Pour un droit universel des femmes et des filles à l’éducation
Communiqué de Femmes solidaires
A l’occasion du 101ème anniversaire de la Journée Internationale des Femmes, Femmes solidaires tient à rappeler l’importance de lutter pour l’universalité des droits des femmes. Il est nécessaire que les droits fondamentaux, tels que l’égalité, le droit à vivre sans violence ni domination, à disposer de son corps et à vivre dignement, soient une réalité partout dans le monde.
Femmes solidaires souhaite particulièrement insister sur un autre droit fondamental et universel auquel les femmes et les filles doivent avoir accès : le droit à l’éducation. En effet, si la part des enfants scolarisés ne cesse de progresser dans le monde, elle reste moins importante chez les filles.
Toutefois, l’accès à l’éducation n’est pas une fin en soi ; celle-ci perpétue souvent les stéréotypes et les rapports de domination. Aussi, Femmes solidaires demande que soient mises en place, en France notamment, des réflexions et actions pour le développement d’une réelle éducation non sexiste.
L’éducation des plus jeunes ne concerne pas seulement l’Education Nationale et les familles mais la société dans son ensemble ; chacun-e d’entre nous, élu-e politique, personne publique, syndicaliste, représentant-e d’association ou individu-e, peut agir à son échelle et avec ses moyens. Quelques exemples :
- Amener à s’interroger à toutes les échelles sur les rapports de dominations qui sévissent de façon insidieuse dans un groupe entre les garçons et les filles (dans les prises de décisions, de paroles, prises en charge de l’activité…),
- Créer des observatoires du respect entre les filles et les garçons dans toutes les structures éducatives, clubs de loisirs et le monde scolaire,
- Allouer des subventions uniquement aux associations ou clubs sportifs proposant les mêmes activités pour les filles et les garçons ou des activités mixtes,
- Mettre en avant auprès des jeunes des personnes exerçant un métier considéré comme genré (femmes travaillant dans le secteur du bâtiment, hommes travaillant dans l’accueil de la petite enfance,…),
- Promouvoir des maisons d’édition proposant des livres et encyclopédies non sexistes pour enfants,
- Faire prendre conscience aux enfants de l’existence des violences faites aux femmes et leur donner les outils pour les combattre…
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