont été victimes de vols, agressions physiques et sexuelles et pour certaines même de viols.
Les attaques ont eu lieu à proximité de la gare.

Femmes solidaires est profondément choquée de ces violences contre des femmes. Tant par leur ampleur que leur gravité, elles soulèvent bien des questions.

Nous sommes solidaires des victimes, à qui nous adressons notre chaleureux soutien.

Il est indispensable que toutes les personnes impliquées dans ces actes odieux soient arrêtées et que justice soit rendue. Entre 200 et 1000 hommes auraient été les auteurs des attaques. Pour l’heure, seulement une trentaine d’entre eux auraient été arrêtés.

Selon les dernières informations, 121 plaintes ont été déposées : nous ne le savons que trop bien, les agressions sexuelles et les viols sont souvent peu reportés. Le nombre de victimes est vraisemblablement bien plus important.

La violence contre les femmes n’est malheureusement pas une réalité dépassée.

Des faits similaires, bien qu’ayant touché moins de personnes, auraient eu lieu dans d’autres villes d’Allemagne mais aussi à Helsinki et possiblement à Zurich.

Les attaques contre les femmes doivent cesser !