lundi 17 décembre 2007

17:33

Pétition pour l'amélioration de l'aide juridictionnelle

Aide juridictionnelle :
Pour garantir l'accès à la justice pour toutes et tous
Pour une rémunération juste et rapide des avocats !


Pour un meilleur accès au droit pour les femmes à revenus modestes, Femmes Solidaires demande au gouvernement :
- Une réforme de l'aide juridictionnelle ; un accès au droit élargi et simplifié des citoyens à la justice
- D'élever le plafond des ressources de l'aide juridictionnelle à 1300 € (il est actuellement à 874 € par mois)
- L'aide juridictionnelle "systématique" pour toutes les associations qui se portent partie civile
- Une augmentation de 15% de l'aide juridictionnelle en 2008
- Une juste rémunération servie au titre de l'aide juridictionnelle, en fonction de la charge de travail de l'avocat, et non plus "une rétribution"
- D'augmenter significativement les plafonds de l'aide juridictionnelle partielle permettant à l'avocat de bénéficier d'une véritable rémunération soumise au contrôle du Bâtonnier et au justiciable d'une TVA limitée à 5,5%
- Une provision de 50% de l'aide juridictionnelle accordée aux avocats au départ de la procédure.

Femmes Solidaires accueillent des milliers de femmes victimes de violences, d'atteintes aux droits du travail et de discrimination. Or, 5 millions de femmes vivent sous le seuil de la pauvreté en France.

Le droit à la Justice et à l'assistance d'un avocat pour les femmes à revenus modestes est indispensable pour faire respecter les droits de toutes les femmes.

L'aide juridictionnelle est un devoir de l'Etat.

Pour permettre à toutes les femmes de se défendre, il faut rémunérer les avocats. Ces avocats qui choisissent de défendre toutes ces femmes quels que soient leurs revenus doivent être soutenus pour obtenir une aide juridictionnelle à hauteur de leur engagement et de leur investissement personnel.

Obtenir les moyens d'assurer une défense de qualité est une condition pour garantir l'égalité pour toutes devant la justice.

Si vous souhaitez signer la pétition ou obtenir plus d'informations sur l'aide juridictionnelle, contactez-nous : femmessolidairesrhone@voila.fr

jeudi 22 novembre 2007

19:03

Festival "Brisez le silence"

L'association Filactions organise à Lyon jusqu'au 25 novembre un festival pluridisciplinaire pour briser le silence contre les violences conjugales.

Le programme détaillé des manifestations est ici.

Nous vous donnons rendez-vous sur notre stand du village des associations, place Louis Pradel, samedi 24 novembre après-midi.

dimanche 18 novembre 2007

08:44

IVG en danger

Lettre de la Présidente Nationale de Femmes Solidaires aux Sénatrices et Sénateurs :

Mesdames et messieurs les sénatrices et sénateurs,

Nous venons d'apprendre que l'article 46 du PLFSS de 2008 qui étend la possibilité d'IVG médicamenteuse aux centres de planification familiale est menacé d'être supprimé.

L'association Femmes solidaires, réseau national de 25000 femmes avec plus de 185 associations locales est très inquiète de cette volonté de suppression de cet article.

Nous considérons que cela entraînerait des conséquences dramatiques pour les femmes.

L’IVG médicamenteuse dans les centres de planifications / PMI constitue une réelle avancée pour les droits et les libertés de toutes les femmes. Si une série d’amendements était destinée à supprimer cet article, cela représenterait une remise en cause du droit à disposer de son corps et du droit à l’IVG, tout simplement.


Sabine Salmon,

Présidente Nationale de Femmes solidaires
Femmes solidaires
25 rue du Charolais
75012 Paris
01 40 01 90 90

N'hésitez pas à diffuser ce texte autour de vous et à l'envoyer à vos sénatrices et sénateurs !

samedi 17 novembre 2007

08:28

Egalité salariale et professionnelle

Le 26 novembre prochain, le gouvernement organise une conférence sur l'égalité professionnelle et salariale.

Quelques chiffres sur la situation des femmes dans le monde du travail :

Les femmes représentent 47% de la population active mais aussi et surtout

83% des emplois à temps partiel
59% des emplois aidés ou CDD
80% des salaires payés en dessous du SMIC
54% des chômeurs inscrits à l'ANPE
57% des chômeurs non indemnisés




Elle subissent également des écarts de salaires de 26% pour un même poste, plus de difficultés à accèder à des postes de responsabilité, plus de difficultés à accéder à des filières de formation dites "masculines"

Femmes Solidaires demande que cette question, cruciale pour les femmes, soit effectivement traitée et appelle à la mobilisation

  • contre les inégalités d'accès à l'emploi et pour une véritable égalité professionnelle et salariale
  • contre le temps partiel imposé
  • contre le travail du dimanche et la flexibilité
  • pour le droit à une retraite correcte
  • pour une augmentation substancielle des salaires de toutes et tous
  • pour des services publics, avec notamment plus de places en crèche et en maternelle, et les financements correspondants

dimanche 4 novembre 2007

13:30

Les raisons de la non participation de Femmes Solidaires au rassemblement du 28 octobre

Femmes Solidaires, comme les autres associations membres du Collectif National pour les Droits des Femmes, n'a pas participé au rassemblement pour attirer l'attention sur femmes victimes de violences organisé le 28 octobre dernier à Paris.

Voici le communiqué (daté du 26 octobre) explicatif de cette décision :

Le sens d’une absence

Le 28 octobre prochain est convoqué un « grand rassemblement pour attirer l’attention sur les femmes violentées victimes de l’indifférence (…) ». Nous nous félicitons de ce type d’initiative qui va sans doute avoir un certain retentissement médiatique puisque mêlant des personnalités du spectacle et des personnalités politiques. Et pourtant le Collectif national pour les Droits des Femmes ne sera pas présent.

Ne nous y trompons pas : ce combat contre les violences faites aux femmes, toutes les violences et pas uniquement au sein du couple, est le nôtre comme il est celui des associations de terrain, partie prenante du mouvement féministe, qui se battent pied à pied depuis trois décennies maintenant pour écouter, accueillir, héberger, soutenir les femmes victimes.

Mais l’appel au rassemblement du 28 octobre pose quelques questions : il met en avant l’exemplarité de la peine pour retenir le bras des agresseurs. Comme beaucoup de recherches le prouvent, cette théorie a fait long feu. Nous souhaitons, pour notre part, que soit enfin revu le quantum des peines en France qui prévoit des peines plus lourdes pour les atteintes à la propriété que pour les atteintes à la personne.

Tout en déplorant « l’écart lors des débats parlementaires » de la prévention et de la formation des personnels, l’appel demande de « renforcer l’efficacité de la législation et des dispositions judiciaires ». Il est évident que les lois existantes doivent être appliquées : une petite minorité de femmes portent plainte et leurs plaintes entraînent de nombreux non-lieux et classements sans suite, ce qui signifie que de nombreuses violences perpétrées contre les femmes restent impunies. Il est essentiel de marquer l’interdit et de reconnaître ce que les femmes ont subi.

Mais la « législation et les dispositions judiciaires » existantes ne concernent que la répression. Cette politique uniquement répressive, depuis plus de trente ans qu’elle est menée, a fait preuve de ses insuffisances. L’Etat, puisque c’est de lui que doit venir la volonté politique, et non uniquement des acteurs locaux qui se démènent et sont censés se plonger dans des « Guides de bonnes pratiques » très à la mode actuellement, doit mettre en œuvre des politiques systématiques de prévention, sensibilisation, information du public. Il doit impulser le développement, en donnant de véritables moyens qui pour l’instant sont sans cesse à la baisse, des structures d’accueil, d’accompagnement, d’hébergement, de soutien des femmes. Il doit modifier en profondeur l’institution judiciaire pour que les femmes osent porter plainte et que les décisions civiles ne contredisent pas les décisions pénales. Bref, il doit mettre en œuvre, enfin, une politique globale de lutte contre les violences. C’est le sens de la proposition de loi cadre du Collectif national pour les Droits des Femmes dont l’appel au 28 octobre ne dit mot.

Enfin, le combat contre les violences s’intègre dans le combat féministe plus général qui lutte contre l’oppression et l’exploitation des femmes dans tous les domaines. Les violences en sont « l’expression extrême ».

Avec d’autres forces féministes, le CNDF sera dans la rue à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

dimanche 21 octobre 2007

09:54

Non aux franchises médicales - L'égalité solidaire dans l'accès aux soins est remise en cause

Voici le communiqué de presse réalisé par Femmes Solidaires au niveau national expliquant notre rejet des franchises médicales :

Une franchise, c’est un seuil annuel de dépenses en dessous duquel l’assurance maladie ne remboursera rien. Rien du tout. Franchise qui, pour mieux jouer son rôle de dissuasion de la consommation, ne sera pas remboursable par les assurances complémentaires, au moins dans un premier temps.

Les effets immédiats sont :

· augmentation du « ticket modérateur » sur des soins courants,

· généralisation des dépassements tarifaires pour les médecins spécialistes,

· forfait de 1€ par acte de soins ou de biologie,

· forfait de 18€ sur les actes médicaux,

· chaque patient débourserait 50 cts d’euros par boîte de médicament,

· 50 cts par acte paramédical, exemple, les kinésithérapeutes,

· 2€ si le patient emprunte un transport sanitaire.

Les patients paieront 850 millions d’euros à l’Etat destiné à la sécurité sociale. Les professionnels de santé ne pouvant savoir si le montant de la franchise a ou non, déjà été acquitté, les patients devront systématiquement faire intégralement « l’avance des frais ». Ce qui constituerait un obstacle supplémentaire à l’accès aux soins des plus modestes. Le gouvernement dit aux patients, « vous consommez trop ! ».

Le déficit de la sécurité sociale, « c’est la faute des malades ». C’est faux !

Le cœur du financement de la sécurité sociale, c’est le plein emploi !


Femmes solidaires est très inquiète pour la santé des femmes.


Qu’en sera-t-il des remboursements, des moyens de contraception et du droit à l’IVG ? Qu’en sera-t-il de la prévention des cancers féminins ? « Plus tard, le mois prochain ! », n’est-ce pas une expression courante des femmes, notamment celles aux moyens modestes ? Les femmes repoussent les soins non urgents et pourtant nécessaires pour éviter une plus grande maladie et peinent à payer une mutuelle.

Il y a une augmentation sensible des accouchements avant terme dus aux mauvaises conditions de vie et de travail des femmes. Qu’en sera-t-il de la prévention prénatale ? L’allocation de parent isolé (API) concernant les femmes enceintes, seules avec enfants, sans emploi, peu formées, vient d’être diminuée et rabaissée au même niveau que le RMI. L’alignement du forfait logement sur celui du RMI vient déjà de diminuer la prestation pour ces jeunes mères démunies (10 M d’euros d’économie pour l’Etat).

67 % des femmes seules élevant un ou plusieurs enfants disent craindre fréquemment les fins de mois, ou parfois avoir du mal à les finir. (IPSOS 2005), 3 millions de chômeurs, dont 11 % des femmes et 9,1 % des hommes (selon l’INSEE 2005) et 7 millions de « travailleurs pauvres », 100 € de soins de santé non remboursés ce n’est pas rien ! Elles seront les premières victimes de la franchise qui est une remise en cause de ce progrès social et sanitaire évident qu’avait été la création de la CMU.

C’est une mesure socialement injuste, économiquement inefficace et dangereuse pour la santé publique, pour la santé des femmes.

L’Association Femmes solidaires exige l’abrogation pure et simple de ce projet social injuste !

jeudi 18 octobre 2007

17:53

Manifestation - Samedi 20 octobre

Femmes Solidaires du Rhône fait partie du collectif d'associations, syndicats et organisations qui appellent à manifester samedi 20 octobre à Lyon sur les thèmes :

Non à l'acharnement contre les étrangers et aux explusions !

Non à des lois de plus en plus répressives !

Non au délit de solidarité !

Rendez-vous à 14h30 Place des Terreaux, Lyon 1er.

lundi 24 septembre 2007

10:17

Nos permanences

Nous organisons des permanences d'accueil, d'écoute, d'accompagnement et d'intervention qui sont ouvertes à toutes les femmes :

le mardi matin de 9h à 11h, Maison Berty Albrecht, 14 place Granclément à Villeurbanne

le deuxième jeudi du mois de 14h30 à 16h30, Espace Carco, 20 rue Robert Desnos à Vaulx en Vellin

le troisième vendredi du mois de 14h30 à 16h30, 1bis rue Laurent Bonnevay, Bel-Air 1 à Saint Priest

En cas d'urgence, il est aussi possible de nous contacter au 04 78 09 74 04.

lundi 3 septembre 2007

18:54

Venez nous rencontrer !

samedi 21 juillet 2007

10:12

Réseau international de soutien aux féministes iraniennes

Suite à la pétition que nous avions relayé ici, le mouvement de soutien aux aux militantes féministes d'Iran se développe.

Un réseau mis en place par plusieurs féministes iraniennes vivant à l'étranger s'est créé.
Elles animent un blog sur le sujet.
Vous retrouverez notamment ce texte fondateur du réseau :

Appel à la solidarité internationale avec la lutte des femmes iraniennes

Aujourd'hui, après vingt-sept années d'expérience mouvementée, par sa référence aux conventions internationales et sa volonté de promouvoir l'idée d'"égalité" et de réclamer « l'abolition de toutes les lois discriminatoires envers les femmes », le mouvement pour les droits des femmes en Iran lance un défi important. Dans cette perspective, les luttes des femmes d'avant-garde pour la création de centres culturels, l'organisation d'actions collectives et l'impulsion de nombreuses campagnes de protestation telles que la campagne « pour un million de signatures » et celle « plus jamais de lapidations » portent en elles des avancées extrêmement prometteuses.

Mettre en avant ces questions et développer ces actions permet de rapprocher comme jamais encore la revendication d"égalité" de celle de "liberté". Ce n'est pas exagérer que d'affirmer qu'à présent le mouvement des femmes, parallèlement et conjointement à d'autres mouvements sociaux pour la liberté et la justice, se trouve au coeur du combat démocratique en Iran.

En réunissant des hommes et des femmes de différentes convictions et tendances autour de la défense de l'égalité, le mouvement des féministes iraniennes a initié une lutte socioculturelle qui interpelle toutes les dimensions des rapports de pouvoir. En effet, les rapports de genre croisent nécessairement des problématiques sociales, politiques et culturelles qui traversent tous les domaines de la vie, du plus privé au plus public. Par sa participation à la lutte pour les droits des femmes, chaque membre de la société est par conséquent invité/e à reconsidérer ses attitudes personnelles, sociales et politiques.

Aujourd'hui, le "mauvais port du voile" sert à justifier les attaques quotidiennes des agents de l'Etat contre les femmes qui s'opposent au modèle idéologique du régime islamiste. Et c'est par ce même biais que le pouvoir justifie et consolide la présence de forces d'oppression sur la scène sociale dans le but de répandre la peur et de renforcer son contrôle sur toutes les couches de la population. Le "voile" forcé des femmes, symbole de leur subordination, devient aussi un instrument d'oppression à tous les niveaux sociaux. Ce qui démontre à nouveau que la situation des femmes constitue un parfait miroir de la nature véritable du pouvoir dominant, et que l'approche féministe, en informant sur les rapports de genre, révèle la complexité des relations de pouvoir qui opèrent dans tous les champs sociaux. Il est donc impossible de limiter la pensée et la lutte féministes dans le cadre d'un seul parti ou d'une seule organisation politique, sans pourtant nier les conflits d'intérêts politiques dans l'action féministe. Gardons-le à l'esprit quand nous prenons position vis-à-vis des déclarations et actions qui revendiquent la défense des droits des femmes.

Dans la campagne lancée par les féministes iraniennes, les déclarations de divers groupes seront ainsi mises à l'épreuve. La position d'individus et de groupes face aux revendications des féministes permettra de mesurer le sérieux de leur engagement dans le combat pour la liberté, l'égalité et la justice sociale.

Dans le grave contexte sociopolitique de l'Iran actuel, nous, femmes iraniennes à l'étranger qui avons pendant des années été engagées dans des luttes de défense de la cause des femmes, avons décidé, sans renoncer à notre indépendance intellectuelle, de coordonner des actions pour soutenir concrètement les objectifs égalitaires du mouvement des femmes en Iran. Au-delà de nos diversités d'opinion et de nos différences intellectuelles et politiques, nous nous sommes opposées, pendant des années, au « féminisme islamique » ; nous avons défendu et travaillé pour soutenir et développer la lutte indépendante des femmes pour la liberté et pour l'égalité des droits.

Nous coordonnons aujourd'hui nos efforts en nous appuyant sur des convergences minimales :

1. Notre point d'accord sur la nécessité de soutenir activement le mouvement des femmes en Iran qui, à travers sa revendication d'"égalité" et ses références aux conventions internationales qui garantissent les droits humains et la liberté des femmes, travaille à l'abolition de toute discrimination sexuelle.

2. Notre conviction commune que les revendications égalitaires des femmes ne peuvent en aucune manière être remises en cause par des justifications ou interprétations prétextant le respect d'une identité ethnique, religieuse ou nationale. Au contraire, c'est la coopération entre non-croyant/es et croyant/es de diverses religions pour la défense de droits humains universels, de la liberté et de l'égalité entre les femmes et les hommes, qui favorisera l'amélioration des conditions de vie collective et individuelle.

3. Nos espoirs et efforts communs pour que ces revendications d'égalité puissent être renforcées par la revendication de liberté et élargir l'alliance entre le mouvement des femmes et d'autres mouvements pour la démocratie et la justice sociale.

4. Notre lutte commune contre l'obligation du port du "voile" en tant que symbole de subordination des femmes et instrument de discrimination sexuelle.

5. Notre conscience de l'étendue de la répression qui étouffe la lutte en cours. Nous qui vivons à l'extérieur du pays, nous pouvons employer notre liberté d'expression, et jouer un rôle fondamental dans le soutien du mouvement féministe en Iran, sans renoncer à notre indépendance d'opinion et à notre capacité critique, pour contribuer à un dialogue constructif avec les féministes en Iran.

En considérant ces minimums communs et en continuant à les observer, nous, membres de ce réseau actif dans plusieurs parties du monde, nous nous engageons à soutenir activement le mouvement des femmes en Iran, et appelons sincèrement toutes les femmes qui partagent les points ci-dessus et croient à cette action positive, à se joindre à nous dans cette entreprise.


samedi 30 juin 2007

16:17

Représentativité des femmes au parlement : peut mieux faire

Les femmes sont depuis le 17 juin 2007 plus nombreuses au Parlement français.
Mais avec 18,5% de femmes députées, nous sommes encore loin de la parité dans les institutions !
Retrouvez dans cet article de l'Observatoire des inégalités le classement de la France en Europe et dans le monde.
Vous verrez que nous avons encore du chemin à parcourir pour rattraper les pays scandinaves.

lundi 25 juin 2007

19:32

La fondation Lejeune attaque Ras l’Front pour diffamation

Nous relayons ce communiqué de l'association Ras l'Front car nous sommes inquiètes de la place sans cesse grandissante des mouvements anti-IVG :

lundi 11 juin 2007

Ras l’front, attaqué en justice par la Fondation Lejeune, est lourdement condamné !

Le 13 janvier 2005, Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune, a tenu une conférence dans un établissement scolaire privé d’Avignon. Une manifestation de protestation a été appelée contre cette conférence sur « le contenu des lois bioéthiques », dont chacun sait que c’est une des « entrées » de la fondation Lejeune pour porter son message contre l’avortement . L’appel à cette manifestation, dénonçant la propagande de la Fondation Lejeune et de son président, ainsi que leurs liens avec les commandos anti-avortement, a été distribué et mis en ligne sur différents sites internet, dont celui de Ras l’front.

La fondation Lejeune et son président ont porté plainte pour diffamation contre le responsable de Ras l’front 84 et contre le webmestre du site Ras l’front. Le jugement du tribunal d’Avignon est tombé le 9 mai 2007 : pour chacun des deux militants, 1500 € d’amende, 1000 € de dommages et intérêts pour la fondation et son président, 1500 € pour les frais de justice, et enfin les frais de publication dans deux journaux. Soit plus de 8000 € au total !

En faisant condamner financièrement deux militants antifascistes, la fondation Jérôme Lejeune cherche à museler l’association Ras l’front mais au-delà, à faire un exemple en direction de tous les défenseurs des droits des femmes et, en particulier, des défenseurs du droit à l’avortement.

Car, si la fondation Lejeune est connue pour ses recherches médicales et les soins sur la trisomie 21 et d’autres maladies génétiques, elle l’est également pour son activité contre l’avortement. Ainsi, la fondation participe à des manifestations comme la Life Parade, sa vice-présidente (veuve du professeur Lejeune) est membre du comité de soutien de la « Marche pour la vie 2007 » organisée par « 30 ans ça suffit » (1). Sur son site « Généthique », la fondation Lejeune relaie les informations anti-avortement du monde entier. Récemment, son président, JM Le Méné, interpellait les candidats à la présidence de la République : « Mon seul critère de vote est le respect de la vie commençante. Je ne pourrai pas voter pour un candidat qui accepte de tuer des enfants. » (2) Créée après la mort du professeur Lejeune en 1994, la fondation a obtenu (en moins d’un an !) la reconnaissance d’utilité publique, qui lui permet de recueillir des dons déductibles des impôts... Elle bénéficie évidemment du soutien du Vatican : Jérôme Lejeune était membre de « l’Académie pontificale pour la vie », le Pape Jean-Paul II s’est recueilli sur sa tombe en 1997 et une procédure de béatification est en cours.

A l’heure où la nébuleuse du lobby anti-avortement se fait entendre chaque année un peu plus, où le droit à l’IVG est battu en brèche, tant par la suppression de moyens alloués aux structures médicales que par l’action d’associations anti-avortement, à l’heure où la ministre Christine Boutin nomme comme chef de cabinet une personnalité connue pour ses positions extrémistes,

Ras l’front en appelle à la mobilisation pour la liberté d’expression, la défense des droits des femmes et de l’IVG. Pour Ras l’front, choisir de donner naissance ou non est un droit intouchable : c’est pourquoi nous avons décidé de faire appel du jugement.

Afin de porter publiquement cette lutte légitime, de défendre le droit à l’avortement, d’accompagner les militants inculpés, nous appelons à la mobilisation massive de toutes et de tous lors du procès en appel qui devrait se tenir le 12 octobre 2007, à 8h30, à la cour d’appel de Nîmes.

Ras l’front ne pouvant faire face seul aux conséquences financières de ce procès, nous appelons également à la solidarité financière : vous pouvez adresser vos dons à Ras l’front, BP 87, 75561 Paris Cedex 12, mention « solidarité avignon »

(1) Collectif créé à l’occasion du 30e anniversaire de la Loi Veil, légalisant l’interruption volontaire de grossesse en janvier 1975, « 30 ans ça suffit » regroupe de nombreuses associations anti-avortement : Laissez-les vivre, la Trêve de Dieu, Renaissance catholique ...

(2) Interview à « famille chrétienne » 21-27/04/2007.


dimanche 10 juin 2007

18:44

La transmission de la culture par les mères

C'est le sujet du débat que nous organisons le vendredi 15 juin à 19h à la MJC Jean Cocteau, avenue du 8 mai 1945, à Saint Priest.

Ce débat fera suite à une exposition ouverte à tous à la MJC depuis le 4 juin sur le thème : "Désir, contrainte, nouvelle maternité".

mardi 5 juin 2007

19:49

Appel aux candidates et candidats aux législatives


Nous avons contacté les candidates et candidats des principaux partis politiques qui se présentent aux élections législatives dans l’une des 14 circonscriptions du Rhône.

Nous leur avons demandé ce qu’ils comptaient faire s’ils étaient élus pour les droits des femmes et notamment :

la défense de la laïcité et des droits des femmes

l’égalité salariale et professionnelle

une loi cadre contre toutes les violences faites aux femmes

une éducation non sexiste et non violente dès le plus jeune âge

le droit des femmes à la maîtrise de leur corps et au choix de leur sexualité

un statut de l’élu-e et une réelle parité à toutes les élections, dans tous les lieux de décisions


A ce jour (5 juin au soir), 8 candidates et candidats nous ont répondu.

samedi 2 juin 2007

07:44

Solidarité avec les femmes iraniennes

Depuis des mois, des féministes iraniennes mènent une campagne pour changer les lois discriminatoires envers les femmes en Iran.

Les nouvelles qui parviennent actuellement d’Iran témoignent du durcissement de la répression envers les féministes et les femmes en général. Un texte de protestation a été lancé afin de l’envoyer aux autorités internationales.

Vous trouverez le texte et les derniers développements de la situation sur le site du Collectif des droits des Femmes.

lundi 28 mai 2007

19:20

Contre les lapidations de femmes

Le 7 avril 2007, Doa Khalil Aswad, une jeune fille âgée de 17 ans a été lapidée à Bashiqa près de Mossoul (Irak). Cet assassinat a été commis par les hommes de son clan appartenant à la communauté religieuse yézidi.

Cette jeune fille a été condamnée par sa famille parce qu'elle aimait un jeune arabe issu de la communauté musulmane. La lapidation a été commise en pleine journée sans que la police kurde se soit sentie obligée d’intervenir.

Plusieurs organisations, mais aussi des féministes et des personnalités irakiennes et kurdes, viennent de lancer une campagne internationale pour dénoncer ce meurtre horrible en exigeant que les assassins soient jugés et punis et que le gouvernement régional kurde prenne les mesures nécessaires en protégeant réellement les femmes contre toutes ces violences.

Pour plus d'informations et vous joindre à la pétition, c'est ici.

samedi 19 mai 2007

16:17

Soutien à Nawal El Saadawi


L’écrivaine égyptienne, connue dans le monde arabe et internationalement, fait face à une campagne politique et religieuse, menée par Al-Azhar en Egypte, pour la poursuivre en justice pour apostasie et non respect des religions, à cause d'une pièce de théâtre publiée au Caire, en arabe, en janvier 2007 sous le titre « Dieu démissionne à la réunion au sommet ».

Vous pouvez la soutenir en participant à la pétition que vous trouverez ici et relayer l'information autour de vous.

vendredi 4 mai 2007

12:50

J'écris, j'agis, je fais reculer la féminisation de la pauvreté


Comme nous l'expliquions ici, la lutte contre la féminisation de la pauvreté est un des sujets importants sur lesquels Femmes Solidaires est engagée au niveau national.

Un livre, dont voici la couverture, est issu de cette action.
Il est disponible au prix de 5 euros auprès des associations locales.

Voici la préface du livre par notre Présidente Nationale, Sabine Salmon :

La campagne "J'écris, j'agis, je fais reculer la féminisation de la pauvreté" s'est construite à partir d'échanges dans nos 185 associations Femmes solidaires, à travers toute la France. Lors de différentes rencontres, les Femmes solidaires s'indignaient de la dégradation des conditions de vie de certaines d'entre elles. De plus en plus, les femmes témoignaient dans nos permanences juridiques et sociales de leurs difficultés "à joindre les deux bouts". Les femmes vivent aujourd'hui des situations de pauvreté, même si pour certaines, elles ne vivent pas sous le seuil de pauvreté. Ne pas pouvoir partir en vacances avec ses enfants, ne pas accéder à la culture ou encore prendre un prêt pour payer ses factures en attente, sont autant de situations dans lesquelles les femmes se sentent pauvres.

Fin janvier 2006, le lancement de cette action pour dénoncer la féminisation de la pauvreté est apparu urgent. Nous l'avons lancée le 8 mars, Journée Internationale des Femmes.

Cette campagne s'inscrit parfaitement dans les thèmes de notre dernier congrès "Laïcité, Mixité, Egalité pour les droits des femmes". Faire reculer la pauvreté, c'est évidemment faire avancer la mixité, l'égalité mais c'est aussi mener un combat émancipateur contre toutes les formes d'intégrisme. La pauvreté est le terreau du développement de ces intégrismes.

Aujourd'hui beaucoup de nos concitoyens et concitoyennes font ce constat de l'augmentation de la pauvreté en France.
Alors, que peuvent apporter les Femmes solidaires ?
Les Femmes solidaires n'ont pas de baguette magique, cependant, elles ont une responsabilité en tant que mouvement féministe d'Education Populaire, s'adressant à toutes les femmes dans leurs diversités.

Mais le constat n'est pas suffisant. Il faut construire ensemble des revendications pour interpeler les élu-e-s, les syndicats, les responsables politiques à tous les niveaux. Il est important que toutes ces paroles ne se perdent pas dans le désert de la fatalité. Le féminisme est un mouvement de transformation. Il n'attend pas de grand soir. Il se construit en même temps qu'il transforme la société.

Nous avons déjà bousculé un ordre établi en donnant un porte-voix à toutes ces femmes. En s'adressant à celles que l'on n'entend pas, cette initiative pose une question fondamentale "quelle place vous, élu-es, syndicats..., voulez-vous donner aux femmes de notre société ?" Qui aura l'audace de faire une grève nationale contre les écarts de salaires entre les femmes et les hommes qui reste l'une des premières discriminations ?

Recueillir ces témoignages n'était pas simple. Très vite, nous nous sommes rendues compte que cette difficulté était proportionnelle à l'audace de l'action que nous avions entreprise depuis toutes ces semaines. Il est très difficile pour ces femmes de s'exprimer, parce qu'elles n'ont pas l'habitude qu'on les écoute. Elles ne se plaignent que très rarement de leur souffrance, fût-elle grande.
Et puis le passage à l'écrit est toujours une épreuve, surtout pour celles qui ont quitté l'école tôt ou pour les femmes migrantes qui maitrisent parfois mal le français. Les Femmes solidaires ont traduit toutes ces paroles, en accueillant les mots les plus simples, les plus douloureux pour écrire la réalité dans ce livre.

A travers ces pages, vous lirez la vie de certaines d'entre nous. Certains témoignages sont durs, d'autres remplis d'espoir, certains plus pudiques. Dans tous les cas, ces femmes ont su rester dignes. Elles sont des résistantes, elles s'emploient avec leurs mots à changer le monde en changeant les regards que porte la société sur la pauvreté.
Dire aujourd'hui "je suis concernée par la féminisation de la pauvreté" est tabou. Au même titre qu'il y a quelques années les femmes n'osaient pas dénoncer les violences conjugales.

Toutes ces femmes ont écrit leur témoignage sur une carte illustrée par l'artiste Ben, un objet artistique et humainement généreux. Avec cette carte, les Femmes solidaires ont sillonné les quartiers, les villes, les forums...

Le 2 décembre 2006, 350 femmes de tous les départements se sont retrouvées à la Préfecture de Lille. Ensemble, elles ont pris l'engagement d'éditer cet ouvrage pour porter le plus loin possible leur voix et leurs exigences.

Ce livre, je m'y engage personnellement, nous le ferons voyager au-delà des frontières des l'exclusion sociale. Nous porterons les voix de toutes ces femmes pour qu'elles obtiennent des réponses à leurs interrogations face à un avenir difficile et souvent précaire. Fortes de notre statut consultatif spécial à l'ONU, nous enverrons ce livre à New York dans les plus hautes instances.

Nous allons écrire ensemble une nouvelle page du féminisme. L'enjeu du siècle qui s'ouvre à nous est d'inclure les femmes les plus pauvres ici et ailleurs, pour construire ensemble, fortes de nos richesses, femmes du Sud et femmes du Nord, un monde plus juste et plus égalitaire.

samedi 17 mars 2007

08:15

24 mars : Manifestation nationale contre les violences faites aux femmes

Les Faits
En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son compagnon (Etude nationale des décès au sein du couple, Directions générales de la police nationale et de la gendarmerie nationale ; Bilan des 9 premiers mois 2006).
60% des appels nocturnes de Police secours à Paris concernent des violences conjugales (Enquête Droit des Femmes 1988).
48 000 femmes sont violées par an et seulement 8% portent plainte (Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France 2002).
Même si les évaluations nationales manquent, les associations féministes agissent auprès de nombreuses jeunes filles dans des situations de mariages forcés.
« La violence à l'égard des femmes est un fléau répandu dans le monde entier dont souffre une femme sur trois en moyenne au moins une fois dans sa vie, selon un rapport du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, publié mardi 10 octobre 2006. » Le Monde 11 octobre
2006

Le Scandale
Et pourtant en France il n’existe pas, gravé dans le marbre de la loi, de politique de prévention systématique contre les violences faites aux femmes ni de prise en compte des violences psychologiques par exemple. La législation est parcellaire et incomplète.
En France on a pu afficher en 2000, au nom de l’humour, sur les panneaux publicitaires de nos villes : « Babette je la lie, je la fouette et parfois elle passe à la casserole… » Il s’agit de crème fraîche mais ça vous fait penser à quoi ?
Ce scandale va-t-il encore durer longtemps ? La société ne doit-elle pas se donner de véritables moyens de lutte contre les violences faites aux femmes ?
Autre scandale : des dirigeantes d’associations sont attaquées : la présidente et de la directrice de l’association Sedire de Dunkerque sont poursuivies pour soustraction « d’enfant par ascendant des mains de la personne chargée de sa garde », après avoir mis en sécurité une
femme, mère de 3 enfants, victime de violences graves.
Et pourtant, ces associations remplissent des missions de service public. Elles ont du mal à fonctionner puisque leur budgets ne sont jamais assurés et règulièrement revus à la baisse. Et maintenant les directions de ces associations peuvent être menacées par des attaques en justice !
Cette attaque risque de mettre en péril toutes les structures de solidarité mises en place par le Mouvement féministe. C'es notre bien commun qui est visé, ce qui est inacceptable.

Egalitaire et Démocratique, notre Pays ?
Ces violences se passent en France aujourd'hui, dans le pays qui se veut toujours le fer de lance de la défense des droits humains. Leur ampleur, très tôt mise en lumière par les associations, a été corroborée par l'Enquête Nationale sur les violences envers les femmes en France de 2002. Ces violences ne sont-elles pas une atteinte à la démocratien au principe d'égalité femmes/ hommes ? Elles sont en fait le point extrême de toutes les discriminations et oppressions à l'encontre des femmes et sont le moyen de contrôle social sur elles. Elles ont lieu, sensiblement dans les mêmes proportions, dans tous les milieux, toutes les classes sociales (Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France 2002).

La Manifestation
Le 24 mars aura lieu une manifestation nationale sur les violences faites aux femmes.
Cette manifestation portera sur :
- la défense de la présidente et de la directrice de l'association Sedire de Dunkerque
- la prise en compte réelle de la proposition de loi cadre contre les violences à l'encontre des femmes élaborée par le Collectif national pour les droits des femmes qui vise, à l'instard de la loi espagnole, à intégrer dans un même texte les apects préventifs, d'information, de solidarité, judiciaires, financiers, de prévention de la récidive,... qui sont à l'heure actuelle absents de la législation
- la nécessité d'un Ministère d'Etat à l'égalité femmes hommes disposant de réels pouvoirs transversaux dans l'ensemble des ministères. celui-ci devra être doté des moyens correspondants à l'ampleur et à la diversité de sa tâche.

Cette manifestation est à l'initiative de : Collectif national pour les droits des femmes, Fédération nationale Solidarité Femmes, Mouvement Français pour le Planning Familial, Collectif féministe contre le viol, Femmes Solidaires
Avec le soutien de : Elu/es contre les violences faites aux femmes et Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles

Elle aura lieu, entre autres, le 24 mars à 14h30 à Lyon, Place Bellecour.
08:10

Cinéma et débat

Femmes Solidaires vous propose dans le cadre de la journée pour l'élimination de la discrimination raciale d'assister à la projection du documentaire "Allez, Yallah!" de Jean-Pierre Thorn.

Le thème du documentaire : au Maroc et en France, une poignée de femmes, musulmanes et non musulmanes, s'unissent pour combattre l'intégrisme religieux qui remet en cause leurs droits universels.

La projection aura lieu le mercredi 21 mars au Ciné 89 à Saint Priest.
Elle sera suivie d'un débat.

lundi 12 mars 2007

17:06

Femmes Solidaires à la fête de l'Humanité Rhône-Alpes

samedi 10 mars 2007

07:51

Amal n'est pas une criminelle, elle est victime d'un mariage arrangé

En 2004, elle arrive en France par regroupement familial auprès de son époux qui, quelques mois après la met à la porte, elle se réfugie chez sa belle famille où là elle subit des vexations et des humiliations et qui lui retire ses papiers.

Ne connaissant personne, elle retourne chez son mari qui la répudie et la jette hors du domicile conjugal et par la suite demande le divorce pour faute.

Plusieurs familles vaudaises et associations accueillent Amal et l’aident à s’insérer dans son quartier dans sa ville qu’est devenu Vaulx en Velin.

Pendant quelques mois elle travaille, apprend le français, obtient un certificat de bonne conduite citoyenne du Ministère de l’Intérieur…

Comme une criminelle, les agents la PAF viennent l’arrêter pour la conduire en garde à vue et la transférer au centre de rétention de Saint Exupéry.

Comme une criminelle elle est assignée à résidence dans sa famille d’accueil et comme une criminelle elle pointe tous les jours au commissariat de Vaulx en Velin.

Nous apportons notre solidarité et notre soutien à Amal, pour qu’elle obtienne rapidement satisfaction à ses demandes :

Le respect de ses droits et de sa dignité,

Le jugement de son divorce,

Vivre en France comme elle le désire.

Nous avons donc lancé une pétition. Si vous souhaitez vous aussi soutenir Amal, envoyez un mail à Femmes Solidaires précisant vos nom, prénom et adresse.


jeudi 8 mars 2007

11:04

Féminisation des travailleurs pauvres

Nous évoquions ici nos actions contre la féminisation de la pauvreté.

Un rapport du Bureau International du Travail, intitulé "Tendances mondiales de l'emploi des femmes", confirme qu'un tel engagement est nécessaire face au nombre important de femmes parmi les travailleurs pauvres.

Dans le communiqué de presse (à consulter ici), on peut lire : "En dépit de quelques progrès, beaucoup trop de femmes sont encore bloquées dans des travaux peu rémunérés, souvent dans l'économie informelle, sans quasiment de protection juridique, peu ou pas de protection sociale et une très forte précarité", a déclaré le Directeur général Juan Somavia. "Promouvoir le travail décent comme instrument fondamental du combat mondial pour l'égalité entre hommes et femmes est un travail de longue haleine qui permettra d'augmenter les rémunérations et développer les opportunités d'emploi pour les femmes et sortir les familles de la pauvreté."

Un résumé de ce rapport est disponible ici.

vendredi 2 mars 2007

11:41

Conférence de presse


L'ensemble des associations, dont Femmes Solidaires, qui ont organisé les Rencontres Féministes de Lyon les 20 et 21 janvier 2007 organisent lundi 5 mars une conférence de presse afin d'interpeller les candidat-e-s aux prochaines élections sur les problèmes que rencontrent les femmes.
Toutes les informations se trouvent ici.

vendredi 23 février 2007

11:27

Femmes Solidaires contre la féminisation de la pauvreté

Femmes solidaires a choisi la date hautement symbolique du 8 Mars 2006 pour le lancement de sa grande campagne nationale contre la féminisation de la pauvreté.

L’objectif de l’association, afin d’alerter et d’agir concrètement contre la féminisation accrue de la pauvreté et de la précarité, est d’aller à la rencontre des femmes sur le terrain.

Dans le cadre de cette campagne, Femmes solidaires a souhaité recueillir le plus grand nombre de témoignages de celles pour qui le quotidien rime avec pauvreté.

Ces rencontres et recueils de témoignages nous permettront de dresser un constat national, précis et ciblé afin d’engager les actions indispensables pour contribuer à cette lutte.

Les témoignages recueillis présentés lors d’une rencontre nationale, point d’orgue de la campagne, le 2 décembre 2006 à Lille.
Ces témoignages donneront lieu à une publication sous forme de livre blanc.

Vous pouvez lire aussi ce billet documenté de Françoise Quaire sur les femmes et la précarité.

mardi 20 février 2007

16:09

les Monologues du Vagin

A l'occasion de la Journée Internationale des Femmes, Femmes Solidaires vous propose d'assister à cette pièce de théâtre, d'après le recueil d'Eve Ensler.
Elle sera interprétée par la Compagnie Théâtrale l'ENTRACTE à la MJC de Saint Priest :
Vendredi 9 mars à 20h30 suivi d'un débat avec la participation de Madame Liliane Daligand, psychiatre, expert auprès des tribunaux pour toutes les formes de violence
et Samedi 10 mars à 20h30, sans débat
Vous pouvez réserver votre place avant le 1er mars auprès de Femmes Solidaires (04 78 21 41 88) ou de la Compagnie l'ENTRACTE (04 78 20 43 04 ; entractedv@wanadoo.fr).

jeudi 15 février 2007

16:04

Exposition Elles - Exister, résister… ici et ailleurs

mercredi 14 février 2007

16:56

Nos permances

Nous organisons dans plusieurs villes du département des permanences régulières pour accueillir, écouter et aider les femmes.

Givors : sur rdv ; tél 04 78 09 74 04
Lyon 7e : les lundis de 16h à 18h au Centre Social Gerland, 1 rue J. Monod ; tél 04 72 71 52 60
Saint-Priest : le 3e vendredi du mois de 14h30 à 16h30, 1 bis rue Laurent Bonnevay - Bel Air I ; tél 04 78 21 41 68 / 06 60 55 19 92
Vaulx-en-Velin : le 2e jeudi du mois de 14h30 à 16h30 à l'Espace Carco, 20 rue Robert Desnos ; tél 04 78 80 22 61
Vénissieux : le 3e jeudi du mois de 14h30 à 16h30 au Centre Social Eugène Cotton, 23 rue Georges Lyvet ; tél 04 78 70 19 78
11:10

Présentation de l'association

Femmes solidaires est un mouvement féministe pour toutes les femmes qui vivent en France. Issue des Comités féminins de la Résistance et de l'Union des Femmes Françaises en 1945, l'association s'adresse à toutes celles qui veulent défendre leurs droits et leurs libertés en France et dans le monde.
Avec un réseau de 153 associations locales et de 25 000 femmes au plan national, Femmes Solidaires mène des actions pour l‘égalité et les droits des femmes, construites à partir de leur parole. Nos campagnes informent et sensibilisent sur la situation des femmes. Elles donnent des repères et aident à mieux comprendre les enjeux d'actualité.

Femmes solidaires intervient pour la défense des droits et de la dignité des femmes au travail, dans la famille et la société. Elle agit pour faire reculer le sexisme et le racisme, les violences, la féminisation de la pauvreté, les discriminations ainsi que pour faire avancer le droit à la contraception, à l'IVG, à la santé pour toutes.

Femmes solidaires est reconnue mouvement d'éducation populaire. L'association anime des permanences juridiques et sociales pour écouter, conseiller, orienter et accompagner les femmes dans leur démarche. Elle peut se porter partie civile auprès des femmes dans les procès (viol, harcèlement sexuel, excision, mariage forcé…).

L'association est dotée d'un statut consultatif spécial auprès des Nations Unies.