dimanche 16 décembre 2012

21:06

Le "mariage pour tous" doit s'ouvrir à la procréation médicalement assistée

vendredi 7 décembre 2012

06:46

Appel de Bruxelles

lundi 26 novembre 2012

21:03
Le Collectif de défense de l’IVG à Lyon alerte les élus, les ministères des Droits des femmes et de la Santé et poursuit la mobilisation contre les restructurations qui remettent en cause l’accès à l’IVG pour certaines femmes de la région lyonnaise

Le Collectif de défense de l'IVG à Lyon alerte depuis quelques mois déjà les élus locaux et les Ministères sur les projets de restructuration de services hospitaliers envisagés par les Hospices Civils de Lyon (HCL), notamment dans les hôpitaux de Lyon Sud et de la Croix-Rousse.
Ces projets fragiliseraient l’accès et la prise en charge des femmes en demande d’IVG ainsi que le personnel les accueillant. Ces éléments sont primordiaux pour le maintien à l’hôpital public d’une prise en charge de qualité des femmes, dépendant aussi de conditions de travail acceptables pour le personnel des CIVG. Des négociations ont été engagées.

Le collectif pensait avoir obtenu une première avancée puisque Gérard Collomb, lors du Conseil de Surveillance des HCL du vendredi 19 octobre, avait exprimé son souhait que le dossier soit revu. Malheureusement l’état des lieux effectué ce jour nous mène au constat que la restructuration a été d’ores et déjà mise en place à Lyon-Sud et qu’aucune avancée notable n’a été faite à la Croix-Rousse.

Nous nous tournons à nouveau vers nos éluEs locaux, et vers les Ministres qui nous avaient demandé de les tenir informées (droit des femmes et Santé). Nous comptons sur leur soutien. Tous les centres hospitaliers doivent être dotés d’un centre d’interruption volontaire de grossesse et donc des moyens pour le faire fonctionner. Le droit à l’IVG ne doit pas être un droit théorique mais un droit effectif.

Nous attendons de leur part une intervention ferme et concrète s’inscrivant dans la logique des mesures prises pour le remboursement à 100% de l’IVG, des projets de mise en place de la revalorisation de l’acte permettant aux CIVG de maintenir financièrement leur activité. Cette intervention permettrait d’obtenir de la Direction des HCL :
- Le choix des modalités de l’IVG, tel que défini dans la loi : IVG médicamenteuse, sous anesthésie locale ou générale, prise en charge des femmes de 12 à 14 semaines de grossesse
- Un personnel dédié et pluridisciplinaire composé d’infirmières, aide soignantes et de conseillères conjugales travaillant en équipe avec les médecins.
- Un lieu autonome préservant la spécificité de la prise en charge des IVG.

Le collectif poursuivra résolument dans les prochains jours sa mobilisation auprès du grand public notamment en amplifiant le mouvement de signature de la pétition papier et de la pétition en ligne

dimanche 25 novembre 2012

15:52

Soirée-débat « Le harcèlement sexuel : regards croisés France/Egypte »

vous invite à un débat sur
« Le harcèlement sexuel : regards croisés France/Egypte »

Le lundi 26 novembre 2012 à 19H
Au Palais du Travail à Villeurbanne
(9, place Lazare Goujon, métro Gratte-Ciel)

Dans la rue, au travail, à l’école, à l’université, dans les partis politiques, dans les activités sportives, les femmes sont victimes de harcèlement sexuel dans tous les espaces sociaux.
Quels que soient leur milieu social, leur niveau scolaire, leur culture, le pays où elles vivent, toutes les femmes peuvent être concernées par les agressions sexistes.
Entre mai et juillet 2012, de fortes mobilisations de femmes et d’associations féministes ont eu lieu en France et en Egypte contre le harcèlement sexuel.
En France : les femmes et leurs associations réclament qu’une nouvelle loi voit rapidement le jour et que celle-ci prenne en compte leurs attentes.
En Egypte : en pleine campagne électorale pour les présidentielles, les femmes et leurs associations se sont massivement mobilisées pour dénoncer le harcèlement sexuel quasi permanent dont elles sont victimes.

Nous vous invitons à en débattre avec :
- Nawla DARWICHE, égyptienne, vit au Caire, membre de la Fondation de la Femme Nouvelle.
- Anne-Marie GOUX, avocate, membre de la Direction Nationale de Femmes Solidaires.
- Pascale CROZON, députée du Rhône, rapporteure devant l’assemblée nationale de la nouvelle loi sur le harcèlement sexuel.
- Danielle LEBAIL, conseillère Rhône-Alpes et conseillère municipale à Villefranche-sur-Saône, s’est mobilisée récemment contre le harcèlement sexuel en politique.

dimanche 18 novembre 2012

09:48

Présentation de l'exposition "Les violences, elles disent non"


Venez découvrir et/ou débattre à Vaulx en Velin autour de l'exposition "Les violences, elles disent non" :
  • mardi 20 novembre à l'espace Carco, 20 rue Robert Desnos - débat de 9h à 11h
  • mercredi 21 novembre au Service Municipal Médiation Jeunesse, rue du Lycée - débat de 17h à 18h
  • jeudi 22 novembre à l'Hôtel de Ville, place de la Nation
  • vendredi 23 novembre à l'Espace Benoit Frachon, 3 avenue Maurice Thorez - débat de 14h à 16h
  • dimanche 25 novembre au cinéma les Amphis, rue Pierre Cot
 

samedi 10 novembre 2012

09:58

Clara magazine : numéro 134 disponible

Le nouveau numéro de Clara magazine, spécial Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, vient de sortir.

Au sommaire, entre autres sujets :
une interview d'Emanuelle Piette, présidente du Collectif féministe contre le viol
un article sur la situation dans la ville de Nantes
des témoignages sur le harcèlement de rue

Le dossier de ce numéro est consacré au thème Genre et médecine.

Bonne lecture

jeudi 8 novembre 2012

06:03

Fête de l'Humanité du Rhône

mercredi 24 octobre 2012

16:31

Manifestation pour la défense de l'IVG à Lyon

Femmes solidaires, comme l'ensemble des organisations du Collectif de défense de l'IVG à Lyon, appelle à participer massivement à la manifestation

samedi 27 octobre à 14h30
départ de l'hôpital de la Croix-Rousse, rue Hénon

Il faut que nous soyons nombreuses et nombreux si nous voulons faire reculer les projets de restructuration des centres IVG de Croix-Rousse et Lyon Sud qui sont une atteinte de fait au droit des femmes à accéder à l'IVG dans de bonnes conditions.

La mobilisation en 2009 du Collectif et des citoyen-nes avait permis de maintenir 4 centres à Lyon en faisant transférer le centre IVG de l'Hôtel-Dieu à Edouard Herriot plutôt que le fermer ; nous pouvons une nouvelle fois faire changer les choses si nous nous mobilisons !

Vous pouvez aussi nous soutenir en signant la pétition sur le sujet ici

samedi 20 octobre 2012

12:58

Pétition pour la défense de l'IVG à Lyon

mardi 16 octobre 2012

dimanche 14 octobre 2012

19:05

Rassemblement suite au verdict de la cour d'Assises de Créteil



A LA SUITE DU VERDICT DE LA COUR D’ASSISES DE CRÉTEIL
RASSEMBLEMENT A LYON
LUNDI 15 OCTOBRE 18H30
DEVANT LE PALAIS DE LA JUSTICE

Le verdict de la cour d’Assises de Créteil soulève une vague de révolte et d’indignation.

Parce qu’il a montré que la justice est incapable de comprendre et d’entendre les victimes de viol,
Parce qu’il leur dénie le droit de déposer plainte des années après alors qu’elles disposent de 10 ans pour le faire,
Parce que même si le viol est reconnu, il n’est pas cher payé, du sursis en majorité,
Parce qu’il envoie un message très clair aux victimes : continuez à ne pas déposer plainte car sinon vous risquez gros,
Parce qu’il envoie un message très clair aux violeurs : en fait, vous ne risquez pas grand-chose !

Cela fait plus de 40 ans que les féministes se battent contre les violences faites aux femmes, est-ce pour en arriver là ? Quand la société française sera-t-elle capable de prendre au sérieux les violences faites aux femmes ?
Les lois votées doivent être appliquées. Les professionnels doivent être formés. Les victimes, toutes les victimes, doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues. Les associations doivent avoir les moyens de fonctionner. Les jeunes scolarisés doivent être informés, éduqués, entendus aussi quand ils sont eux- mêmes victimes. Enfin la loi doit être modifiée pour être à la hauteur du défi ainsi posé : éradiquer les violences faites aux femmes. C’est une nécessité pour une société qui se veut démocratique.

Les associations signataires appellent à un rassemblement lundi 15 octobre à 18h30 devant le Palais de Justice, 67 rue Servient, Lyon 3ème.

vendredi 12 octobre 2012

15:43

Verdict du procès pour viols en réunion à Fontenay-Sous-Bois : Femmes solidaires s'indigne !

Pour nous, Femmes solidaires, association de défense des droits des femmes et de lutte contre les violences faites aux femmes, le procès des viols collectifs commis sur deux mineures à Fontenay-sous-Bois, s’achève sur un verdict désastreux et inadmissible pour les victimes en premier lieu mais également pour toutes les femmes.

Le viol en réunion est un crime et les peines encourues pour de tels crimes peuvent aller jusqu’à 20 ans de réclusion. Dans cette affaire, qu’est-ce qui a retenu la justice de faire appliquer des peines plus lourdes et qu’est-ce qui a permis d’en arriver à l’acquittement de 10 des 14 accusés? Quel message envoyons-nous à la jeunesse ? Un message d’impunité aux violeurs et un message de découragement aux victimes. Pensons à Nina et Stéphanie qui ont déjà été très éprouvées et font preuve d’un courage incroyable depuis douze années, mais aussi à toutes celles qui n’osent encore parler, et ne sont en aucun cas encouragées à le faire avec ce verdict. Alors que nos militantes interviennent chaque semaine dans les établissements scolaires pour faire reculer les viols et violences sexistes et encourager les victimes à oser une parole, la justice nous rend la tâche encore plus difficile aujourd’hui avec une telle décision, au lieu de légitimer notre action. Les avocat-es des deux parties se retrouvent pour dire que le procès a été « bâclé ». Comment est-il possible aujourd’hui de bâcler une telle affaire, qui a des répercussions sur l’ensemble de la société ?

Rappelons qu’aujourd’hui une femme est violée toutes les 7 minutes, que 25 % des victimes osent porter plainte et que seulement 2% des violeurs seraient condamnés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et montrent le problème plus global et profond auquel doit faire face notre société.

L’incapacité de la justice à faire face à ce type de dossier nous alerte, une fois de plus, sur les difficultés toujours réelles pour établir la preuve et entendre la parole des femmes victimes. Quelle justice voulons-nous pour les femmes ? Nous savons que les droits des femmes sont toujours difficiles à faire respecter, l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel en mai, nous l’a rappelé : nous ne pouvons donc minimiser une telle décision juridique, tant elle aura de retentissement sur la vie et l’intégrité physique et psychique des femmes.

Rien ne devrait permettre d’innocenter un violeur et de banaliser des crimes commis à l’encontre des femmes. Pas d’impunité pour les violeurs !

Malgré le climat hostile aux femmes victimes de violences, nous les encourageons à ne pas se taire. Ensemble, associations féministes aux côtés des femmes, nous nous battrons pour faire avancer nos droits.

Paris, le 11 octobre

mardi 9 octobre 2012

08:48

Les femmes face au Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance

En cet automne 2012, le Parlement, l’Assemblée nationale puis le Sénat, examineront le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance dit TSCG, traité signé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en décembre 2011.

Durant la campagne 2012, le candidat François Hollande s’était engagé à la renégociation de ce traité. Conscientes des efforts développés par le gouvernement, les féministes que nous sommes jugeons les modifications obtenues par le Président insuffisantes.

Depuis le débat sur le projet de constitution européenne qui donna lieu au référendum de 2005, nous n’avons jamais cessé de demander un alignement par le haut des droits des femmes en Europe. Ainsi, le TSCG ne répond pas au projet de société féministe pour lequel nous œuvrons chaque jour avec les femmes de toutes les régions de notre pays.

Sur le plan économique, ce traité est un fléau pour les femmes qui, nous le rappelons, constituent 80 % des pauvres en France et dans le monde. Nous ne pouvons nous contenter de donner aux femmes comme réponses à leurs maux, l’accélération des politiques d’austérité qui risquent de porter un coup fatal à leur autonomie et à leur émancipation, tout en étant inefficaces. Le système financier mondial et européen actuellement géré par les banques, détériore notre industrie, ferme nos entreprises et nos usines pour contenter certains actionnaires. Le gouvernement doit reconnaitre que la sauvagerie de ce système n’est pas dû à ses excès mais bien à son fonctionnement intrinsèque. Ce traité, qui favorise le monde de la finance, condamne les familles, les femmes à vivre pour des décennies dans la pauvreté et la désespérance. Dans certaines des villes où nous avons des associations, le chômage atteint 50 %. Que fera ce traité pour l’avenir des femmes de ces villes sinistrées ?

Sur le plan social, alors que les services publics constituent un réel soutien pour les femmes, les règles financières de ce traité prévoit la réduction du déficit public à 3%, imposant la gestion de ces services comme des services marchands. Ils ne tiendraient plus compte des besoins des femmes en matière d’accueil de la petite enfance, d’encadrement à l’Ecole, de santé publique, d’accès notamment à l’IVG et à la contraception. Nous craignons également de graves attaques sur les dispositifs de prévention (violences, addictions, planification, dépistages, obésité…), dispositifs publics indispensables à l’épanouissement des femmes.

Sur le plan démocratique, en transférant des pouvoirs de décision à la commission européenne, organisme non élu par les peuples, ce traité prévoit un système de contrôle des politiques budgétaires de chaque pays au mépris de leurs parlements nationaux et donc de la souveraineté des électrices et électeurs. Depuis sa création, notre association a toujours œuvré pour que toutes et tous puissent exercer librement et sans contrainte leur citoyenneté à travers le scrutin. Nous ne pouvons accepter cette attaque d’un droit constitutionnel. Nous nous positionnons naturellement pour un référendum. Nous devons entendre les électrices et électeurs sur cette question fondamentale pour notre avenir. Notre gouvernement doit être à l’initiative d’un débat qui précédera le référendum. En tant que mouvement d’éducation populaire, nous y participerons et engagerons les femmes de notre réseau à y être présentes.

Sur le plan environnemental, ces dispositions budgétaires réduiraient considérablement nos chances d’accéder à des politiques de développement durable. En effet, en livrant la planification écologique à la logique financière (il n’y a aucune raison qu’elle y échappe), nous nous trouverons esclaves de la notion de rentabilité en matière de production et maitrise d’énergie, d’agro-alimentaire ou d’agriculture. Les femmes, notamment dans les foyers monoparentaux, veulent nourrir leur famille sainement, se chauffer à des coûts abordables sans porter atteinte à la planète qu’elles laisseront aux générations futures.

Nous croyons en l’Europe de la solidarité réciproque, de la coopération des femmes et non de la concurrence. Ce sont ces valeurs que nous plaçons au cœur de tous les projets que nous développons à travers le monde.

Pour toutes ces raisons, Femmes solidaires demande aux député-es et sénateurs et sénatrices de rejeter ce traité lors de son passage au Parlement et de proposer un référendum, seul acte démocratique pouvant ouvrir un large débat dans notre pays.

Femmes solidaires, Paris le 8 octobre 2012

vendredi 21 septembre 2012

09:50

Journée Internationale de la Paix

Depuis sa création (à la fin de la seconde guerre mondiale), notre Mouvement considère la paix comme l'une de ses valeurs fondamentales.

A l'occasion du 21 septembre, Journée Internationale de la Paix, des militantes du comité du Rhône participeront à le veille des Femmes en Noir sur les marches de l'Hôtel de Ville de Lyon, place des Terreaux, de 18h à 19h.

Les Femmes en Noir sont un réseau international, initié par des femmes israéliennes fin 1987 pour s’opposer à l’occupation par Israël des Territoires palestiniens et à l’oppression qu’elle engendre, elles s’opposent à toutes les formes de violences et dénoncent particulièrement celles qui touchent les femmes

 
A Lyon, elles ont débuté leurs veilles hebdomadaires le 8 mars 2002, il y a plus de 10 ans.

lundi 10 septembre 2012

16:48

Sortie du numéro 133 de Clara magazine

Dans ce nouveau numéro de Clara magazine, vous trouverez
un dossier sur les hommes féministes
un article sur les femmes algériennes à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance
un bilan des actions féministes pendant le Tour de France et les Jeux Olympiques
et bien d'autres choses encore !
Bonne lecture

lundi 3 septembre 2012

10:03

Reprise de nos permanences

Nous organisons des permanences d'accueil, d'écoute, d'accompagnement et d'intervention qui sont ouvertes à toutes les femmes :
  • à Lyon, tous les mardis, de 16h à 19h, au 218 rue Garibaldi dans le 3ème arrondissement
  • à Vaulx en Velin, le deuxième jeudi du mois de 14h30 à 16h30, Espace Carco, 20 rue Robert Desnos
  • à Saint-Priest le premier mercredi du mois de 16h à 18h, 1bis rue Laurent Bonnevay, Bel Air 1

mardi 21 août 2012

08:12

Carrefour des Associations de Saint-Priest

samedi 28 juillet 2012

mardi 17 juillet 2012

09:38

Femmes solidaires s’indigne du sort réservé aux footballeuses du monde

Le jeudi 5 juillet 2012, l’International Football Association Board (IFAB) réuni au Siège de la FIFA à Zurich a pris, selon le site officiel de la FIFA trois décisions historiques à l’unanimité. Si deux d’entre elles concernent le jeu, la troisième a une portée beaucoup plus large. « L’IFAB a convenu d’approuver à l’unanimité – de façon temporaire pour une période d’essai – le port du foulard. Le design, la couleur et le matériel autorisés seront définis et confirmés à l’issue de la réunion annuelle de travail de l’IFAB à Glasgow en octobre 2012. Actuellement, il n’existe aucune littérature médicale concernant des blessures dues au port d’un foulard et par conséquent, la décision prise aujourd’hui sera passée en revue lors de l’Assemblée générale annuelle de l’IFAB en 2014.»
Même si la FIFA souligne que les motivations à l’origine de cette autorisation ont toujours été culturelles et non religieuses, personne n’a été dupe et la presse a titré unanimement « les joueuses autorisées à porter le foulard islamique.»

La charte olympique en vigueur précise qu' «Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique
La Fédération Française de Football quant à elle a immédiatement réagi en interdisant le port du voile pour le football féminin en France en rappelant son souci de respecter les principes constitutionnels et législatifs de laïcité qui prévalent dans notre pays.

Nous nous félicitons de la prise de position de la FFF sur ce point, sans oublier que nous sommes encore loin d’une égalité de traitement entre le «Foot» et le «foot féminin». Mais nous condamnons fermement la position adoptée par l’IFAB qui enfreint une règle fondamentale du sport, la neutralité interdisant toute expression politique ou religieuse. L’IFAB a accepté les exigences des régimes islamistes qui veulent perpétuer à travers le sport la stigmatisation du corps des femmes. Cette décision loin de se limiter au monde sportif, acceptant le relativisme des règles internationales, met en danger les femmes des pays musulmans qui tentent de résister en respectant la règle universelle.

Parce que nous aimons le sport, parce que nous aimons le sport féminin, nous seront présentes le jeudi 19 juillet au stade Charlety à 17 h pour le dernier match de l’équipe de France féminine de football avant son départ pour les Jeux Olympiques de Londres. Nous leur souhaitons d’aller le plus loin possible, de jouer en femmes libres un football de haut niveau qui nous donnera autant de plaisir qu’elles en prennent sur le terrain.

dimanche 15 juillet 2012

21:05

En route pour Londres

mardi 10 juillet 2012

13:26

Femmes solidaires sur la route du Tour de France

lundi 9 juillet 2012

09:45

Le Collectif de défense de l’IVG à Lyon réactivé et en alerte

Le Collectif de défense de l’IVG à Lyon, créé en mai 2009 suite à l’annonce de la fermeture du CIVG (centre d’interruption volontaire de grossesse) de l’Hôtel-Dieu et qui a lutté avec succès aux côtés des personnels et des habitant-es de l’agglomération pour le transfert de ce CIVG à l’hôpital Edouard Herriot, s’est à nouveau réuni le 20 juin dernier.

Ce collectif a été alerté sur des projets de restructuration de services hospitaliers qui seraient envisagés par les Hospices Civils de Lyon (HCL), notamment à Lyon Sud et à la Croix-Rousse. Ces projets entraineraient réorganisation et transfert de certaines structures, dont les CIVG. Ceci fragiliserait la prise en charge des femmes en demande d’IVG ainsi que le personnel les accueillant.

Le Collectif a contacté la Direction Générale des HCL afin de la rencontrer à ce sujet début juillet.

Dans l’attente de cette rencontre, le Collectif rappelle la nécessité de conserver dans l’ensemble des CIVG de l’agglomération lyonnaise :
- Le choix des modalités de l’IVG, tel que défini dans la loi : IVG médicamenteuse, sous anesthésie locale ou générale, prise en charge des femmes de 12 à 14 semaines de grossesse
- Un personnel dédié et pluridisciplinaire
- Un lieu autonome préservant la spécificité de la prise en charge des IVG

Ces éléments sont primordiaux pour le maintien d’une prise en charge de qualité des femmes, dépendant aussi de conditions de travail acceptables pour le personnel des CIVG.
Nous veillerons à ce que soit respecté l’un des engagements du nouveau gouvernement : tous les centres hospitaliers doivent être dotés d’un centre d’interruption volontaire de grossesse et donc des moyens pour le faire fonctionner parce que le droit à l’IVG ne doit pas être un droit théorique mais un droit effectif.

Le Collectif de défense de l’IVG à Lyon est composé des organisations suivantes : Planning Familial du Rhône, Femmes solidaires du Rhône, Femmes Egalité, Cabiria, Association des Familles Laïques, Sud Santé Sociaux, CGT Santé, CGA, Gauche Unitaire, Solidaires Rhône, Lutte Ouvrière, PCF, Europe Ecologie les Verts, NPA

jeudi 5 juillet 2012

09:38

Le numéro d'été de Clara magazine disponible

lundi 2 juillet 2012

18:07

Communiqué du collectif Pas de bébés à la consigne !

samedi 30 juin 2012

12:56

Réunion avec la Ministre des Droits des Femmes

photo : C. Rousset
 
Lors de cette réunion réunion de travail de près d'une heure et demie, en comité restreint, sur le thème du projet de loi relatif au harcèlement sexuel avec Mme Demontès, Sénatrice du Rhône, Mme Crozon, Députée du Rhône, Mme Rabatel, Adjointe au Maire de Lyon en charge notamment de l'égalité femmes-hommes et Mme Daures, Déléguée régionale aux Droits de Femmes et à l’Égalité. 

Étaient aussi présentes plusieurs représentantes d'associations de défense des droits des femmes et de promotion de l'égalité femmes-hommes.
 
Cette réunion a été l'occasion pour notre association de présenter son point de vue sur le projet de loi et de faire des propositions d'amélioration du texte.

vendredi 29 juin 2012

09:51

Rencontre avec la Ministre des Droits des Femmes dans nos locaux

Ministre des Droits des femmes, Porte-parole du Gouvernement

a le plaisir de vous convier à une rencontre d’échange et dialogue autour du projet de loi relatif au harcèlement sexuel

En présence de
Madame Pascale Crozon, Députée du Rhône
Madame Christiane Demontès, Sénatrice du Rhône
Madame Thérèse Rabatel, Adjointe au Maire de Lyon, déléguée à l’égalité femmes-hommes, aux temps de la ville et aux handicaps.

Ce vendredi 29 juin de 15h30 à 16h45

Dans les locaux de l’association « Femmes Solidaires »

218, rue Garibaldi Lyon 3e

Cette rencontre sera suivie de la signature par Mme la Ministre du 1er plan régional stratégique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes de Rhône-Alpes

Préfecture du Rhône
106, rue Pierre Corneille, Lyon 3e 

jeudi 28 juin 2012

12:35

Promouvoir et médiatiser le sport féminin : l’appel du Snep-FSU signé par Femmes solidaires

mercredi 27 juin 2012

11:46

Rassemblement pour obtenir une loi efficace contre le harcèlement sexuel

mardi 26 juin 2012

15:25

Femmes solidaires soutient la déclaration de la Ministre des Droits des Femmes

Femmes solidaires salue avec respect la déclaration de Madame la Ministre des Droits des Femmes qui souhaite se donner les moyens d’abolir le système prostitueur.

Tout comme Madame Vallaud-Belkacem qui déclare que « les prostituées, (…) sont d’abord des victimes de violences de la part des réseaux de proxénètes », Femmes solidaires a toujours fermement affirmé que la prostitution est une violence faites aux femmes et s’est toujours positionnée pour l’abolition du système prostitueur dont les femmes sont les premières victimes.

La détermination de Madame Najat Vallaud-Belkacem à lutter contre ce fléau est dans la droite ligne de la position du parlement le 6 décembre dernier qui a réaffirmé la position abolitionniste de la France.
L’abolition du système prostitueur participe de l’égalité entre les femmes et les hommes et, forte de cette conviction, Femmes solidaires s’engage à apporter son soutien et son expérience à tout travail qui visera à abolir cette violence.

lundi 11 juin 2012

19:35

Turquie : Appel à la solidarité nationale et internationale


Femmes solidaires a été alertée par des féministes turques de la remise en cause du droit à disposer de son corps.

Comparant l’avortement à un crime, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan compte restreindre les conditions d’interruption volontaire de grossesse. Avec la collaboration du ministre de la santé, il cherche à réduire le délai de l’Ivg à quatre semaines, au lieu de dix, ce qui rend sa pratique quasiment impossible. Il met aussi en cause la césarienne qui diminuerait la fertilité et fait pression pour que chaque femme ait au moins trois enfants. 

A la suite de ces évènements, nous souhaitons manifester notre très grande inquiétude. Sans cesse remis en cause et menacé à travers le monde, le droit à disposer de son corps est un droit fondamental. Il faut dépasser le stade de la vigilance pour agir. Si la Turquie régresse sur ce droit là, ce sont toutes les femmes de la région qui seront touchées et les idées conservatrices s’en trouveront renforcées. Notre solidarité avec les féministes turques est donc profonde. 

Nous souhaitons interpeller le gouvernement français sur cette situation inacceptable. Il faut agir sur la scène européenne et internationale pour préserver les droits des femmes turques et de toutes les femmes.

Le journal indépendant  Bianet a lancé une campagne intitulée "mon corps, ma décision". Des photos de femmes et d'hommes posant avec différents slogans sont recueillies sur le site benimkararim (signifiant « ma décision »). Femmes solidaires appelle vivement toutes celles et tous ceux qui le peuvent à participer à cette campagne. 

Une pétition est aussi en ligne ici

samedi 26 mai 2012

15:55

Handball féminin et pétition "A la télé pas de filles hors-jeu"

mercredi 23 mai 2012

14:50

Loi contre le harcèlement sexuel : 2 ministres rencontrent des associations féministes


Le lundi 21 mai 2012, a eu lieu dans les locaux de l’AVFT une réunion de travail entre Najat Vallaud Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, Christiane Taubira, Garde des Sceaux, les associations AVFT, Marche Mondiale des Femmes, Femmes solidaires, CLASCHES et une avocate spécialisée.
Cette démarche, initiée par les deux ministres, est à la fois historique et à la hauteur des enjeux politiques, juridiques et humains soulevés par le harcèlement sexuel et l’abrogation du délit. Lors d’un échange de plus d’une heure, nous avons : 
  • Evoqué l’impact de l’abrogation du délit français de harcèlement sexuel sur les droits des femmes à travers le monde 
  • Défendu la proposition de loi de l’AVFT dans son intégralité 
  • Expliqué pourquoi les deux propositions de loi déjà déposées par des sénateurs, sans aucune concertation avec les associations spécialisées, sont inacceptables 
  • Demandé la possibilité de mettre en cause la responsabilité conjointe du sous-traitant et de la société qui y fait appel, en cas de harcèlement sexuel commis sur une salariée du sous-traitant
  • Insisté sur la nécessité de procéder aux réformes garantissant les droits des victimes de harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche
Compte tenu de nos échanges et de la nécessité de conjuguer la qualité des travaux législatifs à l’urgence de combler le vide juridique, les deux ministres se sont engagées à présenter le plus rapidement possible un calendrier des réformes.
Nous avons indiqué que nous continuerons la mobilisation engagée par les associations pour une loi conforme aux intérêts des victimes. 

vendredi 4 mai 2012

09:35

Intolérable : la loi sur le harcèlement sexuel a été abrogée !


Intolérable : la loi sur le harcèlement sexuel a été abrogée !
Nous exigeons une nouvelle loi !
20 ans après son vote, exigeons un droit juste et efficace !


Le 4 mai 2012, le Conseil Constitutionnel, saisi d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité, a déclaré non conforme la loi sur le harcèlement sexuel et l’a immédiatement abrogée.

La condamnation de Gérard Ducray, ancien secrétaire d’État, ancien ministre, élu municipal, avocat, condamné pour harcèlement sexuel à l’encontre de trois femmes en mars 2011 est, par conséquent, annulée, ainsi que toutes les procédures pénales en cours.

Pour la première fois dans l’histoire des luttes féministes, une loi est abrogée vingt ans après avoir été votée et alors même que l’AVFT avait alerté les pouvoirs publics sur sa non-conformité à la Constitution et sur son inefficacité pour les victimes.

Jusqu’au vote, le cas échéant, d’une nouvelle loi, les victimes sont abandonnées par la justice. Le message d’impunité ainsi adressé aux harceleurs est révoltant.

Le Conseil Constitutionnel : Article 1er.- L'article 222-33 du code pénal est contraire à la Constitution. Article 2.- La déclaration d'inconstitutionnalité de l'article 1er prend effet à compter de la publication de la présente décision dans les conditions fixées au considérant 7. Article 3.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les conditions prévues à l'article 23-11 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée. Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 3 mai 2012, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ.


Nous, associations et collectifs féministes, organisations syndicales, partis politiques soussignés, 
exigeons une réforme des dispositions juridiques relatives au harcèlement sexuel.
 

NOUS NOUS MOBILISERONS JUSQU'A CE QU’ELLE SOIT RÉALISÉE !

Premières signatures : Marche Mondiale des Femmes, Femmes Solidaires, AVFT Libres et Egales, Collectif National Droits des Femmes, ,Collectif Féministe contre le Viol Elues contre les Violences faites aux Femmes, le Clasches, AG de féministes et de lesbiennes, Union syndicale Solidaires, Association Droits des Femmes XXème, L’Égalité c’est pas sorcier, la CLEF, la Gauche anticapitaliste…

jeudi 26 avril 2012

19:05

Femmes solidaires demande au futur président que l’égalité femmes-hommes au travail soit une priorité de son mandat

Selon le classement 2011 du Forum Economique Mondial (organisateur du Forum de Davos), la France se classe en 131ème position du point de vue de l’égalité salariale entre femmes et hommes, derrière de nombreux pays considérés comme moins développés. Et cette situation empire puisque notre pays a perdu 4 places par rapport au classement 2010 !
Une belle manière de fêter les 40 ans de la loi de 1972 instaurant l’égalité de salaires pour un travail égal !

En France, le salaire mensuel moyen net des femmes travaillant à temps complet dans les secteurs privé ou semi-public est inférieur de 20% à celui des hommes.
30% des travailleuses françaises ont un emploi à temps partiel contre 6,7% des travailleurs ; en 2010, les femmes représentaient plus de 80% des salariés à temps partiel.
20% des femmes touchent le SMIC ; les hommes ne sont que 10%.

Ces quelques chiffres, auxquels pourraient s’ajouter ceux relatifs à l’accès à la formation continue ou au montant des pensions de retraite, sont parfaitement représentatifs de la situation inacceptable des femmes dans le monde du travail.

Femmes solidaires demande donc au futur Président de la République de mettre en place de toute urgence des actions concrètes dont :
- la revalorisation des bas salaires et des professions où les femmes sont majoritairement présentes,
- l’obligation pour les entreprises, sous peine de sanction, d’attribuer une part significative de leurs budgets de formation aux salariés les moins qualifiés et les plus précaires qui sont majoritairement des femmes,
- l’interdiction du recours au travail à temps partiel si la création d’emplois à temps complet est possible,
- la régularisation de toutes les travailleuses sans papier,
- l’obligation d’une représentation proportionnelle de chaque sexe dans les IRP par rapport à leur poids dans le corps électoral (préconisation du rapport de Brigitte Grésy remis au Ministre du Travail en juillet 2009),
- la révision du mode de calcul des retraites, demandée par la Halde, sur la base des 100 meilleurs trimestres plutôt que des 25 meilleures années afin de tenir compte des interruptions de carrière des femmes.

Femmes solidaires appelle aussi à se mobiliser sur ce sujet partout en France à l’occasion des défilés du 1er mai.