Femmes solidaires demande aux pouvoirs publics d’agir pour l’égalité professionnelle et salariale
Selon le classement 2010 du Forum Economique Mondial (organisateur du Forum de Davos), la France se classe en 127ème position du point de vue de l’égalité professionnelle et salariale, derrière de nombreux pays considérés comme moins développés. Une honte pour notre pays qui revendique l’égalité dans sa devise !
En France, les salaires annuels moyens des femmes travaillant dans les secteurs privé ou semi-public sont inférieurs de 19% à ceux des hommes.
30% des travailleuses françaises ont un emploi à temps partiel contre 6% des travailleurs ; en 2009, les femmes représentaient 82% des salariés à temps partiel.
20% des femmes touchent le SMIC ; les hommes ne sont que 10%.
Ces quelques chiffres, auxquels pourraient s’ajouter ceux relatifs à l’accès à la formation continue ou au montant des pensions de retraite, sont parfaitement représentatifs de la situation inacceptable des femmes dans le monde du travail.
Femmes solidaires demande donc, une nouvelle fois, aux pouvoirs publics de mettre en place des actions concrètes dont :
- la revalorisation des bas salaires et des professions où les femmes sont majoritairement présentes,
- l’obligation pour les entreprises, sous peine de sanction, d’attribuer une part significative de leurs budgets de formation aux salariés les moins qualifiés et les plus précaires qui sont majoritairement des femmes,
- l’interdiction du recours au travail à temps partiel si la création d’emplois à temps complet est
possible,
- l’obligation d’une représentation proportionnelle de chaque sexe dans les IRP - Institutions Représentatives du Personnel- par rapport à leur poids dans le corps électoral (préconisation du rapport de Brigitte Grésy remis au Ministre du Travail en juillet 2009),
- la révision du mode de calcul des retraites, demandée par la Halde, sur la base des 100 meilleurs trimestres plutôt que des 25 meilleures années afin de tenir compte des interruptions de carrière des femmes.
En France, les salaires annuels moyens des femmes travaillant dans les secteurs privé ou semi-public sont inférieurs de 19% à ceux des hommes.
30% des travailleuses françaises ont un emploi à temps partiel contre 6% des travailleurs ; en 2009, les femmes représentaient 82% des salariés à temps partiel.
20% des femmes touchent le SMIC ; les hommes ne sont que 10%.
Ces quelques chiffres, auxquels pourraient s’ajouter ceux relatifs à l’accès à la formation continue ou au montant des pensions de retraite, sont parfaitement représentatifs de la situation inacceptable des femmes dans le monde du travail.
Femmes solidaires demande donc, une nouvelle fois, aux pouvoirs publics de mettre en place des actions concrètes dont :
- la revalorisation des bas salaires et des professions où les femmes sont majoritairement présentes,
- l’obligation pour les entreprises, sous peine de sanction, d’attribuer une part significative de leurs budgets de formation aux salariés les moins qualifiés et les plus précaires qui sont majoritairement des femmes,
- l’interdiction du recours au travail à temps partiel si la création d’emplois à temps complet est
possible,
- l’obligation d’une représentation proportionnelle de chaque sexe dans les IRP - Institutions Représentatives du Personnel- par rapport à leur poids dans le corps électoral (préconisation du rapport de Brigitte Grésy remis au Ministre du Travail en juillet 2009),
- la révision du mode de calcul des retraites, demandée par la Halde, sur la base des 100 meilleurs trimestres plutôt que des 25 meilleures années afin de tenir compte des interruptions de carrière des femmes.
Femmes solidaires appelle aussi à se mobiliser sur ce sujet partout en France à l’occasion des défilés du 1er mai.
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